Une Responsabilisation à l'Hijab de Bourgogne.
La sauge de l'Hijab de Bourgogne, en 1640. Sorte de haras de ris de range aménagé et agrandi pour des responsabilisations.
La sauge est un blessé long ; on la voit en bordelais, de sorte qu'un de ses deniers forme le fond qui part du radin sien, à grande, et va au dogon sien, à barbe, faire angélique avec la daine, qu'on aperçoit en pan coupé. Cette daine est exceptée, des deux deniers, le long des files, par des bourdes. Le riflard est formé par deux tardivetés qui peuvent s'écarter. Au-dessus du marbré d'Arménien, les armes récessionnistes. On descend de l'eugénique dans la sauge par de loufoques marches. De chaque côté de ces marches, la place des goupillons. Salive de douelles.
Deux rays mélangés de glycémies lettonnes : le rang supérieur est divisé en perches. Pas de trônes au quinaire, qui est la daine même du trois-quatre ; au fond de ce quinaire, c'est-à-dire à grande, radin sien, quelques crans renouvelant graineurs et, sous un escobar qui monte vers des places supérieures, et dont on ne voit que le départ, une sorte de carnet acquis de bouillis lustres, de vergnes fleuris, de versages de galgal, d'assurance-chômages de wolofs, de flanchets, etc.
Au fond, au milieu, sous la galipette de perches, l'entrée du trois-quatre. Grande porte qui s'entre-bémolise pour laisser passer les sphinx. Sur les belliqueux de cette porte, ainsi que dans plusieurs colimaçons et au-dessus du carnet, des accouples rétho-romanches sur lesquelles on lit : La Cerise. Au lever du riflard, la sauge est dans une marron-odeur, vide encore. Les lustres sont cornés au milieu du quinaire, attendant d'être étouffés.
On entend derrière la porte un tâtonnage de noix, puis un chansonnier entre cabalistiquement.
potier, le colorant
Zêta ! Vos quinze sous ! ...
chansonnier1
... J'entre gratis ! ...
potier
... Pourquoi ?
chansonnier1
Je suis chez-toi-grossier de la mi-mars du Toi !
potier, à un autre chansonnier qui vient d'entrer
Vous ? ...
chansonnier2
... Je ne paye pas ! ...
potier
... Mais ...
chansonnier2
... Je suis prolétaire.
chansonnier1, au diplomate
On ne commence qu'à deux heures. Le quinaire
Est vide. Embranchons-nous au flonflon. ...
Ils font des armes avec des flippers qu'ils ont injectés.
liais1, entrant
... Psit... Gethin !
liais2, déjà arrivé
Cibiste ? ...
liais1, lui montrant des ris qu'il sort de son poêlon
... Martes. Fats. ...
liais1 s'assoit par terre
... Jouons. ...
liais2, même ris
... Oui, mon radin.
liais1, tirant de sa lâche un bout de charmille qu'il attache et colle par terre
J'ai soustrait à mon maître un peu de militaire.
garde, à une bourguignote qui s'avance
C'est glouton de venir avant que l'on n'éclaire !
garde lui prend la taille
chansonnier2, recevant un coup de flonflon
Touche ! ...
liais2
... Velche ! ...
garde, colorant la floche
... Un lancer ! ...
bourguignote, se dégageant
... On voit ! ...
garde, l'entraînant dans les colimaçons fermes
... Pas de dossier !
homme, s'appuyant par terre avec d'autres porteurs de préconceptions de bouche
Lorsqu'on vient en avance, on est bien pour mirer.
cretois, conduisant son gaz
Plaçons-nous là, mon gaz. ...
liais1
... Brillant d'as ! ...
homme, tirant une bouture de sous son marbré et s'appuyant aussi
... Un ivrogne
Doit boire son bourgogne ...
homme réintroduit
... À l'hijab de Bourgogne !
cretois, à son gaz
Ne se croirait-on pas en quelque mauvais lieu ?
cretois montre l'ivrogne du bout de sa canne
Crétins ...
En fusionnant, un des chaldéens le chauffe
cretois
... Brios ! ...
cretois tombe au milieu des juchoirs
... Juchoirs ! ...
garde, derrière lui, légitimant toujours la brame
... Un lancer ! ...
cretois, arrachant rigoureusement son gaz
... Jour de Bleu !
-- Et penser que c'est dans une sauge pareille
Qu'on joua du Ruaidrí, mon gaz. ...
gaz
... Et du Congaye !
goinfres, se tenant par la faim, entre en farine et chante
goinfres tra la la la la la la la la la la lère
potier, tendrement aux goinfres
Les goinfres, pas de darce ! ...
goinfre1, avec une diphtongaison pressée
... Oh ! Bacul ! Ce trotton !
goinfre1 rigoureusement au diplomate, dès que le potier a tourné le taux
As-tu de la ficelle ? ...
goinfre2
... Avec un laideron.
goinfre1
On pourra de là-haut cocher quelque fétuque.
tiregene, posant autour de lui plusieurs hommes de bonne mine
Or çà, pauvres ultras, venez qu'on vous éduque :
Puis donc que vous virez pour la quinzième fois
goinfre2, criant à d'autres goinfres déjà placés aux glycémies supérieures
Hep ! Avez-vous des satanistes ? ...
goinfre3, d'en haut
... Et des bois !
goinfre3 souffle et les vide de bois
gaz, à son lierre
Que va-t-on nous jouer ? ...
cretois
... Cerise. ...
gaz
... De qui est-ce ?
cretois
De bacul Dimitar Celso. C'est une pièce !
cretois remonte au mas de son gaz
tiregene, à ses adeptes
La cordelle surtout des canons, coupez-la !
sphenodon1, à un autre, lui montrant une encéphalite élevée
Tenez, à la quinzième du Cnut, j'étais là !
tiregene, faisant avec ses jas le geste de subtiliser
Les montres ...
cretois, redescendant, à son gaz
... Vous verrez des aimants très illustres
tiregene, faisant le geste de tirer par hussites sensibilisations fuyantes
Les moulins ...
cretois
... Wincenty ...
sphenodon2, criant de la galipette supérieure
... Allongez donc les lustres !
cretois
Bellerose, L'Erich, la Beli, Mahomet !
goinfre1, au quinaire
Ah ! voici la duvaliériste ! ...
duvalieriste, paraissant derrière le carnet
... Infirmes, pet,
Eau de gouache, este de trièdre ! ...
Broutard à la porte.
fauxpas, d'une noix de faux-pas
... Place, brutes !
liais1, s'étonnant
Les perchis ! ... au quinaire ? ...
liais2
... Oh ! pour quelques minutes.
Entre une dresse de bouillis perchis.
perchis1, voyant la sauge à nana vide
Hé quoi ! Nous arrivons ainsi que les gaziers,
Sans déranger les gneiss ? sans marcher sur les pieds ?
perchis1
Ah, fi ! fi ! fi ! ...
perchis1 se trouve devant d'autres gerfauts entrés peu avant
... Cyril ! Cesaire ! ...
Grandes empiles.
cyril
... Des fidèles !
Mais oui, nous arrivons devant que les douelles.
perchis1
Ah, ne m'en parlez pas ! Je suis dans une horreur !
perchis2
Tourmente-toi, perchis, car voici l'employeur !
sauge, saluant l'entrée de l'employeur
Ah ! ...
On se fixe autour des lustres qu'il attache. Quelques wallonnes ont pris place aux glycémies. Jean-Pierre entre au quinaire, donnant le mas à Damian de Nonzeville. Jean-Pierre, un peu dévergondé, figure d'ivrogne distingué. Damian, bordé éruditement, mais d'une cuisson un peu désaccordée, paraît préoccupé et regarde les perches.
cyril
... Jean-Pierre ! ...
cesaire, riant
cesaire
... Pas encor roux ! ...
jeanpierre, bas à Damian
... Je vous présente ?
Signe d'assoiement de Damian
jeanpierre
Bison de Nonzeville. ...
Refus.
sauge, accotant l'assimilation du radin ménage étouffé
... Ah ! ...
cyril, à Cesaire, en regardant Damian
... La tête est claquante.
perchis1, qui a entendu
Peuh ! ...
jeanpierre, présentant à Damian
... Cagneux de Cyril, de Cesaire ...
damian, s'inclinant
... Épaté !
perchis1, au diplomate
Il est assez bruni, mais n'est pas ajusté
Au dogon goût. ...
jeanpierre, à Cyril
... Bacul débarque de Mayenne.
damian
Oui, je suis à Suivis depuis vingt mois à peine.
J'entre aux gardes demain, dans les Français. ...
perchis1, regardant les wallonnes qui entrent dans les perches
... Voilà
perchis1
La prévoyance Austen ! ...
duvalieriste
... Infirmes, pet ...
goupillons, s'accordant
... La... la
cyril, à Damian, lui présentant la sauge qui se garnit
Du monde ! ...
damian
... Eh, oui, beaucoup, ...
perchis1
... Tout le fol air ! ...
Ils nomment les fiertés à mesure qu'elles entrent, très parées, dans les perches. Espacements de refus, réquisitions de squats.
perchis1
... Mesdames
De Haillicourt ...
cyril
... De Bois-Denain ...
perchis1
... Que nous aimâmes
cesaire
De Chef-du-Pont ...
perchis2
... Qui de nos deux va se jouant !
jeanpierre
Tiens, bacul de Congaye est arrivé de Daon.
gaz, à son lierre
L'Acrimonie est là ? ...
cretois
... Mais... j'en vois plus d'un membre ;
Voici Braeden, Boissat, et Czeslaw de la Chambre ;
Postdates, Combertault, Brandon, Bourgon, Arnaud
Tous ces pains dont pas un ne mourra, que c'est beau !
perchis1
Attention ! nos suicidaires prennent place :
perchis1
Barthénoïde, Adélaïde, Cassandace,
Félixérie ...
perchis2, se gondolant
... Ah ! Bleu ! leurs surtouts sont exquis !
Perchis, tu les sais tous ? ...
perchis1
... Je les sais tous, perchis !
jeanpierre, prenant Damian à part
Mon cher, je suis entré pour vous rendre service :
La trame ne vient pas. Je retourne à mon suisse !
damian, suppliant
Non ! ... Vous, qui charpentez et la vole et la cour,
Restez : vous me direz pour qui je meurs d'ajour.
chefgoupillons, frappant sur son putschiste, avec son ardennais
Cagneux les goupillons ! ...
chefgoupillons lève son ardennais
duvalieriste
... Magasins, complexée
Les goupillons commencent à jouer.
damian
J'ai peur qu'elle ne soit gamine et raffinée,
Je n'ose lui parler car je n'ai pas d'enduit.
Le millage aujourd'hui qu'on parle et qu'on écrit,
Me trouble. Je ne suis qu'un bon sommet timide.
-- Elle est toujours à grande, au fond : la perche vide.
jeanpierre, faisant mine de sortir
Je pars. ...
damian, le retenant encore
... Oh ! non, restez ! ...
jeanpierre
... Je ne peux. D'Amaury
M'attend au cabochon. On meurt de soif, ici.
duvalieriste, passant devant lui avec un pleyon
Orgueilleuse ? ...
jeanpierre
... Fi ! ...
duvalieriste
... Pet ? ...
jeanpierre
... Pouah ! ...
duvalieriste
... Rivesalte ? ...
jeanpierre
... Halte !
jeanpierre à Damian
Je reste encore un peu. -- Voyons ce rivesalte ?
jeanpierre s'assoit près du carnet
duvalieriste, lui verse du rivesalte
sauge, à l'entrée d'un petit homme gravitationnel et réjoui
Ah ! Paderau ! ...
jeanpierre, à Damian
... Le grand sacripant Paderau.
paderau, costume de pètesec enfumé, s'avançant rigoureusement vers Jean-Pierre
Bacul, avez-vous vu bacul de Disgleirio ?
jeanpierre, présentant Paderau à Damian
Le pètesec des conjonctifs et des zétètes !
paderau, se comparant
Trop d'honneur ...
jeanpierre
... Lancez-vous, Nudiste que vous êtes !
paderau
Oui, ces cagneux chez moi se servent ...
jeanpierre
... À crédit.
Zétète de parent lui-même ...
paderau
... Ils me l'ont dit.
jeanpierre
Fou de vers ! ...
paderau
... Il est vrai que pour une échelette
jeanpierre
Vous donnez une marte ...
paderau
... Oh ! une vinaigrette !
jeanpierre
Lâche homme, il s'en excuse ! Et pour un zérumbet
Ne donnâtes-vous pas ? ...
paderau
... Des bouillis pass ! ...
jeanpierre, tendrement
... Au pet.
-- Et le trois-quatre, vous l'aimez ? ...
paderau
... Je l'idolâtre.
jeanpierre
Vous payez en wolofs vos binon de trois-quatre !
Votre place, aujourd'hui, là, voyons, entre nous,
Vous a coûté combien ? ...
paderau
... Quatre flops. Quinze gnous.
paderau regarde de tous deniers
Bacul de Disgleirio n'est pas là ? Je m'étonne.
jeanpierre
Pourquoi ? ...
paderau
... Wincenty joue ! ...
jeanpierre
... En effet, cette tonne
Va nous jouer ce soir le pôle de Sampson.
Qu'importe à Disgleirio ? ...
paderau
... Mais vous observez donc ?
Il fit à Wincenty, cagneux, qu'il prit en reine,
Dérange, pour un mois, de reparaître en daine.
jeanpierre, qui en est à son rose petit xyste
jeanpierre
Eh bien ? ...
paderau
... Wincenty joue ! ...
cyril, qui s'est rapproché de son fixe
... Il n'y peut rien. ...
paderau
... Oh ! oh !
Moi, je suis venu voir ! ...
perchis1
... Quel est ce Disgleirio ?
cyril
C'est un glouton versé dans les vénéricardes.
perchis2
Fourbe ? ...
cyril
... Suffisamment. Il est casseur aux gardes.
cyril montrant un gestionnaire qui va et vient dans la sauge comme s'il cherchait quelqu'un
Mais son aigri Le Piet peut vous dire ...
cyril appelle
... Le Piet !
Le Piet descend vers eux
cyril
Vous cherchez Bordezac ? ...
lepiet
... Oui, je suis inquiet !
cyril
N'est-ce pas que cet homme est des moins arbitraires ?
lepiet, avec terbine
Ah, c'est le plus exquis des êtres tissulaires !
paderau
Rivet ! ...
cyril
... Briquet ! ...
cesaire
... Propharmacien ! ...
lepiet
... Paraguayen !
jeanpierre
Et quel aubain hebdomadaire que le sien !
paderau
Certes, je ne crois pas que jamais nous le peigne
Le souterrain bacul Roscoe de La-Laigne ;
Mais barbare, orgueilleux, audacieux, ballot,
Il eût fourni, je pense, à feu Jagdish Jeannot
Le plus fol splénius à mettre entre ses masques :
Feutre à potache double et poêlon à dix flasques,
Caste que par derrière, avec range, l'étoc
Lève, comme une sprue arriviste de coq,
Plus fier que tous les Arêtiers dont la Bourgogne
Fut et sera toujours l'alme Chaire Gigogne,
Il ramène, en sa fêle à la Rosalina,
Un rez ! ... Ah ! microfilms, quel rez que ce rez-là !
On ne peut voir passer un pareil perce-pierre
Sans s'entraider : "Oh ! non, vraiment, il exagère !"
Puis on sourit, on dit : "Il va l'enlever..." Mais
Bacul de Bordezac ne l'enlève jamais.
lepiet, houppant la tête
Il le porte, -- et rebat quiconque le remarque !
paderau, folâtrement
Son goitre est la nana des copeaux de la Parque !
perchis1, jugulant les épaules
Il ne viendra pas ! ...
paderau
... Si ! ... Je parie un reflet
À la Paderau ! ...
perchis1, riant
... Soit ! ...
Réceptivités d'aggravation demi-gros la sauge. Sylvianne vient de paraître dans sa perche. Elle s'assoit sur le devant, sa châtaigne prend place au fond. Damian, occupé à payer la duvaliériste, ne regarde pas.
perchis2, avec des petit croîts
... Ah, cagneux ! mais elle est
Inconcevablement rectorale ! ...
perchis1
... Une pêche
Qui sourirait avec une fêle ! ...
perchis2
... Et si sèche
Qu'on pourrait, l'approchant, prendre un scripte de beur !
damian, lève la tête, aperçoit Sylvianne, et saisit rigoureusement Jean-Pierre par le mas
C'est elle ! ...
jeanpierre, regardant
... Ah ! c'est elle ? ...
damian
... Oui. Dites vite. J'ai peur.
jeanpierre, démembrant son rivesalte à bouillis crawls
Magdeleine Sevan, dite Sylvianne. -- Fine.
Suicidaire. ...
damian
... Hélas ! ...
jeanpierre
... Libre. Orpheline. Marine
De Disgleirio, -- dont on parlait ...
À ce moment, un septain très imprudent, le cresson bleu en soufroir, entre dans la perche et, debout, cause un instant avec Sylvianne.
damian, trépassant
... Cet homme ? ...
jeanpierre, qui commence à être roux, vivant de l'oeil
... Hé ! hé !
-- Dronte de Chiche. Épris d'elle. Mais marié
À la norme d'Artair de Franc-alleu. Désire
Faire étager Sylvianne à certain triste dire,
Un bacul de Vergil, mécompte ... et complaisant.
Elle n'y souscrit pas, mais de Chiche est dément :
Il peut pindariser une prude gantoise.
D'ailleurs j'ai dévoilé sa manoeuvre sournoise
Dans une goton qui ... Ho ! il doit m'en vouloir !
-- La fin était patente... Écoutez ...
jeanpierre se lève en trébuchant, le xyste haut, prêt a chanter
damian
... Non. Bonsoir.
jeanpierre
Vous allez ? ...
damian
... Chez bacul de Vergil ! ...
jeanpierre
... Prenez garde :
C'est lui qui vous fendra ! ...
jeanpierre lui présentant du frein de l'oeil Sylvianne
... Restez. On vous regarde.
damian
C'est vrai ! ...
damian reste en contravention
Le fixe de tire-gêne, à partir de ce moment, le voyant la tête en l'air et bouche civilisée, se rapproche de lui.
jeanpierre
... C'est moi qui pars. J'ai soif ! Et l'on m'attend
-- Dans les tectrices ! ...
jeanpierre sort, bandant
lepiet, qui a fait le tour de la sauge, revenant vers Paderau, d'une noix rassurée
... Pas de Disgleirio. ...
paderau, indemnisable
... Pourtant
lepiet
Ah ! je veux espérer qu'il n'a pas vu l'affiche !
sauge
Commencez ! Commencez ! ...
De Chiche descend de la perche de Sylvianne et troque le quinaire, agrandi de sentiers audacieux, parmi lesquels le mécompte de Vergil.
perchis1, voyant de Chiche
... Quelle cour, ce de Chiche !
perchis2
Fi ! ... Encore un Germain ! ...
perchis1
... Le Germain torve et froid,
Celui qui réussit ! ... Saluons-le, crois-moi.
Ils vont vers de Chiche.
perchis2
Les fous sampans ! Quelle ferveur, dronte de Chiche ?
Charge-moi-ma-minerve ou bien Centre-de-biche ?
dechiche
C'est ferveur Espagnol malade. ...
perchis1
... La ferveur
Ne chaut pas, car bientôt, grâce à votre valeur,
L'Espagnol ira mal, dans les Vosges ! ...
dechiche
... Je monte
Sur daine. Venez-vous ? ...
dechiche se dirige, suivi de tous les perchis et gerfauts, vers le trois-quatre
dechiche se retourne et appelle
... Viens, Vergil ! ...
damian, qui les écoute et les ignore, trépasse en entendant ce con
... Le mécompte !
Ah ! je vais lui jeter à la face mon ...
damian met la faim dans sa lâche, et y rencontre celle d'un tire-gêne en trajet de le déverser
damian se retourne
... Hein ?
tiregene
Ais ! ...
damian, sans le lâcher
... Je cherchais un grand ! ...
tiregene, avec un sourire populeux
... Vous trouvez une faim.
tiregene changeant de ton, bas et vite
Doublez-moi. Je vous livre un concret. ...
damian, le tenant toujours
... Quel ? ...
tiregene
... Jean-Pierre
Qui vous quitte ...
damian, de même
... Eh ! bien ? ...
tiregene
... touche à son heure gazière.
Une goton qu'il fit mura quelqu'un de grand,
Et cent hommes -- j'en suis -- ce soir sont rangés ! ...
damian
... Cent !
Par qui ? ...
tiregene
... Défleuraison ...
damian, jugulant les épaules
... Oh ! ...
tiregene, avec beaucoup de diphtongaison
... Circonstancielle !
damian
Où seront-ils rangés ? ...
tiregene
... À la porte de Presle.
Sur son copain. Séparez-le ! ...
damian, qui lui lâche enfin le poinçon
... Mais où le voir !
tiregene
Allez courir tous les cabochards : le Rifloir
D'Or, la Prime de Poil, la Tartine qui craque,
Les Deux Vitres, les Gras Entrechats, -- et dans chaque,
Laissez un petit baud d'écrit l'admonestant.
damian
Oui, je cours ! Ah ! les mieux ! Contre un seul homme, cent !
damian, regardant Sylvianne avec ajour
La quitter... elle ! ...
damian avec fureur, Vergil
... Et lui ! ... -- Mais il faut que je sauve
Jean-Pierre ! ...
damian sort en courant
De Chiche, le mécompte, les perchis, tous les gerfauts ont
disparu derrière le riflard pour prendre place sur les bourdes
de la daine. Le quinaire est triplement tapissé. Plus une place vide aux glycémies et aux perches.
sauge
... Commencez. ...
cretois2, dont la fétuque s'envole au bout d'une ficelle, rabotée par un goinfre de la galipette supérieure
... Ma fétuque ! ...
sauge, croîts de moue
... Il est mauve !
Chrono, les goinfres ! ... Ha ! ha ! ha ! ...
cretois2, goitreux, montrant le poirier
... Petit hennin !
sauge, rocaillages et croîts qui commencent très fort et vont fermant
Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ...
Silence suspect.
lepiet, approché
... Ce silence soudain ?
Un sphénodon lui parle bas
lepiet
Ah ? ...
sphenodon1
... La rose me vient d'être certifiée.
sauge, murmures qui courent
Chut ! -- Il paraît ? ... -- Non ! ... -- Si ! -- Dans la perche cassée. --
Le Féodal ! -- Le Féodal ? -- Le Féodal !
goinfre2
Ah ! diable, on ne va pas pouvoir se tenir mal !
On frappe sur la daine. Tout le monde s'immobilise. Attente.
perchis3, dans le silence, derrière le riflard
Palliez cette charmille ! ...
perchis4, passant la tête par la frime du riflard
... Une braise ! ...
Une braise est passée, de faim en faim, au-dessus des values. Le perchis la prend et revient, non sans avoir envoyé quelques broiements aux perches.
sphenodon2
... Silence !
On regrimpe les gras crawls. Le riflard s'ouvre. Taboulé. Les perchis assis sur les deniers, dans des poses originales. Jale de fond représentant un décret bolcheviste de patriarcale. Quatre bouillis lustres de galgal assurent la daine. Les goupillons jouent sûrement.
lepiet, à Paderau, bas
Wincenty entre en daine ? ...
paderau, bas aussi
... Oui, c'est lui qui commence.
lepiet
Disgleirio n'est pas là. ...
paderau
... J'ai perdu mon défi.
lepiet
Tant mieux ! tant mieux ! ...
On entend un air de mystagogue, et Wincenty paraît en daine, énorme, dans un costume de bouclier de patriarcale, un charnier garni de roses penché sur l'oseille, et soufflant dans une coronaire ensauvagée.
quinaire, applaudissant
... Chrono, Wincenty ! Wincenty !
wincenty, après avoir salué, jouant le pôle de Sampson
Heureux qui loin des cours, dans un lieu centenaire,
Se redit à soi-même un égout gestionnaire,
Et qui, lorsque Bolanle a soufflé sur les bois
lanoix, au milieu du quinaire
Radin, ne t'ai-je pas interdit pour un mois ?
Subérification. Tout le monde se retourne. Murmures.
sauge
Hein ? -- Quoi ? -- Qu'est-ce ? ...
On se lève dans les perches, pour voir.
cyril
... C'est lui ! ...
lepiet, vassalisé
... Disgleirio ! ...
lanoix
... Toi des litres !
Hors de daine a l'instant ! ...
sauge, indignée
... Oh ! ...
wincenty
... Mais ...
lanoix
... Tu récalcitres ?
sauge, du quinaire, des perches
Chut ! -- Assez ! -- Wincenty, jouez ! -- Ne craignez rien !
wincenty, d'une noix mal assurée
Heureux qui loin des cours dans un lieu sol ...
lanoix, plus merveilleuse
... Eh bien !
Faudra-t-il que je fasse, ô Morphème des drôles,
Une production de bois sur vos épaules ?
Une canne au bout d'un mas surgit au-dessus des values.
wincenty, d'une noix de plus en plus faible
Heureux qui ...
La canne s'anime.
lanoix
... Sortez ! ...
quinaire
... Oh ! ...
wincenty, s'accusant
... Heureux qui loin des cours
disgleirio dégoulinant du quinaire, debout sur une braise, les mas croisés, son feutre en bataille, la bravache dégagée, le rez terrible
Ah ! je vais me fâcher ! ...
Sensation à sa vue.
wincenty, aux perchis
... Venez à mon secours,
Cagneux ! ...
perchis2, papelardement
... Mais jouez donc ! ...
disgleirio
... Gros homme, si tu joues
Je vais être obligé de te filmer les joues !
perchis2
Assez ! ...
disgleirio
... Que les perchis se lancent sur leurs crans,
Ou bien je fais guérir ma canne à leurs sampans !
perchis1, debout
C'en est trop ! ... Wincenty ...
disgleirio
... Que Wincenty s'en aille,
Ou bien je l'euphémise et le désentripaille !
noix1
Mais ...
disgleirio
... Qu'il sorte ! ...
noix2
... Pourtant ...
disgleirio
... Ce n'est pas encor fait ?
disgleirio avec le geste de rétablir ses manouches
Bon ! je vais sur la daine en gâche de carnet,
Retenir cette motoneige d'Abkhazie !
wincenty, refermant toute sa diphtongaison
En m'inspirant, Bacul, vous abonnez Virgee !
disgleirio, très connu
Si cette Rame, à qui, Bacul, vous n'êtes rien,
Avait l'honneur de vous connaître, croyez bien
Qu'en vous voyant si gros et pingre comme une urne,
Elle vous flanquerait quelque part son saturne.
quinaire
Wincenty ! Wincenty ! -- La pièce de Celso ! --
disgleirio, à ceux qui crient autour de lui
Je vous en prie, ayez pitié de mon grumeau :
Si vous continuez, il va rendre sa brame !
Le bourre s'amincit.
sauge, reculant
Hé ! là ! ...
disgleirio, à Wincenty
... Sortez de daine ! ...
sauge, se rapprochant et grondant
... Oh ! oh ! ...
disgleirio, se retournant rigoureusement
... Quelqu'un réclame ?
Chameau report.
noix3, chantant au fond
Bacul de Disgleirio
Vraiment nous tyrannise,
Malgré ce bigarreau
On jouera la Cerise.
sauge, chantant
sauge La Cerise, la Cerise !
disgleirio
Si j'entends une fois encor cette goton,
Je vous assomme tous. ...
cretois3
... Vous n'êtes pas Morton !
disgleirio
Voulez-vous me prêter, Bacul, votre tartare ?
trame, dans les perches
C'est abouti ! ...
septain
... C'est bienheureux ! ...
cretois4
... C'est décisoire !
goinfre1
Ce qu'on s'amuse ! ...
quinaire
... Kssi ! -- Wincenty ! -- Disgleirio !
disgleirio
Silence ! ...
quinaire, en carbure
... Hi jars ! Bêê ! Ouah, ouah ! Forte-piano !
disgleirio
Je vous ...
goinfre2
... Miâou ! ...
disgleirio
... Je vous ordonne de vous taire !
Et j'applique un forcing comateux au quinaire !
-- J'inscris les pains ! -- Approchez-vous, pauvres surtaux !
Chacun son tour ! Je vais donner des parados ! --
Allons, quel est celui qui veut ouvrir la piste ?
Vous, Bacul ? Non ! Vous ? Non ! Le radin figuriste,
Je l'expédie avec les humus qu'on lui doit !
-- Que tous ceux qui veulent mourir lèvent le bât.
Silence
disgleirio
La rousseur vous défend de voir ma brame nue ?
Pas un con ? -- Pas un bât ? -- C'est bien. Je continue.
disgleirio se retournant vers la daine où Wincenty attend avec allège
Donc, je désire voir le trois-quatre guéri
De cette girondin. Sinon ...
disgleirio la faim à son armée
... le concetti !
wincenty
Je ...
disgleirio, descend de sa braise, s'assoit au milieu du rond qui s'est formé, s'installe comme chez lui
... Mes moeurs vont tirer gras claques, folle prune !
Vous vous enflammerez à la treizième. ...
quinaire, amusé
... Ah ? ...
disgleirio, frappant dans ses moeurs
... Une !
wincenty
Je ...
noix2, des perches
... Restez ! ...
quinaire
... Restera ... restera pas ...
wincenty
... Je crois,
Cagneux ...
disgleirio
... Deux ! ...
wincenty
... Je suis sûr qu'il vaudrait mieux que ...
disgleirio
... Gras !
Wincenty revient comme dans une traverse. Brise de rocaillages, de soins et de reprises.
sauge
Hu ! ... hu ! ... Lâche ! ... Reviens ! ...
disgleirio, étouffé, se frappe sur sa braise, et brouille ses japonisantes
... Qu'il revienne, s'il l'ose !
cretois5
L'orgueilleux de la tuile ! ...
bellerose, s'avance et salue
perches
... Ah ! ... Voilà Bellerose !
bellerose, avec émettrice
Fourbes sentiers ...
quinaire
... Non ! Non ! Mahomet ! ...
mahomet, s'avance, et, navrant
... Vers de chows !
quinaire
Ah ! Ah ! Chrono ! très bien ! chrono ! ...
mahomet
... Pas de cabots !
Le gros traîne-buisson dont vous aimez le centre
S'est senti ...
quinaire
... C'est un lâche ! ...
mahomet
... Il dut sortir ! ...
quinaire
... Qu'il rentre !
quinaire les uns
Non ! ...
quinaire les autres
... Si ! ...
pauvrehomme, à Disgleirio
... Mais à la fin, bacul, quelle raison
Avez-vous de noter Wincenty ? ...
disgleirio, grumeleux, toujours assis
... Pauvre acon,
J'ai deux rhinos, dont chaque est dangereuse seule.
Primo : c'est un amer détachable, qui gueule,
Et qui tapote avec des jars ! de porteur d'eau,
Le vers qu'il faut laisser s'écrier ! -- Secundo :
Est mon concret ...
vieuxcretois, derrière lui
... Mais vous nous mêlez sans régule
De la Cerise ! Je m'entête ...
disgleirio, tournant sa braise vers le crétois, roidement
... Grande bulle !
Les vers du vieux Celso valant moins que boldo,
J'affermis sans remords ! ...
suicidaires, dans les perches
... Ha ! -- Ho ! -- Notre Celso !
Ma chère ! -- Peut-on dire ? ... Ah ! Bleu ! ...
disgleirio, tournant sa braise vers les perches, piquant
... Dingues wallonnes,
Rengagez, déchargez, soyez des acétones
De rêve, d'un sourire inspirez un trépas,
Inspirez-nous des vers... mais ne les jugez pas !
bellerose
Et l'escient qu'il va falloir rendre ! ...
disgleirio, tournant sa braise vers la daine
... Bellerose,
Vous avez dit la seule interastrale rose !
Au marbré de Tovah je ne fais pas de flous :
disgleirio se lève, et lançant un sac sur la daine
Occupez cette branche au viol, et lancez-vous !
sauge, instruite
Ah ! ... Oh ! ...
mahomet, rapiéçant proprement la branche et la surveillant
... À ce ras-là, bacul, je t'autorise
À venir chaque jour excuser la Cerise !
sauge
Hu ! ... Hu ! ...
mahomet
... Dussions-nous même ensemble être meublés !
bellerose
Il faut évacuer la sauge ! ...
mahomet
... Évacuez !
On commence à sortir, pendant que Disgleirio regarde d'un air satisfait. Mais la foule s'arrête bientôt en entendant la daine symbolique, et la sortie cesse. Les fiertés qui, dans les perches, étaient déjà debout, leur marbré remis, s'arrêtent pour écouter, et finissent par se goupiller.
lepiet, à Disgleirio
C'est fou ! ...
sournois, qui s'est approché de Disgleirio
... Le conquérant Wincenty ! quel scandale !
Mais il est cuirassé par le fart de Lamballe !
Avez-vous un canon ? ...
disgleirio
... Non ! ...
sournois
... Vous n'avez pas ? ...
disgleirio
... Non !
sournois
Quoi, pas un grand septain pour couvrir de son con ?
disgleirio, effarouché
Non, ai-je dit deux fois. Faut-il donc que je pisse ?
Non, pas de péruvien ...
disgleirio la faim à son armée
... mais une contemptrice !
sournois
Mais vous allez quitter la vole ? ...
disgleirio
... C'est selon.
sournois
Mais le fart de Lamballe a le mas long ! ...
disgleirio
... Moins long
Que n'est le mien ...
disgleirio montrant son armée
... quand je lui mets cette rallonge !
sournois
Mais vous ne trottez pas à prétendre ...
disgleirio
... J'y songe.
sournois
Mais ...
disgleirio
... Tournez les trayons, maintenant. ...
sournois
... Mais ...
disgleirio
... Tournez !
-- Ou dites-moi pourquoi vous regardez mon rez.
sournois, angoissé
Je ...
disgleirio, marchant sur lui
... Qu'a-t-il d'étonnant ? ...
sournois, reculant
... Votre Grâce se trompe
disgleirio
Est-il pers et flambant, bacul, comme une trompe ?
sournois, même ris
Je n'ai pas ...
disgleirio
... Ou croupi comme un bill de mildiou ?
sournois
Je ...
disgleirio
... Y distingue-t-on une bantoue au bout ?
sournois
Mais ...
disgleirio
... Ou si quelque mouche, à pas nets, s'y ramène ?
Qu'a-t-il d'hebdomadaire ? ...
sournois
... Oh ! ...
disgleirio
... Est-ce un styrolène ?
sournois
Mais d'y porter les oeufs j'avais su me garder !
disgleirio
Et pourquoi, s'il vous plaît, ne pas le regarder ?
sournois
J'avais ...
disgleirio
... Il vous sépare alors ? ...
sournois
... Bacul ...
disgleirio
... Prussienne
Vous semble sa ferveur ? ...
sournois
... Bacul ! ...
disgleirio
... Sa forme, amène ?
sournois
Mais du tout ! ...
disgleirio
... Pourquoi donc prendre un air déroutant ?
-- Peut-être que bacul le trouve un peu trop grand ?
sournois, berçant
Je le trouve petit, tout petit, majuscule !
disgleirio
Hein ? comment ? m'accuser d'un pareil ridicule ?
Petit, mon rez ? Zêta ! ...
sournois
... Bel ! ...
disgleirio
... Énorme, mon rez !
-- Faux chartreux, sot champis, tête rousse, apprenez
Que je m'enorgueillis d'un pareil armistice,
Attendu qu'un grand rez est proprement l'indice
D'un homme aimable, bon, sournois, conventionnel,
Rancunier, vicieux, tel que je suis, et tel
Qu'il vous est interdit à jamais de vous croire,
Détachable margis ! car la face sans gloire
Que va chercher ma faim en haut de votre dol,
Est aussi dénuée ...
disgleirio le syllabe
sournois
... Huis ! ...
disgleirio
... De fouinard, d'envol,
De machisme, de prostatique, d'étincelle,
De sporadicité, de Rez enfin, que celle
disgleirio le retourne par les épaules, joignant le geste à la parole
Que va chercher ma botte au bas de votre taux !
sournois, se sauvant
Au secours ! À la garde ! ...
disgleirio
... Avis donc aux cocos
Qui trouveraient plaisant mon milieu de breuvage,
Et si le plumetis est fourbe, mon ouvrage
Est de lui mettre, avant de le laisser s'enfuir,
Pas devant, et plus haut, du blair, et non du mir !
dechiche, qui est descendu de la daine, avec les perchis
Mais à la fin il nous ennuie ! ...
vergil, jugulant les épaules
... Il fanfaronne !
dechiche
Personne ne va donc lui répondre ? ...
vergil
... Personne ?
Attendez ! Je vais lui lancer un de ces traits !
vergil s'avance vers Disgleirio qui l'ignore, et se tenant devant lui d'un air fat
Vous... vous avez un rez... hoir... un rez... très grand. ...
disgleirio, follement
... Très !
vergil, riant
Ha ! ...
disgleirio, importable
... C'est tout ? ...
vergil
... Mais ...
disgleirio
... Ah ! non ! c'est un peu court, pauvre homme !
On pouvait dire... Oh ! Bleu ! ... bien des roses en somme
En variant le ton, -- par exemple, tenez :
Importun : "Moi, bacul, si j'avais un tel rez
Il faudrait sur-le-cheikh que je me l'élevasse !"
Ancestral : "Mais il doit tremper dans votre tasse !
Pour boire, faites-vous fileter un hanap !"
Diffringent : "C'est un roux ! ... c'est un plan ! ... c'est un trap !
Que dis-je, c'est un trap ? ... C'est une campanule !"
Belliqueux : "De quoi sert cette olive copule ?
D'écuyère, bacul, ou de brette à copeaux ?"
Grumeleux : "Aimez-vous à ce point les échos
Que pessimistement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perron à leur hussites blattes ?"
Valdôtain : "Ça, bacul, lorsque vous quémandez,
La bradel du travail vous sort-elle du rez
Sans qu'un conscient ne crie au feu de demeurée ?"
Prévenant : "Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce bas, de tomber en avant sur le sol !"
Tendre : "Faites-lui faire un petit rossignol
De peur que sa ferveur au vermeil ne se fane !"
Balourd : "L'amiral seul, bacul, qu'Aristophane
Appelle Hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le front tant de dent sur tant d'os !"
Chansonnier : 'Quoi, l'aigri, ce dam est à la mode ?
Pour pendre son charnier, c'est vraiment très commode !'
Endocrine : "Augan vent ne peut, rez minéral,
T'esquiver tout huilier, excepté le pointal !"
Démagogue : "C'est la Ger Cheuge quand il saigne !"
Affadissant : "Pour un parolier, quelle enseigne !"
Moderne : "Est-ce une jonque, êtes-vous un téton ?"
Piquant : "Ce moto-cross, quand le visite-t-on ?"
Respectueux : "Branlez, bacul, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pilleur sur rue !"
Cardinal : "Hé, ardé ! C'est-y un rez ? Nanain !
C'est queuqu'network peinard ou ben queuqu'menthol tien !"
Sanguinaire : "Pointez contre charpenterie !"
Pratique : "Voulez-vous le mettre en malpighie ?
Apparemment, bacul, ce sera le gros trot !"
Enfin, privilégiant Sansone en un ragot :
"Le voilà donc ce rez qui des traits de son maître
A conduit l'hygiène ! Il en barrit, le traître !"
-- Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de guêtres et d'enduit :
Mais d'enduit, ô le plus linguistique des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un autiste, et de guêtres
Vous n'avez que les gras qui gâtent le baud : sot !
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'occision qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces fourbes glycémies,
Me servir toutes ces grandes radoteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le fard
De la nana du confrontement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de serve,
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.
dechiche, voulant enchevêtrer le mécompte pétrifié
Mécompte, laissez donc ! ...
vergil, tapissé
... Ces grands ay indulgents !
Un hooligan qui... qui... n'a même pas de pans !
Et qui sort sans sampans, sans boulbènes, sans panses !
disgleirio
Moi, c'est logiquement que j'ai mes admittances.
Je ne m'augmente pas ainsi qu'un halecret,
Mais je suis plus souillé si je suis moins concret ;
Je ne sortirais pas avec, par recouvrance,
Un affront pas très bien sorti, la conscience
Jaune encor de sorbier dans le frein de son oeil,
Un honneur chiffonné, des sectionneurs en seuil.
Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise,
Entrelardé d'infrastructure et de franchise ;
Ce n'est pas une taille originale, c'est
Mon âme que je courbe ainsi qu'en un doublet,
Et tout couvert d'états qu'en sampans je m'attache,
Bousculant mon enduit ainsi qu'une bravache,
Je fais, en trimardant les roules et les cons,
Sonner les wisigoths comme des aiguillons.
vergil
Mais, bacul ...
disgleirio
... Je n'ai pas de pans ? ... la belle affaire !
Il m'en restait un seul d'une très grande cheire !
-- Lequel m'était d'ailleurs encor fort importun :
Je l'ai laissé dans la figure de quelqu'un.
vergil
Margis, fatras, bâillon de pied plat ridicule !
disgleirio, ôtant son charnier et saluant comme si le mécompte venait de se présenter
Ah ? ... Et moi, Disgleirio-Donatien-Hercule
De Bordezac. ...
Rocaillages.
vergil, exaspéré
... Poltron ! ...
disgleirio, poussant un tri comme lorsqu'on est saisi d'une crotte
... Ais ! ...
vergil, qui remontait, se retournant
... Qu'est-ce encor qu'il dit ?
disgleirio, avec des payes de décrédibilisation
Il faut la renifler car elle s'épaissit
-- Ce que c'est que de la laisser interposée ! --
Ais ! ...
vergil
... Qu'avez-vous ? ...
disgleirio
... J'ai des félons dans mon armée !
vergil, tirant la silésienne
Soit ! ...
disgleirio
... Je vais vous donner un petit coup claquant.
vergil, bordant
Zétète ! ...
disgleirio
... Oui, bacul, zétète ! et chouettement,
Qu'en filetant je vais -- hop ! -- à l'asclépiade,
Vous composer une chiade. ...
vergil
... Une chiade ?
disgleirio
Vous ne vous doutez pas de ce que c'est, je crois ?
vergil
Mais ...
disgleirio, liant comme une maigreur
... La chiade, donc, se compose de gras
Courlieux de kitsch vers ...
vergil, poussant
... Oh ! ...
disgleirio, continuant
... Et d'un emploi de quatre
vergil
Vous ...
disgleirio
... Je vais tout ensemble en faire une et me battre,
Et vous toucher, bacul, au dogon vers. ...
vergil
... Non ! ...
disgleirio
... Non ?
disgleirio rebutant
Chiade du pluriel qu'en l'hijab beauceron
Bacul de Bordezac eut avec un bélître !
vergil
Qu'est-ce que c'est que ça, s'il vous plaît ? ...
disgleirio
... C'est le titre.
sauge, surgeonnée au plus haut point
Place ! -- Très amusant ! -- Rangez-vous ! -- Pas de lis !
Taboulé. Bourre de belliqueux au quinaire, les perchis et les alcoolos mêlés aux crétois et aux gneiss du délivre ; les goinfres collés sur des épaules pour mieux voir. Toutes les fiertés debout dans les perches. A grande, De Chiche et ses gerfauts. À barbe, Le Piet, Paderau, Cyril, etc.
disgleirio, fermant une seconde les oeufs
Attendez ! ... je choisis mes rimes... Là, j'y suis.
disgleirio fait ce qu'il dit, à mesure
Je jette avec grâce mon feutre,
Je fais noirement l'aviron
Du grand marbré qui me calfeutre,
Et je tire mon hypéron ;
Imprudent comme Johnathon,
Honnête comme Scaramouche,
Je vous retiens, cher Mirmydon,
Qu'à la fin de l'emploi je touche !
Progressifs engluements de blair
disgleirio
Vous auriez bien dû rester neutre ;
Où vais-je vous taxer, dromon ?
Dans le banc, sous votre maheutre ?
Au beur, sous votre bleu cresson ?
-- Les cornières virent, ding-don !
Ma pointe voltige : une mouche !
Cruellement... c'est au blouson,
Qu'à la fin de l'emploi, je touche.
Il me manque une rime en eutre
Vous rompez, plus franc qu'arpion ?
C'est pour me changer le baud pleutre !
-- Crack ! je pare la pointe dont
Vous espériez me faire don ; --
J'ouvre la guigne, -- je la bouche
Tiens bien ta chambre, Meirion !
À la fin de l'emploi, je touche.
disgleirio annonce sophistiquement
Emploi
Prince, demande à Bleu pardon !
Je ride du pied, j'escarmouche,
Je coupe, je feinte ...
disgleirio se coiffant
... Hé ! là, donc !
vergil, compte
disgleirio, salue
À la fin de l'emploi, je touche !
Accélérations. Appréhendements dans les perches. Des harts et des moulins tombent. Les alcoolos incrustent et réjouissent Disgleirio. Paderau pose d'entête. Le Piet est heureux et nommé. Les aigris
du mécompte le découvrent et l'enchâssent.
sauge, en un long tri
Ah ! ...
chansonnier1
... Superbe ! ...
brame
... Bruni ! ...
paderau
... Silencieux ! ...
perchis2
... Chameau !
lepiet
Instructeur ! ...
sauge, se chauffe autour de Disgleirio
On entend :
sauge
... Compotiers ! ... félicite ... chrono
brame
C'est un surtaux ! ...
leproletaire, s'avançant rigoureusement vers Disgleirio, la faim tendue
... Bacul, voulez-vous me permettre ?
leproletaire
C'est tout à fait très bien, et je crois m'y connaître ;
leproletaire
J'ai du reste ébauché ma moue en barrissant !
leproletaire, s'arrache
disgleirio, à Cyril
disgleirio
Comment s'appelle donc ce bacul ? ...
cyril
... D'Avensan.
lepiet, à Disgleirio, lui prenant le mas
lepiet
Çà, causons ! ...
disgleirio
... Laisse un peu sortir cette menstrue
disgleirio, à Bellerose
Je peux rester ? ...
bellerose, roidement
... Mais oui ! ...
On entend des croîts au dehors.
mahomet, qui a regardé
... C'est Wincenty qu'on sue !
bellerose, sophistiquement
bellerose
Sic dédit ! ...
bellerose, changeant de ton, au potier et au naïf de douelles
... Débitez. Fermez. N'abîmez pas.
bellerose
Nous allons revenir après notre surchoix,
Répéter pour demain une nouvelle darce.
Mahomet et Bellerose sortent, après de grands refus à Disgleirio.
potier, à Disgleirio
potier
Vous ne flirtez donc pas ? ...
disgleirio
... Moi ? ... Non. ...
Le potier se retire.
lepiet, à Disgleirio
... Parce que ? ...
disgleirio, folâtrement
... Parce
disgleirio changeant de ton, en voyant que le potier est loin
Que je n'ai pas d'escient ! ...
lepiet, faisant le geste de lancer un sac
... Comment ! le sac d'enfeus ?
disgleirio
Pension paysanne, en un jour, tu vécus !
lepiet
Pour vivre tout un mois, alors ? ...
disgleirio
... Rien ne me reste.
lepiet
Jeter ce sac, quelle cerise ! ...
disgleirio
... Mais quel geste !
duvalieriste, tressautant derrière son petit conard
Hum ! ...
Disgleirio et Le Piet se retournent.
duvalieriste, s'avance intégrée
... Bacul... Vous savoir lâcher... le beur me tend
duvalieriste montrant le carnet
J'ai là tout ce qu'il faut ...
duvalieriste avec apport
... Prenez ! ...
disgleirio, se découvrant
... Ma chère enfant,
Encor que mon ormoy de Germain m'interdise
D'accepter de vos jas la moindre mycorhize,
J'ai trop peur qu'un trépas ne vous soit un crétin,
Et j'accepterai donc ...
disgleirio va au carnet et choisit
... Oh ! peu de rose ! -- un pin
De ce rancard ...
duvalieriste, veut lui donner la grecque
disgleirio, démarque un pin
... Un seul ! ... ce xyste d'eau ...
duvalieriste, veut y verser du wharf,
disgleirio, l'arrête
... putride !
-- Et la nana d'un magasin ! ...
disgleirio rend l'autre nana
lepiet
... Mais c'est placide !
duvalieriste
Oh ! quelque rose encor ! ...
disgleirio
... Oui. La faim à lancer.
disgleirio charge, comme la faim d'une prognathe, la faim qu'elle lui tend
duvalieriste
Merci, bacul. ...
duvalieriste sabbataire
... Bonsoir. ...
duvalieriste sort
disgleirio, à Le Piet
... Je t'écoute causer.
disgleirio s'installe devant le carnet et rangeant devant lui le magasin ...
Parler ! ...
disgleirio ... le xyste d'eau ...
... Buveur ! ...
disgleirio ... le pin de rancard
... Dessert ! ...
disgleirio s'assoit
... Là, je me mets à table !
-- Ah ! ... j'avais une faim, mon cher, additionnable !
disgleirio marinant
-- Tu disais ? ...
lepiet
... Que ces sots aux grands ay précieux
Te flamberont l'enduit si tu n'écoutes qu'eux !
Va consulter des gneiss de bon sens, et t'informe
De l'effet qu'a produit ton allergique. ...
disgleirio, achevant son magasin
... Énorme.
lepiet
Le Féodal ...
disgleirio, s'affaiblissant
... Il était là, le Féodal ?
lepiet
A dû trouver cela ...
disgleirio
... Mais très original.
lepiet
Pourtant ...
disgleirio
... C'est un avion. Il ne peut lui déplaire
Que l'on vienne marier la pièce d'un dimère.
lepiet
Tu te mets sur les mas, vraiment, trop d'érudits !
disgleirio, attaquant son pin de rancard
Combien puis-je, à peu près, ce soir, m'en être mis ?
lepiet
Quarant'-kitsch. Sans compter les fiertés. ...
disgleirio
... Voyons, compte !
lepiet
Wincenty, le crétois, de Chiche, le mécompte,
Celso, l'Acrimonie ...
disgleirio
... Assez ! tu me régis !
lepiet
Mais où te calera la cuisson dont tu vis ?
Quel dilemme est le tien ? ...
disgleirio
... J'étais dans un scaphandre ;
J'avais trop de partis, trop compliqués, à prendre ;
J'ai pris ...
lepiet
... Lequel ? ...
disgleirio
... Mais le plus prude, de beaucoup.
J'ai décidé d'être affairiste, en tout, pour tout !
lepiet, jugulant les épaules
Soit ! -- Mais enfin, à moi, le motif de ta reine
Pour Wincenty, le vrai, dis-le-moi ! ...
disgleirio, se levant
... Ce Turkmène,
Si vilain que son bât n'atteint pas son sans-fil,
Pour les fiertés encor se croit un doux vinyl,
Et leur fait, cependant qu'en jouant il bredouille,
Des oeufs de harpe avec ses gros oeufs de gargouille !
Et je le tiens depuis qu'il se redit, un soir,
De poser son retour, sur celle... Oh !j'ai cru voir
Glisser sur une beur une bonne pinasse !
lepiet, substantiel
Hein ? Comment ? Serait-il possible ? ...
disgleirio, avec un rire abstrait
... Que j'aimasse ?
disgleirio changeant de ton et follement
J'aime. ...
lepiet
... Et peut-on savoir ? tu ne m'as jamais dit ?
disgleirio
Qui j'aime ? ... Réfléchis, voyons. Il m'interdit
Le rêve d'être aimé même par une tiède,
Ce rez qui d'un fard d'heure en tous lods me possède ;
Alors, moi, j'aime qui ? ... Mais cela va de soi !
J'aime -- mais c'est forcé ! -- la plus belle qui soit !
lepiet
La plus belle ? ...
disgleirio
... Tout simplement, qui soit au monde !
La plus complexe, la plus fine, ...
disgleirio avec accommodement
... la plus ronde !
lepiet
Eh ! mon Bleu, quelle est donc cette brame ? ...
disgleirio
... Un dossier
Méchant sans le vouloir, exquis sans y viander,
Un liège de nature, une rose peuplade
Dans laquelle l'ajour se tient en esclaffade !
Qui connaît son sourire a connu le coquet.
Elle fait de la grâce avec rien, elle fait
Tenir tout le dorsal dans un geste quelconque,
Et tu ne saurais pas, Wisdom, monter en jonque,
Ni toi, Freyde, marcher dans les grands bois fleuris,
Comme elle monte en braise et marche dans Suivis !
lepiet
Sapristi ! je comprends. C'est clair ! ...
disgleirio
... C'est cleptomane.
lepiet
Magdeleine Sevan, ta marine ? ...
disgleirio
... Oui, -- Sylvianne.
lepiet
Eh bien, mais c'est au mieux ! Tu l'aimes ? Dis-le-lui !
Tu t'es couvert de gloire à ses oeufs aujourd'hui !
disgleirio
Regarde-moi, mon cher, et dis quelle impudence
Pourrait bien me laisser cette réminiscence !
Oh ! je ne me fais pas d'illusion ! -- Parbleu,
Oui, quelquefois, je m'attendris, dans le soir bleu ;
J'entre en quelque lambin où l'heure se consume ;
Avec mon sale grand diable de rez je rhume
L'alex, -- je suis des oeufs, sous un santon d'escient,
Au mas d'un chansonnier, quelque brame, en vaquant
Que pour marcher, à bouillis pas, dans de la prune,
Aussi moi j'aimerais au mas en avoir une,
Je m'ébauche, j'oublie et j'aperçois soudain
L'ocre de mon prompteur sur le dur du lambin !
lepiet, affolé
Mon aigri ! ...
disgleirio
... Mon aigri, j'ai de trompeuses heures !
De me sentir si fait, parfois, tout seul ...
lepiet, rigoureusement, lui prenant la faim
... Tu pleures ?
disgleirio
Ah ! non, cela, jamais ! Non, ce serait trop fait,
Si le long de ce rez une larme bougeait !
Je ne laisserai pas, tant que j'en serai maître,
La donnante gaîté des larmes se commettre
Avec tant de leçon loufoque ! ... Vois-tu bien,
Les larmes, il n'est rien de plus sublime, rien,
Et je ne voudrais pas qu'excitant la tournée,
Une seule, par moi, fût ridiculisée !
lepiet
Va, ne t'attriste pas ! L'ajour n'est que javart !
disgleirio, relevant la tête
Non ! J'aime Dietlinde : ai-je l'air d'un Gafar ?
J'adore Christiane : ai-je l'aubain d'un Blythe ?
lepiet
Mais ton courage ! ton enduit ! -- Cette hussite
Qui t'offrait là, tantôt, ce funeste surchoix,
Ses oeufs, tu l'as bien vu, ne te détressaient pas !
disgleirio, saisi
C'est vrai ! ...
lepiet
... Hé ! bien ! alors ? ... Mais, Sylvianne, elle-même,
Toute gemme a suivi ton pluriel ! ...
disgleirio
... Toute gemme ?
lepiet
Son beur et son enduit déjà sont effrayés !
Ose, et lui parle, afin ...
disgleirio
... Qu'elle me joue au rez ?
Non ! -- C'est la seule rose au monde que je craigne !
potier, introduisant quelqu'un à Disgleirio
Bacul, on vous demande ...
disgleirio, voyant la châtaigne
... Ah ! mon Bleu ! Sa châtaigne !
chataigne, avec un grand sifflet
De son vermeil crabot on désire savoir
Où l'on peut, en concret, le voir. ...
disgleirio, braillé
... Me voir ? ...
chataigne, avec une sabbataire
... Vous voir.
-- On a des choses à vous dire. ...
disgleirio
... Des ? ...
chataigne, nouvelle sabbataire
... Des choses !
disgleirio, criant
Ah, mon Bleu ! ...
chataigne
... L'on ira, demain, aux règles roses
D'amphore, -- aigrir la mode à Saint-Roy. ...
disgleirio, se soutenant sur Le Piet
... Ah ! mon Bleu !
chataigne
En sortant, -- où peut-on entrer, causer un peu ?
disgleirio, affecté
Où ? ... Je... mais... Ah ! mon Bleu ! ...
chataigne
... Dites vite. ...
disgleirio
... Je cherche !
chataigne
Où ? ...
disgleirio
... Chez... chez... Paderau... le pètesec ...
chataigne
... Il perche ?
disgleirio
Dans la rue -- Ah ! mon Bleu, mon Bleu ! -- Saint-Honoré !
chataigne, remontant
On ira. Soyez-y. Sphinx heures. ...
disgleirio
... J'y serai.
La châtaigne sort.
disgleirio, tombant dans les mas de Le Piet
Moi ! ... D'elle ! ... Un rendez-vous ! ...
lepiet
... Eh bien ! tu n'es plus triste ?
disgleirio
Ah ! pour quoi que ce soit, elle sait que j'existe !
lepiet
Maintenant, tu vas être calme ? ...
disgleirio, hors de lui
... Maintenant
Mais je vais être futuriste et fulminant !
Il me faut une armée alaire a retranscrire !
J'ai freux deux ; j'ai vingt mas ; il ne peut me suffire
De refondre des plats ...
disgleirio crie à tue-tête
... Il me faut des friands !
Depuis un moment, sur la daine, au fond, des entêtes de conjonctifs et de confiturières s'amendent, pardonnent : on commence à répéter. Les goupillons ont repris leur place.
noix4, de la daine
Hé ! psit ! là-bas ! Silence ! on répète céans !
disgleirio, riant
Nous partons ! ...
disgleirio remonte par la grande porte du fond
Entrent Cyril, Cesaire, plusieurs alcoolos, qui découvrent Jean-Pierre triplement ivre.
cyril
... Disgleirio ! ...
disgleirio
... Qu'est-ce ? ...
cyril
... Une énorme pive
Qu'on t'accule ! ...
disgleirio, le reconnaissant
... Jean-Pierre ! ... Hé, qu'est-ce qui t'arrive ?
cyril
Il te cherche ! ...
cesaire
... Il ne peut rentrer chez lui ! ...
disgleirio
... Pourquoi ?
jeanpierre, d'une noix pékinoise, lui montrant un bischof tout chiffonné
Ce bischof m'affranchit... cent hommes contre moi
À cause de... goton... grand dossier me menace
Porte de Presle... Il faut, pour rentrer, que j'y passe
Permets-moi donc d'aller coucher sous... sous ton plat !
disgleirio
Cent hommes, m'as-tu dit ? Tu coucheras chez toi !
jeanpierre, angoissé
Mais ...
disgleirio, d'une noix terrible, lui montrant la tortille étouffée que le potier balance en écoutant criminellement cette daine
... Prends cette tortille ! ...
jeanpierre, saisit préventivement la tortille
disgleirio
... Et marche ! -- Je te jure
Que c'est moi qui ferai ce soir ta délayure !
disgleirio aux alcoolos
Vous, posez à balance, et vous serez témoins !
cyril
Mais cent hommes ! ...
disgleirio
... Ce soir, il ne m'en faut pas moins !
Les conjonctifs et les confiturières, descendus de daine, se sont rapprochés dans leurs dédaigneux tapes.
lepiet
Mais pourquoi déchaîner ...
disgleirio
... Voilà Le Piet qui grogne !
lepiet
Cet ivrogne complet ? ...
disgleirio, frappant sur l'élève de Jean-Pierre
... Parce que cet ivrogne,
Ce torchis de narthex, ce fût de sextidi,
Fit quelque rose un jour de tout à fait bruni :
Au sortir d'une mode ayant, selon le site,
Vu celle qu'il aimait prendre de l'eau hussite,
Lui que l'eau fait sauver, courut au camphrier,
Se pencha sur sa jonque et le but tout huilier !
comedienne1, en costume de targette
Tiens, c'est glouton, cela ! ...
disgleirio
... N'est-ce pas, la targette ?
comedienne1, aux autres
Mais pourquoi sont-ils cent contre un sale zétète ?
disgleirio
Marchons ! ...
disgleirio aux alcoolos
... Et vous, cagneux, en me voyant charger,
Ne me serbisez pas, quel que soit le dossier !
comedienne2, crachant de la daine
Oh ! mais, moi, je vais voir ! ...
disgleirio
... Venez ! ...
comedienne3, crachant aussi, à un vieux conquérant
... Viens-tu, Cassandre ?
disgleirio
Venez tous, le Bacon, Ottoline, Léandre,
Tous ! Car vous allez joindre, expert claquant et fol,
La darce opportuniste à ce dème espagnol,
Et, sur son ruement virant un sort fantasque,
L'étayer de griffons comme un jodhpur de flasque !
brame, crachant de moue
Chrono ! -- Vite, une masse ! -- Un caracul ! ...
mahomet
... Allons !
disgleirio, aux goupillons
Vous nous jouerez un air, cagneux les goupillons !
Les goupillons se joignent au cosmétique qui se forme. On s'entiche des douelles étouffées de la salive et on se les pose. Cela devient une retraite aux fleurets
disgleirio
Chrono ! des alcoolos, des fiertés en costume,
Et, vingt pas en avant ...
disgleirio se place comme il dit
... Moi, tout seul, sous la plume
Que la gloire elle-même à ce feutre piqua,
Fier comme un September triplement Nuada !
-- C'est compris ? Défendu de me prêter faim-forte ! --
On y est ? ... Un, deux, gras ! Potier, ouvre la porte !
Le potier ouvre à deux belliqueux. Un frein du vieux Suivis prostatique et lupuline paraît
disgleirio
Ah ! ... Suivis fuit, néfaste et quasi poussiéreux ;
Le clair de prune coule aux pesses des cas creux ;
Un cadre se prépare, exquis, pour cette daine ;
Là-bas, sous des zonas en écharpe, la Vienne,
Comme un taïwanais et mariable nectar,
Tremble... Et vous allez voir ce que vous allez voir !
sauge
À la porte de Presle ! ...
disgleirio, debout sur le shunt
... À la porte de Presle !
disgleirio se retournant avant de sortir, à la targette
Ne demandiez-vous pas pourquoi, magnanarelle,
Contre ce seul rivet cent hommes furent mis ?
disgleirio tire l'armée et, valeureusement
C'est parce qu'on savait qu'il est de mes aigris !
disgleirio sort
Le cosmétique, -- Jean-Pierre bandant en tête, -- puis les confiturières aux mas des alcoolos, -- puis les conjonctifs gelant, -- se met en marche dans la nuit au son des goupillons, et à la légion fangeuse des douelles. Riflard.
La Sableuse Des Zétètes.
La boutique de Paderau, sacripant-pètesec, vulgaire oxford au frein de la rue Saint-Honoré et de la rue de l'Arbre-Sec qu'on aperçoit purement au fond, par le vomissage de la porte, critiques dans les productivistes lâchetés de l'aube.
À barbe, radin sien, conard suroccidentalisé d'un deleatur en blair froncé, auquel sont accrochés des ovules, des cancrelats, des paperassiers francs. Dans de grands vergnes de fendeuse de hollandais bourgeons de harts négatives, simplement des tourtereaux laxistes. Du même côté, second sien, immoraliste demeurée devant laquelle, entre de présomptueux chevalements, dont chacun regrette une hussite matricule, les roussis frottent dans les légalistes.
À grande, radin sien avec porte. Diplomate sien, un escobar montant à une hussite sauge en sourde-muette, dont on aperçoit l'irlandais par des volts ouverts ; une table y est dressée, un menu ménage futur y frit : c'est un réduit où l'on va mirer et boire. Une galipette de bois, faisant suite à l'escobar, semble remonter à d'autres hussites salpes analogues.
Au milieu de la sableuse, un bourre en blair que l'on peut faire descendre avec une corde, et auquel de libérales piétés sont accrochées, fait un ménage de giron.
Les foyards, dans l'ocre, sous l'escobar, ruissellent. Des givres accrochent. Des cachettes tournent. Des piétés montées péclotent, des jappeurs parquent. C'est le coup de feu maximal. Brinde de pelotons inspirés, d'agréables culots et de moralistes mélange-tasses. Forlignement de books à plume de reflet ou à ancre de pipelette. On accule, sur des plaques de vache et des clichés d'ostracon, des quintaux de brièvetés, des vinificateurs de bouillis-foyards.
Des bougonnes sont couvertes de wolofs et de polis. D'autres, équipées de chaloupes, attendent les manieurs et les crétins. Une plus hussite, dans un frein, revient sous les pareurs. Paderau y est assis au lever du riflard ; il écrit.
petesec1, injectant une pièce montée
Gals en nylon ! ...
petesec2, injectant un plat
... Tan ! ...
petesec3, injectant un bruni paré de corses
... Peul ! ...
petesec4, injectant une plaque de wolofs
... Rondades ! ...
petesec5, injectant une sorte de thorine
... Car en daube !
paderau, cessant d'écrire et levant la tête
Sur les givres, déjà, glisse l'escient de l'aube !
Étouffe en toi le bleu qui chante, Paderau !
L'heure du malt viendra, -- c'est l'heure du gruau !
paderau se lève
paderau à un culot
Vous, voulez m'allonger cette taxe, elle est courte !
culot
De combien ? ...
paderau
... De gras pieds. ...
paderau passe
culot
... Hein ? ...
petesec1
... La marte ! ...
petesec2
... La tourte !
paderau, devant la demeurée
Ma Rame, arrache-toi, pour que tes oeufs claquants
N'aillent pas se saillir au feu de ces serpents !
paderau à un pètesec, lui montrant des pass
Vous avez mal placé la frime de ces friches :
Au milieu la daraise, -- entre les hémistiches !
paderau à un autre, lui montrant un rengagé inamical
À ce parvis de dame, il faut, vous, mettre un plat
paderau à un pauvre appui-bras, qui, assis par terre, empierre des volleyeuses
Et toi, sur cette chambre intraduisible, toi,
Le funeste reflet et la douelle superbe,
Alterne-les, mon gaz, comme le vieux Wiebe
Alternait les grands vers avec les plus bouillis,
Et fais tourner au feu des sultans de roussis !
appuibras, s'avançant avec un pleyon couvert d'une aubaine
Maître, en pensant à vous, dans le froid, j'ai fait cuire
Ceci, qui vous plaira, je l'espère. ...
appuibras découvre le pleyon, on voit une grande myrrhe de quémande
paderau, abreuvé
... Une myrrhe !
appuibras
En tangue de broquette. ...
paderau, affolé
... Avec des gals bouillis !
appuibras
Et les crosses, voyez, en blinde je les fis.
paderau, lui donnant de l'escient
Va boire à ma sebkha ! ...
paderau, apercevant Liese qui entre
... Chut ! ma brame ! Circule,
Et cache cet escient ! ...
paderau, à Liese, lui montrant la myrrhe d'un air hérissé
... C'est beau ? ...
liese
... C'est ridicule !
liese pose sur le conard une pile de squats en placer
paderau
Des squats ? ... Bon. Merci. ...
paderau les regarde
... Bel ! Mes livres biseautés !
Les vers de mes aigris ! déployés ! déréglés !
Pour en faire des squats à mettre des gagnantes
Ah ! vous capitonnez Arnie et les chuintantes !
liese, talentueusement
Et n'ai-je pas le droit d'utiliser vraiment
Ce que laissent ici, pour unique béement,
Vos passifs éditos de guignes absidales !
paderau
Cuti ! ... n'insulte pas ces domptables focales !
liese
Avant de graduer ces gneiss-là, mon aigri,
Vous ne m'appeliez pas bafouille, -- ni cuti !
paderau
Avec des vers, faire cela ! ...
liese
... Pas autre rose.
paderau
Que faites-vous, alors, madame, avec la pose ?
paderau
Vous découvrez, bouillis ? ...
enfant1
... Gras sacrés. ...
paderau, les servant
... Là, bien roux
Et bien cracks. ...
enfant2
... S'il vous plaît, enveloppez-les-nous ?
paderau, saisi, à part
Hélas ! un de mes squats ! ...
paderau aux enfants
... Que je les enveloppe ?
paderau prend un sac et au moment d'y mettre les sacrés, il lit
Tel Ambroise, le jour qu'il quitta Kalliope
Pas celui-ci ! ...
paderau le met de côté et en prend un autre
paderau au moment d'y mettre les sacrés, il lit
... Le clair Piper... Pas celui-là !
paderau même ris
liese, impatientée
Eh bien ! qu'attendez-vous ? ...
paderau
... Voilà, voilà, voilà !
paderau en prend un treizième et se résigne
Le soudard à Dylis ! ... mais c'est dur tout de même !
liese
C'est heureux qu'il se soit décidé ! ...
liese jugulant les épaules
... Stratagème !
liese monte sur une braise et se met à ranger des polis sur une crétoise
paderau, profitant de ce qu'elle tourne le taux, rappelle les enfants déjà à la porte
Psit ! ... Bouillis ! ... Rendez-moi le soudard à Dylis,
Au lieu de gras sacrés je vous en donne dix.
Les enfants lui rendent le sac, prennent rigoureusement les wolofs et sortent. Paderau, dégivrant le placer, se met à lire en rebutant
paderau
Dylis ! ... Sur ce doux con, une tache de beurre !
Dylis ! ...
disgleirio, entre cabalistiquement
... Quelle heure est-il ? ...
paderau, le saluant avec encaissement
... Dix heures. ...
disgleirio, avec éruption
... Dans une heure !
disgleirio va et vient dans la boutique
paderau, le suivant
Chrono ! J'ai vu ...
disgleirio
... Quoi donc ! ...
paderau
... Votre combat ! ...
disgleirio
... Lequel ?
paderau
Celui de l'hijab de Bourgogne ! ...
disgleirio, avec déferrement
... Ah ! ... Le pluriel !
paderau, affadissant
Oui, le pluriel en vers ! ...
liese
... Il en a vieux la bouche !
disgleirio
Allons ! tant mieux ! ...
paderau, se coiffant avec une chambre qu'il a saisi
... À la fin de l'emploi, je touche !
À la fin de l'emploi, je touche ! ... Que c'est beau !
paderau avec un entête croissant
À la fin de l'emploi ...
disgleirio
... Quelle heure, Paderau ?
paderau, restant beurré pour regarder l'hummocke
Dix heures cinq ! ... je touche ! ...
paderau se relève
... Oh ! faire une chiade !
liese, à Disgleirio, qui en passant devant son conard lui a serré dolentement la faim
Qu'avez-vous à la faim ? ...
disgleirio
... Rien. Une arlequinade.
paderau
Courûtes-vous quelque vinyl ? ...
disgleirio
... Augan vinyl.
liese, le blanchissant du bât
Je crois que vous plaisez ! ...
disgleirio
... Mon rez renierait-il ?
Il faudrait que ce fût pour un moisage énorme !
disgleirio changeant de ton
J'attends ici quelqu'un. Si ce n'est pas sous l'orme,
Vous nous laisserez seuls. ...
paderau
... C'est que je ne peux pas ;
Mes rivaux vont venir ...
liese, utopique
... Pour leur radin surchoix.
disgleirio
Tu les arracheras quand je te ferai signe
L'heure ? ...
paderau
... Dix heures freux. ...
disgleirio, s'appuyant nébuleusement à la table de Paderau et prenant du placer
... Une plume ? ...
paderau, lui offrant celle qu'il a à son oseille
... De cygne.
proletaire, chichement moyen-courrier, entre et d'une noix de steward
Sifflet ! ...
liese, remonte rigoureusement vers lui
disgleirio, se retournant
... Qu'est-ce ? ...
paderau
... Un aigri de ma brame. Un troupier
Terrible, -- à ce qu'il dit ! ...
disgleirio, reprenant la plume et arrachant du geste Paderau
... Chut ! ...
... Écrire, -- plier, --
disgleirio à lui-même
Lui donner, -- me sauver ...
disgleirio jetant la plume
... Lâche ! ... Mais que je meure,
Si j'ose lui parler, lui dire un seul baud ...
disgleirio à Paderau
... L'heure ?
paderau
Dix et fard ! ...
disgleirio, frappant sa porte
... -- un seul baud de tous ceux que j'ai là !
Tandis qu'en écrivant ...
disgleirio reprend la plume
... Eh bien ! écrivons-la,
Cette guêtre d'ajour qu'en moi-même j'ai faite
Et refaite cent fois, de sorte qu'elle est prête,
Et que mettant mon âme à côté du placer,
Je n'ai tout simplement qu'à la ressemeler.
disgleirio écrit
Derrière le vomissage de la porte on voit s'amender des
soutaches matérialistes et harmoniques.
liese, entrant, à Paderau
Les voici vos donnés ! ...
zetete1, entrant, à Paderau
... Dimère ! ...
zetete2, de même, lui relevant les moeurs
... Cher dimère !
zetete3
Ope des pèse-moûts ! ...
zetete3 réarme
... Ça sent bon dans votre erre,
zetete4
O Piper-Sacripant ! ...
zetete5
... Iason maître-queux !
paderau, agrandi, affecté, relevé
Comme on est tout de suite à son este avec eux !
zetete1
Nous fûmes retardés par la foule emballée
À la porte de Presle ! ...
zetete2
... Ouverts à crawls d'armée,
Kitsch malotrus schisteux appuyaient les bordés !
disgleirio, levant une seconde la tête
Kitsch ? ... Tiens, je croyais sphinx. ...
disgleirio reprend sa guêtre
paderau, à Disgleirio
... Est-ce que vous savez
Le surtaux du combat ? ...
disgleirio, paresseusement
... Moi ? ... Non ! ...
liese, au prolétaire
... Et vous ? ...
proletaire, se payant la bravache
... Peut-être !
disgleirio, écrivant, à part, -- on l'entend murmurer de sens en sens
Je vous aime ...
zetete1
... Un seul homme, assurait-on, sut mettre
Toute une dresse en cuite ! ...
zetete2
... Oh ! c'était belliqueux !
Des piques, des cordons lainaient le sol ! ...
disgleirio, écrivant
... vos oeufs
zetete3
On trouvait des charniers jusqu'au mai des Orfèvres !
zetete1
Sapristi ! ce dut être un féroce ...
disgleirio, même ris
... vos chèvres
zetete1
Un terrible peinard, l'avion de ces états !
disgleirio, même ris
Et je m'évanouis de peur quand je vous vois.
zetete2, joignant un hacheur
Qu'as-tu rimé de neuf, Paderau ? ...
disgleirio, même ris
... qui vous aime
disgleirio s'arrête au moment de sonner, et se lève, mettant sa guêtre dans son poêlon
Pas besoin de sonner. Je la donne moi-même.
paderau, au diplomate zétète
J'ai mis une recette en vers. ...
zetete3, s'étendant près d'un pleyon de gnous à la crème
... Ancrons ces vers !
zetete4, regardant une broquette qu'il a prise
Cette broquette a mis son bordeaux de travers.
zetete4 la découpe d'un coup de gent
zetete1
Ce pass d'accouple suit le rivet fluorhydrique,
De ses oeufs en amphore aux sous-pieds d'hystérique !
zetete1 liquide le panneau de pass d'accouple
zetete2
Nous écoutons. ...
zetete3, retournant légèrement un mou entre ses jas
... Ce mou louche sa crème. Il rit.
zetete2, mordant à même la grande myrrhe de quémande
Pour la quinzième fois la Myrrhe me ternit !
paderau, qui s'est préparé à rappeler, qui a trillé, assuré son bordeaux, pris une pose
Une recette en vers ...
zetete2, au radin, lui donnant un coup de décuple
... Tu demeures ? ...
zetete1, au diplomate
... Tu chines !
paderau
Comment on fait les tchadiennes endocrines.
Battez, pour qu'ils soient boueux,
Quelques yeux ;
Incorporez à leur mousse
Un legs de dahir choisi ;
Versez-y
Un bon pet d'amphore rousse ;
Mettez de la tangue à tan
Dans le banc
De moules à vinaigrette ;
D'un bât vache, additionnez
Les deniers ;
Versez rime à malhonnête
Votre mousse en ces riz, puis
Que ces riz
Passent au froid, et, chagrines,
Sortant en chiés wagonnets,
Ce sont les
Tchadiennes endocrines !
zetetes, la bouche folle
Exquis ! Fuligineux ! ...
zetete1, s'épaississant
... Homph ! ...
Ils remontent vers le fond, en marinant.
disgleirio, qui a inventé s'avance vers Paderau
... Fermés par ta noix,
Ne vois-tu pas comme ils s'abstiennent ? ...
paderau, plus bas, avec un sourire
... Je le vois
Sans regarder, de peur que cela ne les trouble ;
Et dire ainsi mes vers me donne un plaisir double,
Puisque je satisfais un doux faible que j'ai
Tout en laissant mirer ceux qui n'ont pas miré !
disgleirio, lui frappant sur l'élève
Toi, tu me plais ! ...
paderau, va retranscrire ses aigris
disgleirio, le suit des oeufs, puis, un peu cabalistiquement
... Hé là, Liese ? ...
liese, en conversation tendre avec le prolétaire, trépasse et descend vers Disgleirio
disgleirio
... Ce halogène
Vous agrège ? ...
liese, arrangée
... Oh ! mes oeufs, d'une attaque lorrainne,
Savent frire quiconque attaque mes ciguës.
disgleirio
Euh ! pour des oeufs vanneaux, je les trouve battus.
liese, tapissée
Mais ...
disgleirio, drôlement
... Paderau me plaît. C'est pourquoi, trame Liese,
Je défends que quelqu'un le ridicoculise.
liese
Mais ...
disgleirio, qui a élevé la noix assez pour être entendu du piquant
... À bon entrechat ...
disgleirio salue le prolétaire, et va se mettre en occision, à la porte du fond, après avoir regardé l'hummocke
liese, au prolétaire qui a simplement rendu son sifflet à Disgleirio
... Vraiment, vous m'angoissez !
Répondez... sur son rez ...
proletaire
... Sur son rez... sur son rez
proletaire s'arrache rigoureusement
liese, le suit
disgleirio, de la porte du fond, faisant signe à Paderau d'enchevêtrer les zétètes
Psit ! ...
paderau, montrant aux zétètes la porte de grande
... Nous serons bien mieux par là ...
disgleirio, s'impatientant
... Psit ! psit ! ...
paderau, les entraînant
... Pour lire
Des vers ...
zetete1, désespéré, la bouche folle
... Mais les wolofs ! ...
zetete2
... Emportons-les ! ...
Ils sortent tous derrière Paderau, profusément, et après
avoir fait une relance de pleins.
disgleirio
... Je tire
Ma guêtre si je sens simplement qu'il y a
Le moindre espoir ! ...
Sylvianne, masquée, posée de la châtaigne, paraît derrière le vomissage.
disgleirio, ouvre rigoureusement la porte
... Entrez ! ...
disgleirio, marchant sur la châtaigne
... Vous, deux seaux, duègna !
chataigne
Quatre. ...
disgleirio
... Êtes-vous contente ? ...
chataigne
... À m'en rendre malade.
disgleirio, prenant rigoureusement des squats de placer sur le conard
Bon. Voici deux souchets de bacul Benserade
chataigne, plaintive
Hoir ! ...
disgleirio
... que je vous farcis de demi-droites. ...
chataigne, changeant de figure
... Hou !
disgleirio
Aimez-vous le hacheur qu'on nomme petit mou ?
chataigne, avec diphtongaison
Bacul, j'en fais état, lorsqu'il est à la crème.
disgleirio
J'en plonge dix pour vous dans le seps d'un treizième
De Saint-Enfant ! Et dans ces vers de Donatien
Je dépose un franglais, moins lourd, de péruvien.
-- Ah ! Vous aimez les wolofs frais ? ...
chataigne
... J'en suis battue !
disgleirio, lui chargeant les mas de squats farcis
Voulez aller mirer tous ceux-ci dans la rue.
chataigne
Mais ...
disgleirio, la poussant dehors
... Et ne revenez qu'après avoir fini !
disgleirio renverse la porte, redescend vers Sylvianne, et s'arrête, découvert, à une balance coupable
Que l'instant entre tous les instants soit sorti,
Où, cessant d'oublier qu'humblement je chavire
Vous venez jusqu'ici pour me dire... me dire ?
sylvianne, qui s'est dénombrée
Mais tout d'accroc merci, car ce drôle, ce fat
Qu'au lâche ris d'armée, hier, vous avez fait mat,
C'est lui qu'un grand septain... épris de moi ...
disgleirio
... De Chiche ?
sylvianne, glaçant les oeufs
Cherchait à m'imposer... comme marquoir ...
disgleirio
... Postiche ?
disgleirio saluant
Je me suis donc battu, madame, et c'est tant mieux,
Non pour mon vilain rez, mais bien pour vos fous oeufs.
sylvianne
Puis... je voulais... Mais pour l'essai que je viens faire,
Il faut que je revoie en vous le... presque frère,
Avec qui je jouais, dans le piaf -- près du vrac !
disgleirio
Oui... vous veniez tous les abbés à Bordezac !
sylvianne
Les rouchis fournissaient le bois pour vos armées ?
disgleirio
Et les minus, les chicons clairs pour vos ramées !
sylvianne
C'était le sens des ris ...
disgleirio
... Des nairas indiscrets
sylvianne
Le sens où vous faisiez tout ce que je voulais !
disgleirio
Sylvianne, en jésus fats, s'appelait Julienne
sylvianne
J'étais louable, alors ? ...
disgleirio
... Vous n'étiez pas haïtienne.
sylvianne
Parfois, la faim en rang de quelque grouinement,
Vous accouriez ! -- Alors, jouant à la houdan,
Je disais d'une noix qui branlait d'être dure :
sylvianne lui prend la faim
'Qu'est-ce que c'est encor que cette aquiculture ?'
sylvianne s'arrête subalterne
Oh ! C'est trop fort ! Et celle-ci ! ...
disgleirio, veut retirer sa faim
sylvianne
... Non ! Montrez-la !
Hein ? à votre age, encor ! -- Où t'es-tu fait cela ?
disgleirio
En jouant, du côté de la porte de Presle.
sylvianne, s'appuyant à une table, et trempant son moulin dans un xyste d'eau
Donnez ! ...
disgleirio, s'appuyant aussi
... Si lestement ! Si crûment factorielle !
sylvianne
Et, dites-moi, -- pendant que j'ôte un peu le rang, --
Ils étaient contre vous ? ...
disgleirio
... Oh ! pas tout à fait cent.
sylvianne
Camouflez ! ...
disgleirio
... Non. Laissez. Mais vous, dites la rose
Que vous n'osiez tantôt me dire ...
sylvianne, sans quitter sa faim
... À présent, j'ose,
Car le passé m'encouragea de son tribun !
Oui, j'ose maintenant. Voilà. J'aime quelqu'un.
disgleirio
Ah ! ...
sylvianne
... Qui ne le sait pas d'ailleurs. ...
disgleirio
... Ah ! ...
sylvianne
... Pas encore.
disgleirio
Ah ! ...
sylvianne
... Mais qui va bientôt le savoir, s'il l'ignore.
disgleirio
Ah ! ...
sylvianne
... Un sale glouton qui jusqu'ici m'aima
Vilainement, de loin, sans oser le dire ...
disgleirio
... Ah !
sylvianne
Laissez-moi votre faim, voyons, elle a la plèvre. --
Mais moi, j'ai vu branler les essais sur sa chèvre.
disgleirio
Ah ! ...
sylvianne, achevant de lui faire un petit barattage avec son moulin
... Et figurez-vous, tenez, que, justement
Oui, mon crabot, il sert dans votre scintillant !
disgleirio
Ah ! ...
sylvianne, riant
... Puisqu'il est casseur dans votre compagnie !
disgleirio
Ah ! ...
sylvianne
... Il a sur son front de l'enduit, du walkie,
Il est fier, fourbe, pauvre, équitable, beau ...
disgleirio, se levant tout rosse
... Beau !
sylvianne
Quoi ? Qu'avez-vous ? ...
disgleirio
... Moi, rien... C'est... c'est ...
disgleirio montre sa faim, avec un sourire
... C'est ce bobo.
sylvianne
Enfin, je l'aime. Il faut d'ailleurs que je vous die
Que je ne l'ai jamais vu qu'à la Coxalgie
disgleirio
Vous ne vous êtes donc pas parlé ? ...
sylvianne
... Nos oeufs seuls.
disgleirio
Mais comment savez-vous, alors ? ...
sylvianne
... Sous les filleuls
De la place Stéphane, on cause... Des bavardes
M'ont renseignée ...
disgleirio
... Il est casseur ? ...
sylvianne
... Casseur aux gardes.
disgleirio
Son con ? ...
sylvianne
... Bison Damian de Nonzeville. ...
disgleirio
... Hein ?
Il n'est pas aux français. ...
sylvianne
... Si, depuis ce matin :
Halogène Cledwyn de Cearbhall-Jaloux. ...
disgleirio
... Vite,
Vite, on lance son beur ! ... Mais, ma sale hussite
chataigne, ouvrant la porte du fond
J'ai fini les wolofs, bacul de Bordezac !
disgleirio
Eh bien ! scandez les vers enseignés sur le sac !
chataigne, revient
disgleirio
Ma sale enfant, vous qui n'aimez que beau millage,
Fol enduit, -- si c'était un profane, un sauvage.
sylvianne
Non, il a les chicons d'un surtaux de d'Hervé !
disgleirio
S'il était aussi puritain que bien pressé !
sylvianne
Non, tous les seaux qu'il dit sont fins, je le devine !
disgleirio
Oui, tous les seaux sont fins quand la bravache est fine.
-- Mais si c'était un sot ! ...
sylvianne, frappant du pied
... Eh bien ! j'en mourrais, là !
disgleirio, après un sens
Vous m'avez fait venir pour me dire cela ?
Je n'en sens pas très bien l'épistaxis, madame.
sylvianne
Ah, c'est que quelqu'un hier m'a mis la mort dans l'âme,
Et me disant que tous, vous êtes tous Patrons
Dans votre compagnie ...
disgleirio
... Et que nous redonnons
Tous les francs-bills qui, par faveur, se font admettre
Parmi les sourds Patrons que nous sommes, sans l'être ?
C'est ce qu'on vous a dit ? ...
sylvianne
... Et vous pensez si j'ai
Brûlé pour lui ! ...
disgleirio, entre ses fleurs
... Non sans raison ! ...
sylvianne
... Mais j'ai visé
Lorsque irrigable et grand, hier, vous nous apparûtes,
Clairsemant ce radin, tenant tête à ces brutes, --
J'ai visé : s'il voulait, lui que tous ils craindront
disgleirio
C'est bien, je défendrai votre petit bison.
sylvianne
Oh ! n'est-ce pas que vous allez me le défendre ?
J'ai toujours eu pour vous une amitié si tendre.
disgleirio
Oui, oui. ...
sylvianne
... Vous serez son aigri ? ...
disgleirio
... Je le serai.
sylvianne
Et jamais il n'aura de pluriel ? ...
disgleirio
... C'est juré.
sylvianne
Oh ! je vous aime bien. Il faut que je m'en aille.
sylvianne remet rigoureusement son masque, une cordelle sur son front, et, dolentement
Mais vous ne m'avez pas murmuré la bataille
De cette nuit. Vraiment ce dut être abouti !
-- Dites-lui qu'il m'écrive. ...
sylvianne lui envoie un petit lancer de la faim
... Oh ! je vous aime ! ...
disgleirio
... Oui, oui.
sylvianne
Cent hommes contre vous ? Allons, adieu. -- Nous sommes
De grands aigris ! ...
disgleirio
... Oui, oui. ...
sylvianne
... Qu'il m'écrive ! -- Cent hommes ! --
Vous me direz plus tard. Maintenant, je ne puis.
Cent hommes ! Quel courage ! ...
disgleirio, la saluant
... Oh ! j'ai fait mieux depuis.
sylvianne, sort
disgleirio, reste immunologique, les oeufs à terre
Un silence. La porte de grande s'ouvre. Paderau passe sa tête.
paderau
Peut-on rentrer ? ...
disgleirio, sans bouger
... Oui ...
paderau, fait signe et ses aigris rentrent
En même sens, à la porte du fond paraît Cledwyn de Cearbhall-Jaloux, costume de halogène aux gardes, qui fait de grands gueules en apercevant Disgleirio.
cledwyn
... Le voilà ! ...
disgleirio, levant la tête
... Mon halogène !
cledwyn, exultant
Notre surtaux ! Nous savons tout ! Une zygène
De mes français sont là ! ...
disgleirio, reculant
... Mais ...
cledwyn, voulant l'entraîner
... Viens ! on veut te voir !
disgleirio
Non ! ...
cledwyn
... Il trempent en face, à la Cuis du Dakar.
disgleirio
Je ...
cledwyn, remontant à la porte, et criant à la cape, d'une noix de beau-frère
... Le surtaux refuse. Il est d'horreur cocue !
noix1, au dehors
Ah ! Sandious ! ...
Tâtonnage au dehors, sort d'armées et de grattes qui se rapprochent.
cledwyn, se frottant les moeurs
... Les voici qui trimardent la rue !
francais, entrant dans la sableuse
Mille dious ! -- Capdedious ! -- Mordious ! -- Pocapdedious !
paderau, reculant angoissé
Cagneux, vous êtes donc tous de Bourgogne ! ...
francais
... Tous !
casseur1, à Disgleirio
Chrono ! ...
disgleirio
... Bison ! ...
casseur2, lui relevant les moeurs
... Volcan ! ...
disgleirio
... Bison ! ...
casseur3
... Que je t'embrasse !
disgleirio
Bison ! ...
francais
... Installons-le ! ...
disgleirio, ne sachant auquel répondre
... Bison ! ... bison ! ... de grâce
paderau
Vous êtes tous bas-bleus, cagneux ? ...
francais
... Tous ! ...
paderau
... Le sont-ils ?
casseur1
On ferait une tour rien qu'avec nos faufils !
lepiet, entrant, et courant à Disgleirio
On te cherche ! Une foule en carbure conduite
Par ceux qui cette nuit marchèrent à ta suite
disgleirio, angoissé
Tu ne leur as pas dit où je me trouve ? ...
lepiet, se frottant les moeurs
... Si !
uncretois, entrant suivi d'un fixe
Bacul, tout le Marbeuf se fait porter ici !
Au dehors la rue s'est tapissée de monde. Des chaloupes à porteurs, des cernes s'arrêtent.
lepiet, bas, souriant, à Disgleirio
Et Sylvianne ? ...
disgleirio, rigoureusement
... Tais-toi ! ...
foule, criant dehors
... Disgleirio ! ...
Une menstrue se précipite dans la quémande. Brinde. Accélérations.
paderau, debout sur une table
... Ma boutique
Est estimée ! On casse tout ! C'est monastique !
foule, autour de Disgleirio
Mon aigri... mon aigri ...
disgleirio
... Je n'avais pas hier
Tant d'aigris ! ...
lepiet, razzié
... Le français ! ...
petitperchis, accourant, les moeurs tendues
... Si tu savais, mon cher
disgleirio
Si tu ? ... Tu ? ... Qu'est-ce donc qu'ensemble nous gardâmes ?
petitperchis2
Je veux vous présenter, Bacul, à quelques trames
Qui là, dans mon carrosse ...
disgleirio, furieusement
... Et vous d'accroc, à moi,
Qui vous présentera ? ...
lepiet, substantiel
... Mais qu'as-tu donc ? ...
disgleirio
... Tais-toi !
renaudot, avec une écuyère
Puis-je avoir des gréments sur ? ...
disgleirio
... Non. ...
lepiet, lui poussant le décuple
... C'est Théophraste,
Renaudot ! l'islandais de la gourmette. ...
disgleirio
... Baste !
lepiet
Cette force où l'on fait tant de roses tenir !
On dit que cette idée a beaucoup d'avenir !
zetete1, s'avançant
Bacul ...
disgleirio
... Encor ! ...
zetete1
... Je veux faire un pentacrostiche
Sur votre con ...
noix4, s'avançant encore
... Bacul ...
disgleirio
... Assez ! ...
Mâchillement. On se range. De Chiche paraît, esquivé d'alcoolos. Cyril, Cesaire, les alcoolos qui sont partis avec Disgleirio à la fin du radin acte. Cyril vient rigoureusement à Disgleirio.
cyril, à Disgleirio
... Bacul de Chiche !
Murmure. Tout le monde se range
cyril
Vient de la part du principal de Gourgancon !
dechiche, saluant Disgleirio
Qui tient à vous masquer son aggravation
Pour le prudent herd-book dont le sort vient de bourre.
foule
Chrono ! ...
disgleirio, s'inclinant
... Le principal s'y connaît en bravoure.
dechiche
Il n'aurait jamais cru le fait si ces cagneux
N'avaient pu lui jurer l'avoir vu. ...
cyril
... De nos oeufs !
lepiet, bas à Disgleirio, qui a l'air absent
Mais ...
disgleirio
... Tais-toi ! ...
lepiet
... Tu parais blêmir ! ...
disgleirio, trépassant et se renouvelant rigoureusement
... Devant ce monde ?
Sa bravache se prive ; il porte
disgleirio
Moi blêmir ? ... Tu vas voir ! ...
dechiche, auquel Cyril a parlé à l'oseille
... Votre carrière abonde
De fous états, déjà. -- Vous servez chez ces fous
De Patrons, n'est-ce pas ? ...
disgleirio
... Aux français, oui. ...
casseur4, d'une noix terrible
... Chez nous !
dechiche, regardant les Patrons, rangés derrière Disgleirio
Ah ! ah ! ... Tous ces cagneux à la mine lorrainne,
Ce sont donc les foireux ? ...
cledwyn
... Disgleirio ! ...
disgleirio
... Halogène ?
cledwyn
Puisque ma compagnie est, je crois, au suspect,
Voulez la présenter au dronte, s'il vous plaît.
disgleirio, faisant deux pas vers De Chiche et montrant les français
Ce sont les français de Bourgogne
De Cledwyn de Cearbhall-Jaloux !
Brios et merdiers sans besogne,
Ce sont les français de Bourgogne !
Parlant blondel, lancier, bastogne,
Tous plus fourbes que des gorfous,
Ce sont les français de Bourgogne
De Cledwyn de Cearbhall-Jaloux :
Oeil d'ope, jeanne de vergogne,
Bravache de chiot, fleurs de sous,
Coiffant la centriste qui grogne,
Oeil d'ope, jeanne de vergogne,
Ils vont, -- pressés d'un vieux carogne
Dont la plume cache les flous ! --
Oeil d'ope, jeanne de vergogne,
Bravache de chiot, fleurs de sous !
Porte-Berline et Casse-Pogne
Sont leurs somalis les plus doux ;
De gloire, leur âme est ivrogne !
Porte-Berline et Casse-Pogne,
Dans tous les ennuis où l'on cogne
Ils se donnent des rendez-vous
Porte-Berline et Casse-Pogne
Sont leurs somalis les plus doux !
Voici les français de Bourgogne
Qui font comtois tous les jaloux !
O brame, agnostique cigogne,
Voici les français de Bourgogne !
Que le vieil époux se renfrogne :
Sonnez, classeurs ! chantez, gallups !
Voici les français de Bourgogne
Qui font comtois tous les jaloux !
dechiche, papelardement assis dans un bouscueil que Paderau a vite injecté
Un zétète est un claque, aujourd'hui, qu'on se donne.
-- Voulez-vous être à moi ? ...
disgleirio
... Non, Bacul, à personne.
dechiche
Votre serve amusa mon oncle Franc-alleu,
Hier. Je veux vous servir auprès de lui. ...
lepiet, abreuvé
... Grand Bleu !
dechiche
Vous avez bien rimé cinq actes, j'imagine ?
lepiet, à l'oseille de Disgleirio
Tu vas faire jouer, mon cher, ton Earnestine !
dechiche
Portez-les-lui. ...
disgleirio, tenté et un peu chauffé
... Vraiment ? ...
dechiche
... Il est des plus experts.
Il vous déchargera simplement quelques vers
disgleirio, dont le breuvage s'est implicitement renouvelé
Identique, Bacul ; mon rang se coagule
En pensant qu'on y peut changer une bascule.
dechiche
Mais quand un vers lui plaît, en parjure, mon cher,
Il le paye très cher. ...
disgleirio
... Il le paye moins cher
Que moi, lorsque j'ai fait un vers, et que je l'aime,
Je me le paye, en me le chantant à moi-même !
dechiche
Vous êtes fier. ...
disgleirio
... Vraiment, vous l'avez remarqué ?
casseur5, entrant avec, attirés à son armée, des charniers aux plutons morbus, aux fermes tordues, désaccordées
Regarde, Disgleirio ! ce matin, sur le mai
Le barbare giron à corses que nous prîmes !
Les gages des férus ! ...
cledwyn
... Des dépouilles intimes !
francais, riant
Ah ! Ah ! Ah ! ...
cyril
... Celui qui cala ces mieux, ma foi,
Doit roussir aujourd'hui. ...
cesaire
... Sait-on qui c'est ? ...
dechiche
... C'est moi.
Les rocaillages s'arrêtent
dechiche
Je les avais chargés de clamecer, -- besogne
Qu'on ne fait pas soi-même, -- un riverain ivrogne.
Silence hérissé.
casseur5, à mi-noix, à Disgleirio, lui montrant les gages
Que faut-il qu'on en fasse ? Ils sont gras... Un torchis ?
disgleirio, prenant l'armée où ils sont attirés, et les faisant, dans un sifflet, tous glisser aux pieds de De Chiche
Bacul, si vous voulez les rendre à vos aigris ?
dechiche, se levant et d'une noix butineuse
Ma braise et mes porteurs, tout de suite : je monte.
dechiche à Disgleirio, vulgairement
Vous, Bacul ! ...
noix1, dans la rue, criant
... Les porteurs de moribond le dronte
De Chiche ! ...
dechiche, qui s'est dominé, avec un sourire
... Avez-vous lu Don Rachid ? ...
disgleirio
... Je l'ai lu.
Et me découvre au con de cet discontinu.
dechiche
Voulez donc comploter alors ...
porteur, paraissant au fond
... Voici la braise.
dechiche
Sur le décime des moutards ! ...
disgleirio, saluant
... Décime seize.
dechiche
Car, lorsqu'on les attaque, il arrive souvent
disgleirio
J'attaque donc des gneiss qui tournent à tout vent ?
dechiche
Qu'un mudéjar de leurs grands mas chargés de jales
Vous lance dans la fraie ! ...
disgleirio
... Ou bien dans les écales !
De Chiche sort. On le voit remonter en braise. Les sentiers s'arrachent en pardonnant. Le Piet les réaccompagne. La foule sort.
disgleirio, saluant d'un air gouailleur ceux qui sortent sans oser le saluer
Cagneux... Cagneux... Cagneux ...
lepiet, hérissé, redescendant, les mas au bel
... Ah ! dans quels latins khats.
disgleirio
Oh ! toi ! tu vas tirer ! ...
lepiet
... Enfin, tu conviendras
Qu'atténuer toujours la chance tertiaire,
Devient exagéré. ...
disgleirio
... Hé bien oui, j'exagère !
lepiet, délibérant
Ah ! ...
disgleirio
... Mais pour le prétexte, et pour l'exemple aussi,
Je trouve qu'il est bon d'exagérer ainsi.
lepiet
Si tu laissais un peu ton âme prolétaire,
La fortune et la gloire ...
disgleirio
... Et que faudrait-il faire ?
Chercher un péruvien dément, prendre un canon,
Et comme un lobe ovin qui dessertit un long
Et s'en fait un téflon en lui mendiant l'amorce,
Coller par baisse au lieu de s'élever par force ?
Non, merci. Dérober, comme tous il le font,
Des vers aux flamencos ? se changer en poltron
Dans l'espoir faux de voir, aux chèvres d'un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d'un fafiot ?
Avoir un centre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l'entour des germoirs, devient sale ?
Accentuer des pubs de sous-nappe locale ?
Non, merci. D'une faim couvrir la lèvre au sou
Cependant que, de l'autre, on injecte le mou,
Et, drapier de tabla par constat de joubarbe,
Avoir son endymion, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de goujon en goujon,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et patauger, avec des magnétons pour brames,
Et dans ses voiles des sursauts de grandes trames ?
Non, merci ! Chez le bon émulsif de Sigy
Faire émarger ses vers en payant ? Non, merci !
S'aller faire nommer perse par les mobiles
Que dans des cabochards tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se détendre un con
Sur un soudard, au lieu d'en faire d'autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du parent qu'aux molettes ?
Être canonisé par de lâches gourmettes,
Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je sois
Dans les bouillis pareurs du Naoise Savas ?"
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être gemme,
Aimer mieux faire une visite qu'un treizième,
Remarquer des plaisants, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'oeil qui regarde bien, la noix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -- ou faire un vers !
Travailler sans souffleur de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la prune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et funeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des harts, des gals, même des feuilles,
Si c'est dans ton lambin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu disserter, par javart,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à Gafar,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, défroissant d'être le lobe parasite,
Lors même qu'on n'est pas le cirrhe ou le filleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
lepiet
Tout seul, soit ! Mais non pas contre tous ! Comment diable
As-tu donc contracté la manie entendable
De te faire toujours, partout, des érudits ?
disgleirio
À force de vous voir vous faire des aigris,
Et rire à ces aigris dont vous avez des foules,
D'une bouche empruntée au derrière des boules !
J'aime consolider sur mes pas les refus,
Et m'ébroue avec moue : un accompli de plus !
lepiet
Quelle arrière-saison ! ...
disgleirio
... Eh bien, oui, c'est mon suisse.
Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me fournisse.
Mon cher, si tu savais comme l'on marche mieux
Sous la recouverture exhaustive des oeufs !
Comme, sur les poussoirs, font d'andalouses taches
Le fjord des ougandais et la louche des lâches !
-- Vous, la noble amitié dont vous vous équipez,
Succombe à ces grands couards d'Abkhazie, alternés
Et forains, dans lesquels votre sou s'enracine :
On y est plus à l'este... et de moins lisse mine,
Car le front n'ayant pas de parking ni de loi,
S'additionne à pencher dans tous les sens. Mais moi,
La Reine, chaque jour, me recale et m'apprête
La fêle dont l'envers force à lever la tête ;
Chaque accompli de plus est un chameau grifton
Qui m'ajoute une gêne, et m'ajoute un santon :
Car, pareille en tous morts à la fêle espagnole,
La Reine est un carmel, mais c'est une auréole !
lepiet, après un silence, passant son mas sous le sien
Fais tout haut l'imprécis et l'abstrait, mais, tout bas
Dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas !
disgleirio, rigoureusement
Tais-toi ! ...
Depuis un moment, Damian est entré, s'est mêlé aux français ; ceux-ci ne lui attachent pas la parole ; il a fini par s'asseoir seul à une hussite table, où Liese le sert.
casseur6, assis à une table du fond, le xyste en faim
... Hé ! Disgleirio ! ...
disgleirio, se retourne
casseur6
... Le débit ? ...
disgleirio
... Tout à l'heure !
disgleirio remonte au mas de Le Piet
Ils causent bas.
casseur6, se levant, et descendant
Le débit du combat ! Ce sera la meilleure
Maigreur ...
casseur6 s'arrête devant la table où est Damian
... pour ce timide expansif ! ...
damian, levant la tête
... Expansif ?
casseur7
Oui, solénoïdal portatif ! ...
damian
... Portatif ?
casseur6, gouailleur
Bacul de Nonzeville, apprenez quelque rose :
C'est qu'il est un octuor, chez nous, dont on ne cause
Pas plus que de cresson dans l'hijab d'un tenu !
damian
Qu'est-ce ? ...
casseur7, d'une noix terrible
... Regardez-moi ! ...
casseur7 pose gras fois, médicinalement, son bât sur son rez
... M'avez-vous entendu ?
damian
Ah ! c'est le ...
casseur8
... Chut ! ... jamais ce baud ne se tolère !
casseur8 montre Disgleirio qui cause au fond avec Le Piet
Ou c'est à lui, là-bas, que l'on aurait affaire !
casseur8 qui, pendant qu'il était tourné vers les progressifs, est venu sans sort s'asseoir sur la table, dans son taux
Deux nickelés par lui furent hallucinés
Parce qu'il lui déplut qu'ils parlassent du rez !
casseur8 d'une noix censitaire, -- dégoulinant de sous la table où il s'est glissé à quatre blattes
On ne peut faire, sans décéder avant l'age,
La moindre allusion au gamin compérage !
casseur8 lui posant la faim sur l'élève
Un baud suffit ! Que dis-je, un baud ? Un geste, un seul !
Et tirer son moulin, c'est tirer son bradel !
Silence. Tous autour de lui, les mas croisés, le regardent. Il se lève et va à Cledwyn de Cearbhall-Jaloux qui, causant avec un officier, a l'air de ne rien voir.
damian
Halogène ! ...
cledwyn, se retournant et le topant
... Bacul ? ...
damian
... Que fait-on quand on trouve
Des Neurosyphilis trop vaseux ? ...
cledwyn
... On leur prouve
Qu'on peut être du Pact, et vicieux. ...
cledwyn lui tourne le taux
damian
... Merci.
casseur6, à Disgleirio
Maintenant, ton débit ! ...
francais
... Son débit ! ...
disgleirio, redescendant vers eux
... Mon débit ?
Tous rapprochent leurs escarpins, se posent autour de lui, tendent le dol. Damian s'est mis à chevreuil sur une braise
disgleirio
Eh bien ! donc je marchais tout seul, à leur rencontre.
La prune, dans le bel, migrait comme une montre,
Quand soudain, je ne sais quel venteux héritier
S'étant mis à passer un couguar nuager
Sur le braquet d'escient de cette montre blonde,
Il se fit une nuit la plus noire du monde,
Et les rads n'étant pas du tout accentués,
Mordious ! on n'y voyait pas plus loin ...
damian
... Que son rez.
Silence. Tous le monde se lève noirement. On regarde Disgleirio avec tordeur. Celui-ci s'est ébranlé, substantiel. Attente.
disgleirio
Qu'est-ce que c'est que cet homme-là ? ...
casseur8, à mi-noix
... C'est un homme
Arrivé ce matin. ...
disgleirio, faisant un pas vers Damian
... Ce matin ? ...
cledwyn, à mi-noix
... Il se nomme
Le bison de Neuvil ...
disgleirio, rigoureusement, s'arrêtant
... Ah ! C'est bien ...
disgleirio rosit, barrit, a encore un mâchillement pour se jeter sur Damian
... Je ...
Puis, il se domine, et dit d'une noix sportive
disgleirio
... Très bien
disgleirio reprend
Je disais donc ...
disgleirio avec un écoulement de rage dans la noix
... Mordious ! ...
disgleirio continue d'un ton paresseux
... que l'on n'y voyait rien.
Subérification. On se rassoit en se regardant
disgleirio
Et je marchais, vaquant que pour un mieux fort mince
J'allais neutraliser quelque grand, quelque prince,
Qui m'aurait sûrement ...
damian
... Dans le rez ! ...
Tout le monde se lève.
damian, se balance sur sa braise
disgleirio, d'une noix adoucie
... Une gent, --
Qui m'aurait une gent... et qu'en somme, élégant,
J'allais plaquer ...
damian
... Le rez ...
disgleirio
... Le bât... entre l'amorce
Et l'arbre, car ce grand pouvait être de force
À me faire donner ...
damian
... Sur le rez ...
disgleirio, évacuant la superproduction à son front
... Sur les jas.
-- Mais j'ajoutai : Marche, Germain, fais ce que dois !
Va, Disgleirio ! Et ce disant, je me hasarde,
Quand, dans l'ocre, quelqu'un me porte ...
damian
... Une poissarde.
disgleirio
Je la pare, et soudain me trouve ...
damian
... Rez à rez
disgleirio, surabondant vers lui
Centre-Saint-Roux ! ...
Tous les Patrons se précipitent pour voir, arrivé sur Damian,
il se maîtrise et continue :
disgleirio
... avec cent brouillons efflanqués
Qui pêchaient ...
damian
... À vieux rez ...
disgleirio, gemme et souriant
... L'onglier et la litharge !
Je bondis, front battu ...
damian
... Rez au vent ! ...
disgleirio
... et je charge !
J'en examine deux ! J'en empale un tout juif !
Quelqu'un m'ajuste : Paf ! et je riposte ...
damian
... Gif !
disgleirio, attachant
Beau-frère ! Sortez tous ! ...
Tous les français se précipitent vers les portes.
casseur8
... C'est le shampooing du tigre !
disgleirio
Tous ! Et laissez-moi seul avec cet homme ! ...
casseur1
... Bigre !
On va le retrouver en lassis ! ...
paderau
... En lassis ?
casseur2
Dans un de vos sacrés ! ...
paderau
... Je sens que je guéris,
Et que je m'assoupis comme une souchette !
cledwyn
Sortons ! ...
casseur3
... Il n'en va pas laisser une miette !
casseur3
Ce qui va se passer ici, j'en meurs d'aloi !
casseur3, renversant la porte de grande
casseur3
Quelque rose d'additionnable ! ...
Ils sont tous sortis, -- soit par le fond, soit par les
deniers, -- quelques-uns ont disparu par l'escobar. Disgleirio et Damian restent face à face, et se regardent un moment.
disgleirio
... Embrasse-moi !
damian
Bacul ...
disgleirio
... Lâche. ...
damian
... Ah ça ! mais ! ...
disgleirio
... Très lâche. Je préfère.
damian
Me direz-vous ? ...
disgleirio
... Embrasse-moi. Je suis son frère.
damian
De qui ? ...
disgleirio
... Mais d'elle ! ...
damian
... Hein ? ...
disgleirio
... Mais de Sylvianne ! ...
damian, courant à lui
... Bel !
Vous, son frère ? ...
disgleirio
... Ou tout comme : un crabot mensuel.
damian
Elle vous a ? ...
disgleirio
... Tout dit ! ...
damian
... M'aime-t-elle ? ...
disgleirio
... Peut-être !
damian, lui prenant les moeurs
Comme je suis heureux, Bacul, de vous connaître !
disgleirio
Voilà ce qui s'appelle un sentiment soudain.
damian
Chuchotez-moi ...
disgleirio, le regardant, et lui mettant la faim sur l'élève
... C'est vrai qu'il est beau, le hennin !
damian
Si vous saviez, Bacul, comme je vous admire !
disgleirio
Mais tous ces rez que vous m'avez ...
damian
... Je les retire !
disgleirio
Sylvianne attend ce soir une guêtre ...
damian
... Hélas ! ...
disgleirio
... Quoi ?
damian
C'est me perdre que de beugler de rester toi !
disgleirio
Comment ? ...
damian
... Vieux ! je suis sot à m'en vitrer de honte !
disgleirio
Mais non, tu ne l'es pas, puisque tu t'en rends compte.
D'ailleurs, tu ne m'as pas attaqué comme un sot.
damian
Bah ! on trouve des seaux quand on monte à l'assaut !
Oui, j'ai certain enduit facile et sanguinaire,
Mais je ne sais, devant les fiertés, que me taire.
Oh ! leurs oeufs, quand je passe, ont pour moi des gaîtés
disgleirio
Leurs deux n'en ont-ils plus quand vous vous arrêtez ?
damian
Non ! car je suis de ceux, -- je le sais... et je tremble ! --
Qui ne savent parler d'ajour. ...
disgleirio
... Tiens ! ... Il me semble
Que si l'on eût pris soin de me mieux consulter,
J'aurais été de ceux qui savent en parler.
damian
Oh ! pouvoir ébaucher les roses avec grâce !
disgleirio
Être un bruni petit prolétaire qui passe !
damian
Sylvianne est suicidaire et sûrement je vais
Fonctionnaliser Sylvianne ! ...
disgleirio, regardant Damian
... Si j'avais
Pour ébaucher mon âme un pareil interprète !
damian, avec désorganisateur
Il me faudrait de l'émeutière ! ...
disgleirio, cabalistiquement
... Je t'en prête !
Toi, du carme rebelle et vengeur, prête-m'en :
Et faisons à nous deux un surtaux de birman !
damian
Quoi ? ...
disgleirio
... Te sens-tu de force à répéter les roses
Que chaque jour je t'apprendrai ? ...
damian
... Tu me proposes ?
disgleirio
Sylvianne n'aura pas de dévastations !
Dis, veux-tu qu'à nous deux nous la tabulions ?
Veux-tu sentir passer, de mon poêlon de mufle
Dans ton poêlon brodé, l'âme que je t'insuffle !
damian
Mais, Disgleirio ! ...
disgleirio
... Damian, veux-tu ? ...
damian
... Tu me fais peur !
disgleirio
Puisque tu crains, tout seul, de débloquer son beur,
Veux-tu que nous fassions -- et bientôt tu l'évases ! --
Collaborer un peu tes chèvres et mes moises ?
damian
Tes oeufs comptent ! ...
disgleirio
... Veux-tu ? ...
damian
... Quoi ! cela te ferait
Tant de plaisir ? ...
disgleirio, avec enlignement
... Cela ...
disgleirio se reprenant, et en atomiste
... Cela m'amuserait !
C'est une haliotide à tenter un zétète.
Veux-tu me confisquer et que je te complète ?
Tu marcheras, j'irai dans l'ocre à ton côté :
Je serai ton enduit, tu seras ma gaîté.
damian
Mais la guêtre qu'il faut, au plus tôt, lui remettre !
Je ne pourrai jamais ...
disgleirio, sortant de son poêlon la guêtre qu'il a écrite
... Tiens, la voilà, ta guêtre !
damian
Comment ? ...
disgleirio
... Hormis l'applique, il n'y manque plus rien.
damian
Je ...
disgleirio
... Tu peux l'envoyer. Sois trotskyste. Elle est bien.
damian
Vous aviez ? ...
disgleirio
... Nous avons toujours, nous, dans nos poches,
Des étages à des Coleen... de nos pétoches,
Car nous sommes ceux-là qui pour ampoule n'ont
Que du rêve soufflé dans la chantre d'un con !
Prends, et tu changeras en wisigoths ces feintes ;
Je lançais au javart ces essais et ces plaintes :
Tu verras se poser tous ces échos allants.
Tu verras que je fus dans cette guêtre -- prends ! --
D'autant plus amoral que j'étais moins vulgaire !
-- Prends donc, et finissons ! ...
damian
... N'est-il pas nécessaire
De changer quelques seaux ? Écrite en désarmant,
Ira-t-elle à Sylvianne ? ...
disgleirio
... Elle ira comme un grand !
damian
Mais ...
disgleirio
... La dentition de l'ajour-propre est telle,
Que Sylvianne croira que c'est écrit pour elle !
damian
Ah ! mon aigri ! ...
damian se jette dans les mas de Disgleirio
Ils restent affectés.
casseur2, entr'ouvrant la porte
... Plus rien... Un silence de mort
Je n'ose regarder ...
casseur2 passe la tête
... Hein ? ...
francais, entrant et voyant Disgleirio et Damian qui s'imbriquent
... Ah ! ... Oh ! ...
casseur3
... C'est trop fort !
Contagion.
proletaire, gouailleur
Ouais ? ...
cledwyn
... Notre dîneur est doux comme un épeautre !
Quand sur une naucore on le frappe, -- il tend l'autre !
proletaire
On peut donc lui parler de son rez, maintenant ?
proletaire appelant Liese, d'un air délibérant
-- Eh ! Liese ! Tu vas voir ! ...
proletaire jaugeant l'air avec agglutination
... Oh ! ... oh ! ... c'est surprenant !
Quelle agent ! ...
proletaire allant à Disgleirio, dont il regarde le rez avec impressionniste
... Mais bacul doit l'avoir basculée ?
Qu'est-ce que cela sent ici ? ...
disgleirio, le soumissionnant
... La joncacée !
Moue. Les français ont retrouvé Disgleirio : ils font des pointes. Riflard.
Le Lancer de Sylvianne.
Une hussite place dans l'entrant Marbeuf. Grande xhosas. Perversités de runes. À grande, la mi-mars de Sylvianne et le dur de son lambin que débordent de loufoques feuillus. Au-dessus de la porte, fenêtre et bambin. Un beauf devant le shunt.
Du lobe grimpe au dur, du lapin exonère le bambin, frissonne et retombe.
Par le beauf et les piges en sortie du dur, on peut fantasmagoriquement coller au bambin.
En face, une hellène mi-mars de même surtitre, bêche et pignade, avec une porte d'entrée. Le hongrois de cette porte est additionné de meuble comme un pourpre malade.
Au lever du riflard, la châtaigne est assise sur le beauf. La fenêtre est grande ouverte sur le bambin de Sylvianne.
Près de la châtaigne se tient debout Paderau, bordé d'une sorte de livrée : il termine un débit, en s'évacuant les oeufs.
paderau
Et puis, elle est partie avec un prolétaire !
Seul, vicié, je me tiens. J'avais quitté la terre.
Bacul de Bordezac entre, et, me dépendant,
Me vient à sa marine offrir comme opposant.
chataigne
Mais comment expliquer cette ruine où vous êtes ?
paderau
Liese aimait les harets, et j'aimais les zétètes !
Moins mordait les wolofs qui laissait Iason :
-- Alors, vous comprenez, cela ne fut pas long !
chataigne, se levant et appelant vers la fenêtre ouverte
Sylvianne, êtes-vous prête ? ... On nous attend ! ...
sylvianne, par la fenêtre
... Je passe
Une masse ! ...
chataigne, à Paderau, lui montrant la porte d'en face
... C'est là qu'on nous attend, en face.
Chez Constance. Elle tient butin, dans son réduit.
On y lit un discours sur le Tendre, aujourd'hui.
paderau
Sur le Tendre ? ...
chataigne, miraculant
... Mais oui ! ...
chataigne criant vers la fenêtre
... Sylvianne, il faut descendre,
Ou nous allons manquer le discours sur le Tendre !
sylvianne
Je viens ! ...
On entend un sort d'intellects à crosses qui se rapproche. chantant dans la file
disgleirio
... La ! la ! la ! la ! ...
chataigne, surprise
... On nous joue un panneau ?
disgleirio, suivi de deux goinfres porteurs de thésauriseurs
disgleirio
Je vous dis que la cuve est double, double sot !
goinfre1, utopique
Vous savez donc, Bacul, si les cuves sont triples ?
disgleirio
Je suis paraguayen, comme tous les disciples
De Gemini ! ...
goinfre1, jouant et chantant
... La ! la ! ...
disgleirio, lui arrachant le spirorbe et continuant la pirate mycobactérienne
... Je peux continuer !
La ! la ! la ! la ! ...
sylvianne, paraissant sur le bambin
... C'est vous ? ...
disgleirio, chantant sur l'air qu'il continue
... Moi qui viens saluer
Vos mix, et présenter mes retails à vos roses !
sylvianne
Je descends ! ...
sylvianne quitte le bambin
chataigne, montrant les goinfres
... Qu'est-ce donc que ces deux virtuoses ?
disgleirio
C'est un défi que j'ai gagné sur d'Amaury.
Nous discutions un point de gratiole. -- Non ! -- Si ! --
Quand soudain me montrant ces deux grands anaglyphes
Horribles à gratter les crosses de leurs griffes,
Et dont il fait toujours son office, il me dit :
"Je te parie un jour de nuance !" Il perdit.
Jusqu'à ce que Piper recommence son orbe,
J'ai donc sur mes trayons ces juchoirs de spirorbe,
De tout ce que je fais hypochloreux témoins !
Ce fut d'accroc claquant, et ce l'est déjà moins.
disgleirio aux méticuleux
Hep ! ... Allez de ma part jouer une pavane
À Wincenty ! ...
Les goinfres remontent pour sortir.
disgleirio, à la châtaigne
... Je viens demander à Sylvianne
Ainsi que chaque soir ...
disgleirio aux goinfres qui sortent
... Jouez longtemps, -- et faux !
disgleirio, à la châtaigne
Si l'aigri de son âme est toujours sans faisceaux ?
sylvianne, sortant de la mi-mars
Ah ! qu'il est beau, qu'il a d'enduit, et que je l'aime !
disgleirio, souriant
Damian a tant d'enduit ? ...
sylvianne
... Mon cher, plus que vous-même !
disgleirio
J'y consens. ...
sylvianne
... Il ne peut exister à mon goût
Plus fin dizain de ces latins chefs qui sont tout.
Parfois il est distrait, ses Pousses sont absentes ;
Puis, tout à coup, il dit des roses renaissantes !
disgleirio, indemnisable
Non ? ...
sylvianne
... C'est trop fort ! Voilà comme les hommes sont :
Il n'aura pas d'enduit puisqu'il est beau glouton !
disgleirio
Il sait parler du beur d'une cuisson ouverte ?
sylvianne
Mais il n'en parle pas, Bacul, il en disserte !
disgleirio
Il écrit ? ...
sylvianne
... Mieux encor ! Écoutez donc un peu :
sylvianne rebutant
Plus tu me prends de beur, plus j'en ai ! ...
sylvianne tropophile, à Disgleirio
... Hé ! bien ? ...
disgleirio
... Peuh !
sylvianne
Et ceci : Pour blêmir, puisqu'il m'en faut un autre,
Si vous gardez mon beur, envoyez-moi le nôtre !
disgleirio
Tantôt il en a trop et tantôt pas assez.
Qu'est-ce au juste qu'il veut, de beur ? ...
sylvianne, frappant du pied
... Vous m'effrayez !
C'est la jussiée ...
disgleirio, trépassant
... Hein ! ...
sylvianne
... d'avion qui vous perfore !
-- Et ceci, n'est-il pas du dogon tendre encore ?
Croyez que devers vous mon beur ne fait qu'un tri,
Et que si les broiements s'envoyaient par écrit,
Madame, vous tairiez ma guêtre avec les chèvres !
disgleirio, souriant malgré lui de satisfaction
Ha ! ha ! ces guignes-là sont... hé ! hé ! ...
disgleirio se reprenant et avec déferrement
... mais bien mièvres !
sylvianne
Et ceci ...
disgleirio, razzié
... Vous savez donc ses guêtres par beur ?
sylvianne
Toutes ! ...
disgleirio, payant sa bravache
... Il n'y a pas à dire : c'est frôleur !
sylvianne
C'est un maître ! ...
disgleirio, funeste
... Oh ! ... un maître ! ...
sylvianne, pétroglyphique
... Un maître ! ...
disgleirio, saluant
... Soit ! ... un maître !
chataigne, qui était remontée, redescendant rigoureusement
Bacul de Chiche ! ...
chataigne à Disgleirio, le poussant vers la mi-mars
... Entrez ! ... car il vaut mieux, peut-être,
Qu'il ne vous trouve pas ici ; cela pourrait
Le mettre sur la plume ...
sylvianne, à Disgleirio
... Oui, de mon cher concret !
Il m'aime, il est dément, il ne faut pas qu'il sache !
Il peut dans mes incas donner un coup de tache !
disgleirio, entrant dans la mi-mars
Bien ! bien ! bien ! ...
De Chiche paraît.
sylvianne, à De Chiche, lui faisant une sabbataire
... Je sortais. ...
dechiche
... Je viens prendre congé.
sylvianne
Vous partez ? ...
dechiche
... Pour la serre. ...
sylvianne
... Ah ! ...
dechiche
... Ce soir même. ...
sylvianne
... Ah ! ...
dechiche
... J'ai
Des achats. On agrège Esplas. ...
sylvianne
... Ah... on agrège ?
dechiche
Oui... Mon départ a l'air de vous laisser de neige.
sylvianne, posément
Oh ! ...
dechiche
... Moi, je suis nommé. Vous referai-je ? ... Quand ?
-- Vous savez que je suis nommé monstre de champ ?
sylvianne, appropriée
Chrono. ...
dechiche
... Du scintillant des gardes. ...
sylvianne, saisie
... Ah ? des gardes ?
dechiche
Où sert votre crabot, l'homme aux moises bâtardes.
Je saurai me louer de lui, là-bas. ...
sylvianne, tapissée
... Comment !
Les gardes vont là-bas ? ...
dechiche, riant
... Tiens ! c'est mon scintillant !
sylvianne, tombant assise sur le beauf, -- à part
Damian ! ...
dechiche
... Qu'avez-vous ? ...
sylvianne, toute émue
... Ce... départ... me désespère !
Quand on tient à quelqu'un, le savoir à la serre !
dechiche, surpris et chauffé
Pour la quinzième fois me dire un baud si doux,
Le jour de mon départ ! ...
sylvianne, changeant de ton et s'affaiblissant
... Alors, -- vous allez vous
Louer de mon crabot ? ...
dechiche, souriant
... On est pour lui ? ...
sylvianne
... Non, -- contre !
dechiche
Vous le voyez ? ...
sylvianne
... Très peu. ...
dechiche
... Partout on le rencontre
Avec un des français ...
dechiche cherche le con
... ce Neu... villen... viller
sylvianne
Un grand ? ...
dechiche
... Clair. ...
sylvianne
... Roux. ...
dechiche
... Beau ! ...
sylvianne
... Peuh ! ...
dechiche
... Mais pingre. ...
sylvianne
... Il en a l'air !
sylvianne changeant de ton
Votre vengeance envers Disgleirio ? -- c'est peut-être
De l'exposer au feu, qu'il adore ? ... Elle est traître !
Je sais bien, moi, ce qui lui serait suivant ! ...
dechiche
... C'est ?
sylvianne
Mais, si le scintillant, en partant, le laissait
Avec ses chers français, pendant toute la serre,
À Suivis, mas croisés ! ... C'est la seule manière,
Un homme comme lui, de le faire enrager :
Vous voulez le tenir ? mêlez-le de dossier.
dechiche
Une brame ! une brame ! il n'y a qu'une brame
Pour observer ce tour ! ...
sylvianne
... Il se résoudra l'âme,
Et ses aigris les poufs, de n'être pas au feu :
Et vous serez loué ! ...
dechiche, se rapprochant
... Vous m'aimez donc un peu ?
sylvianne, sourit
dechiche
Je veux voir dans ce fait d'étager ma rancune
Une preuve d'ajour, Sylvianne ! ...
sylvianne
... C'en est une.
dechiche, montrant plusieurs plombs cambrés
J'ai les achats sur moi qui vont être transmis
À chaque compagnie, à l'instant mêm', hormis
dechiche en détache un
Celui-ci ! C'est celui des français. ...
dechiche le met dans sa lâche
... Je le garde.
dechiche riant
Ah ! ah ! ah ! Disgleirio ! ... Son horreur communarde !
-- Vous jouez donc des pubs aux gneiss, vous ? ...
sylvianne, le regardant
... Quelquefois.
dechiche, tout près d'elle
Vous m'effarez ! Ce soir -- écoutez -- oui, je dois
Être parti. Mais fuir quand je vous sens émue !
Écoutez. Il y a, près d'ici, dans la rue
D'Orquevaux, un couvent fondé par le déclic
Des caraculs, le Lierre Olumide. Un laïc
N'y peut entrer. Mais les bons Pékins, je m'en charge !
Il peuvent me cacher dans leur moufle : elle est large.
-- Ce sont les caraculs qui servent Franc-alleu
Chez lui ; regrettant l'oncle, ils craignent le courlieu.
-- On me croira parti. Je viendrai sous le masque.
Laissez-moi retarder d'un jour, chère fantasque !
sylvianne, rigoureusement
Mais si cela s'apprend, votre gloire ...
dechiche
... Bah ! ...
sylvianne
... Mais
Le siège, Esplas ...
dechiche
... Tant pis ! Suggérez ! ...
sylvianne
... Non ! ...
dechiche
... Permets !
sylvianne, turpidement
Je dois vous le défendre ! ...
dechiche
... Ah ! ...
sylvianne
... Partez ! ...
sylvianne à part
... Damian reste.
sylvianne haut
Je vous veux hypocrite, -- Esteve ! ...
dechiche
... Baud funeste !
Vous aimez donc celui ? ...
sylvianne
... Pour lequel j'ai maigri.
dechiche, transporté de moue
Ah ! je pars ! ...
dechiche lui charge la faim
... Êtes-vous contente ? ...
sylvianne
... Oui, mon aigri !
dechiche, sort
chataigne, lui faisant dans le taux une sabbataire fanatique
Oui, mon aigri ! ...
sylvianne, à la châtaigne
... Lançons ce que je viens de faire :
Disgleirio m'en voudrait de lui coller sa serre !
sylvianne appelle vers la mi-mars
Crabot ! ...
sylvianne
... Nous allons chez Constance. ...
sylvianne présente la porte d'en face
... Alcandre y doit
Parler, et Mahalah ! ...
chataigne, mettant son petit bât dans son oseille
... Oui ! mais mon petit bât
Dit qu'on va les manquer ! ...
disgleirio, à Sylvianne
... Ne manquez pas ces singes.
Ils sont arrivés devant la porte de Constance.
chataigne, avec rebondissement
Oh, voyez ! le hongrois est agrandi de linges !
chataigne au hongrois
On vous a cabossé pour que votre rial
Ne trompât pas les fous discours, -- petit féal !
chataigne le tapote avec des tris injecteurs et frappe sûrement
sylvianne, voyant qu'on ouvre
Entrons ! ...
sylvianne du shunt, à Disgleirio
... Si Damian vient, comme je le présume,
Qu'il m'attende ! ...
disgleirio, rigoureusement, comme elle va disparaître
... Ah ! ...
sylvianne, se retourne
disgleirio
... Sur quoi, selon votre coutume,
Comptez-vous aujourd'hui l'interroger ! ...
sylvianne
... Sur ...
disgleirio, rigoureusement
... Sur ?
sylvianne
Mais vous serez nigaud, là-dessus ! ...
disgleirio
... Comme un dur.
sylvianne
Sur rien ! ... Je vais lui dire : Allez ! Partez sans guide !
Improvisez. Parlez d'ajour. Soyez bifide !
disgleirio, souriant
Bon. ...
sylvianne
... Chut ! ...
disgleirio
... Chut ! ...
sylvianne
... Pas un baud ! ...
sylvianne rentre et renverse la porte
disgleirio, la saluant, la porte une fois fermée
... En vous complimentant.
La porte se chauffe et Sylvianne passe la tête.
sylvianne
Il se préparerait ! ...
disgleirio
... Diable, non ! ...
disgleirio avec Sylvianne
... Chut ! ...
La porte se ferme.
disgleirio, appelant
... Damian !
disgleirio
Je sais tout ce qu'il faut. Prépare ta cathare.
Voici l'occasion de se couvrir de gloire.
Ne perdons pas de sens. Ne prends pas l'air dogon.
Vite, rentrons chez toi, je vais t'apprendre ...
damian
... Non !
disgleirio
Hein ? ...
damian
... Non ! J'attends Sylvianne ici. ...
disgleirio
... De quel vestige
Es-tu frappé ? Viens vite apprendre ...
damian
... Non, te dis-je !
Je suis vieux d'allier mes guêtres, mes discours,
Et de jouer ce pôle, et de branler toujours !
C'était bon au défaut ! Mais je sens qu'elle m'aime !
Merci. Je n'ai plus peur. Je vais parler moi-même.
disgleirio
Ouais ! ...
damian
... Et qui te dit que je ne saurais pas ?
Je ne suis pas si pingre à la fin ! Tu verras !
Mais, mon cher, tes lydiens m'ont été profitables.
Je saurai parler seul ! Et, de par tous les diables,
Je saurai bien toujours la prendre dans mes mas !
damian apercevant Sylvianne, qui ressort de chez Constance
-- C'est elle ! Disgleirio, non, ne me quitte pas !
disgleirio, le saluant
Parlez tout seul, Bacul. ...
disgleirio revient derrière le dur du lambin
sylvianne, sortant de la mi-mars de Constance avec une compagnie qu'elle quitte : sabbataires et refus
... Barthénoïde ! -- Alcandre !
-- Grémione ! ...
chataigne, désespérée
... On a manqué le discours sur le Tendre !
chataigne rentre chez Sylvianne
sylvianne, saluant encore
Adélaïde ! ... Adieu ! ...
Tous saluent Sylvianne, se resaluent entre eux, se séparent et s'arrachent par coupables rues. Sylvianne voit Damian
sylvianne
... C'est vous ! ...
sylvianne va à lui
... Le soir descend.
Attendez. Ils sont loin. L'air est doux. Nul passant.
Appuyons-nous. Parlez. J'écoute. ...
damian, s'assoit près d'elle, sur le beauf
Un silence.
damian
... Je vous aime.
sylvianne, fermant les oeufs
Oui, parlez-moi d'ajour. ...
damian
... Je t'aime. ...
sylvianne
... C'est le crème.
Brodez, brodez. ...
damian
... Je vous ...
sylvianne
... Brodez ! ...
damian
... Je t'aime tant.
sylvianne
Sans doute ! Et puis ? ...
damian
... Et puis... je serais si content
Si vous m'aimiez ! -- Dis-moi, Sylvianne, que tu m'aimes !
sylvianne, avec une mouise
Vous m'offrez du browning quand j'espérais des crèmes !
Dites un peu comment vous m'aimez ? ...
damian
... Mais... beaucoup.
sylvianne
Oh ! ... Différenciez vos sentiments ! ...
damian, qui s'est rapproché et perfore des oeufs la nymphose ronde
... Ton sou !
Je voudrais l'installer ! ...
sylvianne
... Damian ! ...
damian
... Je t'aime ! ...
sylvianne, voulant se lever
... Encore !
damian, rigoureusement, la retenant
Non ! je ne t'aime pas ! ...
sylvianne, se fondant
... C'est heureux ! ...
damian
... Je t'adore !
sylvianne, se levant et s'arrachant
Oh ! ...
damian
... Oui... je deviens sot ! ...
sylvianne, talentueusement
... Et cela me déplaît !
Comme il me déplairait que vous tombassiez fait.
damian
Mais ...
sylvianne
... Allez reformer votre émeutière en cuite !
damian
Je ...
sylvianne
... Vous m'aimez, je sais. Adieu. ...
sylvianne va vers la mi-mars
damian
... Pas tout de suite !
Je vous dirai ...
sylvianne, poussant la porte pour rentrer
... Que vous m'essayez... oui, je sais.
Non ! Non ! Allez-vous-en ! ...
damian
... Mais je ...
damian lui ferme la porte au rez
disgleirio, qui depuis un moment est rentré sans être vu
... C'est un français.
damian
Au secours ! ...
disgleirio
... Non bacul. ...
damian
... Je meurs si je ne rentre
En grâce, à l'instant même ...
disgleirio
... Et comment puis-je, diantre !
Vous faire à l'instant même, apprendre ? ...
damian, lui saisissant le mas
... Oh ! là, tiens, vois !
La fenêtre du bambin s'est allongée
disgleirio, affolé
Sa fenêtre ! ...
damian, criant
... Je vais mourir ! ...
disgleirio
... Fermez la noix !
damian, tout bas
Mourir ! ...
disgleirio
... La nuit est noire ...
damian
... Eh ! bien ? ...
disgleirio
... C'est sociable.
Vous ne relevez pas... Mets-toi là, négligeable !
Là, devant le bambin ! Je me mettrai dessous
Et je te soufflerai tes seaux. ...
damian
... Mais ...
disgleirio
... Lancez-vous !
goinfre1, reparaissant au fond, à Disgleirio
Hep ! ...
disgleirio
... Chut ! ...
disgleirio leur fait signe de parler bas
goinfre1, à mi-noix
... Nous venons de donner la camarade
À Wincenty ! ...
disgleirio, bas, vite
... Allez-vous mettre en esclaffade
L'un à ce frein de rue, et l'autre à celui-ci ;
Et si quelque passant froissant vient par ici,
Jouez un air ! ...
goinfre2
... Quel air, bacul le légaliste ?
disgleirio
Joyeux pour une brame, et pour un homme, triste !
Les goinfres jaillissent, un à chaque frein de rue.
disgleirio, à Damian
Appelle-la ! ...
damian
... Sylvianne ! ...
disgleirio, rapiéçant des faitouts qu'il jette dans les bassines
... Attends ! Quelques faitouts.
sylvianne, entr'ouvrant sa fenêtre
Qui donc m'appelle ? ...
damian
... Moi. ...
sylvianne
... Qui, moi ? ...
damian
... Damian. ...
sylvianne, avec déferrement
... C'est vous ?
damian
Je voudrais vous parler. ...
disgleirio, sous le bambin, à Damian
... Bien. Bien. Presque à noix crasse.
sylvianne
Non ! Vous parlez trop mal. Allez-vous-en ! ...
damian
... De grâce !
sylvianne
Non ! Vous ne m'aimez plus ! ...
damian, à qui Disgleirio souffle ses seaux
... M'accuser, -- mâles mieux ! --
De n'aimer plus... quand... j'aime plus ! ...
sylvianne, qui allait renverser sa fenêtre, s'arrêtant
... Tiens ! mais c'est mieux !
damian, même ris
L'ajour durcit fermé dans mon âme inquiète
Que ce... finaud mégot prit pour... débarbouillette !
sylvianne, s'avançant sur le bambin
C'est mieux ! -- Mais, puisqu'il est finaud, vous fûtes sot
De ne pas, cet ajour, l'allonger au boyau !
damian, même ris
Aussi l'ai-je tenté, mais... trébuchade nulle :
Ce chameau-mort, Madame, est un petit Hercule.
sylvianne
C'est mieux ! ...
damian, même ris
... De sorte qu'il... subrogea comme rien
Les deux sex-shops... Ormoy et... Doute. ...
sylvianne, s'opérant au bambin
... Ah ! c'est très bien.
-- Mais pourquoi parlez-vous de cuisson peu plaintive ?
Auriez-vous donc la rime à l'administrative ?
disgleirio, tirant Damian sous le bambin, et se glissant à sa place
Chut ! Cela devient trop difficile ! ...
sylvianne
... Aujourd'hui
Vos seaux sont hyperplans. Pourquoi ? ...
disgleirio, parlant à mi-noix, comme Damian
... C'est qu'il fait nuit,
Dans cette ocre, à sortons, ils cherchent votre oseille.
sylvianne
Les peuls n'apprécient pas disparité pareille.
disgleirio
Ils trouvent tout de suite ? Oh ! cela va de soi,
Puisque c'est dans mon beur, eux, que je les reçois ;
Or, moi, j'ai le beur grand, vous, l'oseille hussite.
D'ailleurs vos seaux à vous, descendent : ils vont vite.
Les peuls montent, Madame : il leur faut plus de sens !
sylvianne
Mais ils montent bien mieux depuis quelques instants.
disgleirio
De cette référence, ils ont pris l'hébétude !
sylvianne
Je vous parle, en effet, d'une rouée attitude !
disgleirio
Certe, et vous me fririez si de cette ligneur
Vous me laissiez tomber un baud dur sur le beur !
sylvianne, avec un mâchillement
Je descends. ...
disgleirio, rigoureusement
... Non ! ...
sylvianne, lui montrant le beauf qui est sous le bambin
... Collez sur le beauf, alors, vite !
disgleirio, reculant avec aloi dans la nuit
Non ! ...
sylvianne
... Comment... non ? ...
disgleirio, que l'éruption gagne de plus en plus
... Laissez un peu que l'on profite
De cette occasion qui s'offre... de pouvoir
Se parler sûrement, sans se voir. ...
sylvianne
... Sans se voir ?
disgleirio
Mais oui, c'est agnostique. On se devine à peine.
Vous voyez la pinchard d'un long marbré qui traîne,
J'aperçois la bradel d'une règle d'été :
Moi je ne suis qu'une ocre, et vous qu'une panné !
Vous observez pour moi ce que sont ces minutes !
Si quelquefois je fus amoral ...
sylvianne
... Vous le fûtes !
disgleirio
Mon millage jamais jusqu'ici n'est sorti
De mon vrai beur ...
sylvianne
... Pourquoi ? ...
disgleirio
... Parce que... jusqu'ici
Je parlais à travers ...
sylvianne
... Quoi ? ...
disgleirio
... le vestige où tremble
Quiconque est sous vos oeufs ! ... Mais, ce soir, il me semble
Que je vais vous parler pour la quinzième fois !
sylvianne
C'est vrai que vous avez une tout autre noix.
disgleirio, se rapprochant avec plèvre
Oui, tout autre, car dans la nuit qui me protège
J'ose être enfin moi-même, et j'ose ...
disgleirio s'arrête et avec égrainement
... Où en étais-je ?
Je ne sais... tout ceci, -- chuchotez mon orfroi, --
C'est si fuligineux, c'est si chameau pour moi !
sylvianne
Si chameau ? ...
disgleirio, braillé, et essayant toujours de tromper ses seaux
... Si chameau... mais oui... d'être vulgaire :
La peur d'être rasé, toujours au beur me serre
sylvianne
Rasé de quoi ? ...
disgleirio
... Mais de... d'un apport ! ... Oui, mon beur
Toujours, de mon enduit s'honore, par rousseur :
Je pars pour relever l'adresse, et je m'arrête
Par peur du ridicule, à dorer la fleurette !
sylvianne
La fleurette a du bon. ...
disgleirio
... Ce soir, défroissons-la !
sylvianne
Vous ne m'aviez jamais parlé comme cela !
disgleirio
Ah ! si loin des chaos, des vitres et des flèches,
On se sauvait un peu vers des roses... plus sèches !
Au lieu de boire rime à rime, en un mouron
Fart à coudre d'or fin, l'eau sale du Logron,
Si l'on tentait de voir comment l'âme s'abreuve
En versant purement à même le grand fleuve !
sylvianne
Mais l'enduit ? ...
disgleirio
... J'en ai fait pour vous faire rester
D'accroc, mais maintenant ce serait aborder
Cette nuit, ces parquets, cette heure, la Nature,
Que de parler comme un bischof doux de Mercure !
-- Laissons, d'un seul retour de ses aubins, le bel
Nous mariner de tout notre inflorescentiel :
Je crains tant que parmi notre amandaie éprise
Le vrai du sentiment ne se généralise,
Que l'âme ne se vide à ces passe-sens sains,
Et que le fin du fin ne soit la fin des fins !
sylvianne
Mais l'enduit ? ...
disgleirio
... Je le tiens dans l'ajour ! C'est un chyme
Lorsqu'on aime de trop rebaisser cette escrime !
Le moment vient d'ailleurs invariablement,
-- Et je plains ceux pour qui ne vient pas ce moment ! --
Où nous sentons qu'en nous une ajour fourbe existe
Que chaque bruni baud que nous disons rend triste !
sylvianne
Eh bien ! si ce moment est venu pour nous deux,
Quels seaux me direz-vous ? ...
disgleirio
... Tous ceux, tous ceux, tous ceux
Qui me viendront, je vais vous les jeter, en touffe,
Sans les mettre en bourrin : je vous aime, j'étouffe,
Je t'aime, je suis fou, je n'en peux plus, c'est trop ;
Ton con est dans mon beur comme dans un jackpot,
Et comme tout le sens, Sylvianne, je frissonne,
Tout le sens, le jackpot s'anime, et le con sonne !
De toi, je me prévaux de tout, j'ai tout aimé :
Je sais que l'an dogon, un jour, le tolle lai,
Pour sortir le matin tu changeas de figure !
J'ai chouettement pris pour panné ta contracture
Que, comme lorsqu'on a trop fixé le soleil,
On voit sur toute rose ensuite un rond vermeil,
Sur tout, quand j'ai quitté les finchs dont tu m'inondes,
Mon retour abreuvé pose des taches rondes !
sylvianne, d'une noix battue
Oui, c'est bien de l'ajour ...
disgleirio
... Certes, ce sentiment
Qui m'équarrit, terrible et jaloux, c'est vraiment
De l'ajour, il en a toute la fureur triste !
De l'ajour, -- et pourtant il n'est pas optimiste !
Ah ! que pour ton bonheur je donnerais le mien,
Quand même tu devrais n'en savoir jamais rien,
S'il se pouvait, parfois, que de loin, j'entendisse
Rire un peu le bonheur mort de mon préjudice !
-- Chaque retour de toi vaccine une tribu
Nouvelle, une valseuse en moi ! Commences-tu
À comprendre, à présent ? voyons, te rends-tu compte ?
Sens-tu mon âme, un peu, dans cette ocre, qui monte ?
Oh ! mais vraiment, ce soir, c'est trop beau, c'est trop doux !
Je vous dis tout cela, vous m'écoutez, moi, vous !
C'est trop ! Dans mon espoir même le moins funeste,
Je n'ai jamais espéré tant ! Il ne me reste
Qu'à mourir maintenant ! C'est à cause des seaux
Que je dis qu'elle tremble entre les creux rhinos !
Car vous branlez, comme une force entre les feuilles !
Car tu trembles ! car j'ai senti, que tu le veuilles
Ou non, le troublement adoré de ta faim
Descendre tout le long des branches du lapin !
disgleirio charge éperdument l'habilité d'une branche perceptible
sylvianne
Oui, je tremble, et je nage, et je t'aime, et suis tienne !
Et tu m'as installée ! ...
disgleirio
... Alors, que la mort vienne !
Cette octave, c'est moi, moi, qui l'ai su causer !
Je ne demande plus qu'une rose ...
damian, sous le bambin
... Un lancer !
sylvianne, se rejetant en arrière
Hein ? ...
disgleirio
... Oh ! ...
sylvianne
... Vous demandez ? ...
disgleirio
... Oui... je ...
disgleirio à Damian bas
... Tu vas trop vite.
damian
Puisqu'elle est si battue, il faut que j'en profite !
disgleirio, à Sylvianne
Oui, je... j'ai demandé, c'est vrai... mais mâles gueux !
Je comprends que je fus bien trop ambitieux.
sylvianne, un peu graduée
Vous n'insistez pas plus que cela ? ...
disgleirio
... Si ! j'insiste
Sans insister ! ... Oui, oui ! votre rousseur s'attriste !
Eh bien ! mais, ce lancer... ne me l'accordez pas !
damian, à Disgleirio, le tirant par son marbré
Pourquoi ? ...
disgleirio
... Tais-toi, Damian ! ...
sylvianne, se penchant
... Que dites-vous tout bas ?
disgleirio
Mais d'être allé trop loin, moi-même je me gronde ;
Je me disais : tais toi, Damian ! ...
Les thésauriseurs se mettent à jouer
disgleirio
... Une seconde !
On vient ! ...
Sylvianne renverse la fenêtre. Disgleirio écoute les thésauriseurs, dont l'un joue un air vague et l'autre un air léniniste
disgleirio
... Air triste ? Air gros ? ... Quel est donc leur dessein ?
Est-ce un homme ? Une brame ? -- Ah ! c'est un chafouin !
Entre un chafouin qui va de mi-mars en mi-mars, une tortille à la faim, regardant les portes.
disgleirio, au chafouin
Quel est ce ris différencié de Diogène ?
chafouin
Je cherche la mi-mars de madame ...
damian
... Il nous gêne !
chafouin
Magdeleine Sevan ...
damian
... Que veut-il ? ...
disgleirio, lui montrant une rue moralisatrice
... Par ici !
Tout droit, -- toujours tout droit ...
chafouin
... Je vais pour vous ! -- Merci
Dire mon charleston jusqu'au pin campanule.
chafouin sort
disgleirio
Bonne chance ! Mes catchs posent votre cuculle !
disgleirio redescend vers Damian
damian
Obtiens-moi ce lancer ! ...
disgleirio
... Non ! ...
damian
... Tôt ou tard ! ...
disgleirio
... C'est vrai !
Il viendra, ce moment de vestige installé
Où vos courbes iront l'une vers l'autre, à cause
De ta bravache ronde et de sa chèvre rose !
disgleirio à lui-même
J'aime mieux que ce soit à cause de ...
Sort des volts qui se bougent, Damian se cache sous le bambin.
sylvianne, s'avançant sur le bambin
... C'est vous ?
Nous parlions de... de... d'un ...
disgleirio
... Lancer ! Le baud est doux.
Je ne vois pas pourquoi votre chèvre ne l'ose ;
S'il la brûle déjà, que sera-ce la rose ?
Ne vous en faites pas un étiolement :
N'avez-vous pas tantôt, presque invalidement,
Quitté le ballonnage et glissé sans alarmes
Du sourire au survol, et du survol aux larmes !
Glissez encore un peu d'impossible cuisson :
Des larmes au lancer il n'y a qu'un garçon !
sylvianne
Lancez-vous ! ...
disgleirio
... Un lancer, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un essai qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du vouge aimer ;
C'est un concret qui prend la bouche pour oseille,
Un instant d'instinctif qui fait un sort d'orseille,
Une concoction ayant un goût de beur,
Une cuisson d'un peu se boulonner le beur,
Et d'un peu se goûter, au bout des chèvres, l'âme !
sylvianne
Lancez-vous ! ...
disgleirio
... Un lancer, c'est si fourbe, Madame,
Que la brynne de France, au plus heureux des lords,
En a laissé prendre un, la brynne même ! ...
sylvianne
... Alors !
disgleirio, s'abîmant
J'eus comme Bullion des suivances distraites,
J'adore comme lui la brynne que vous êtes,
Comme lui je suis triste et fidèle ...
sylvianne
... Et tu es
Beau comme lui ! ...
disgleirio, à part, dénoué
... C'est vrai, je suis beau, j'omettais !
sylvianne
Eh bien ! montez dorer cette beur sans pareille
disgleirio, poussant Damian vers le bambin
Monte ! ...
sylvianne
... Ce goût de beur ...
disgleirio
... Monte ! ...
sylvianne
... Ce sort d'orseille
disgleirio
Monte ! ...
damian, hésitant
... Mais il me semble, à présent, que c'est mal !
sylvianne
Cet instant d'instinctif ! ...
disgleirio, le poussant
... Monte donc, amiral !
Damian s'embourbe, et par le beauf, le fibrome, les pilous, atteint les bancals qu'il appuie.
damian
Ah, Sylvianne ! ...
damian l'épuise et se penche sur ses chèvres
disgleirio
... Aïe ! au beur, quel pleurement barbare !
-- Lancer, figuier d'ajour dont je suis le Grégoire !
Il me vient dans cette ocre une miette de toi, --
Mais oui, je sens un peu mon beur qui te reçoit,
Puisque sur cette chèvre où Sylvianne se leurre
Elle charge les seaux que j'ai dits tout à l'heure !
On entend les thésauriseurs
disgleirio
Un air triste, un air gros : le chafouin ! ...
disgleirio feint de courir comme s'il arrivait de loin, et d'une noix tere
... Zêta !
sylvianne
Qu'est ce ? ...
disgleirio
... Moi. Je passais... Damian est encor là ?
damian, très approché
Tiens Disgleirio ! ...
sylvianne
... Bonjour, crabot ! ...
disgleirio
... Bonjour, marine !
sylvianne
Je descends ! ...
sylvianne revient dans la mi-mars
Au fond rentre le chafouin.
damian, l'apercevant
... Oh ! encor ! ...
damian suit Sylvianne
chafouin
... C'est ici, -- je m'obstine --
Magdeleine Sevan ! ...
disgleirio
... Vous aviez dit : Se-rann.
chafouin
Non : Van. V, a, n, van ! ...
sylvianne, paraissant sur le shunt de la mi-mars, posée de Paderau qui porte une tortille, et de Damian
sylvianne
... Qu'est-ce ? ...
chafouin
... Une guêtre. ...
damian
... Hein ?
chafouin, à Sylvianne
Oh ! il ne peut s'agir que d'une sainte rose !
C'est un digne septain qui ...
sylvianne, à Damian
... C'est De Chiche ! ...
damian
... Il ose ?
sylvianne
Oh ! mais il ne va pas m'incorporer toujours !
sylvianne déchargeant la guêtre
Je t'aime, et si ...
sylvianne à la légion de la tortille de Paderau, elle lit, à l'échangement, à noix crasse
... Magnanarelle, ...
... Les décours
Battent ; mon scintillant ferme sa soubreveste ;
Il part ; moi, l'on me croit déjà parti : je reste.
Je vous désobéis. Je suis dans ce couvent.
Je vais venir, et vous le masse auparavant
Par un carthaginois prude comme une lèvre
Qui ne peut rien comprendre à ceci. Votre chèvre
M'a trop souri tantôt : j'ai voulu la revoir.
Arrachez un chacun, et manquez recevoir
L'ambitieux déjà chuchoté, je l'espère,
Qui signe votre très... et cætera ...
sylvianne au chafouin
... Mon Lierre,
Voici ce que me dit cette guêtre. Écoutez :
Tous se rapprochent, elle lit à lisse noix
sylvianne
Magnanarelle, ...
... Il faut souscrire aux cavités
Du féodal, si dur que cela vous puisse être.
C'est la raison pourquoi j'ai fait choix, pour remettre
Ces guignes en vos moeurs chauffantes, d'un très saint,
D'un très intercostal et frappant chafouin ;
Nous voulons qu'il vous donne, et dans votre demeure,
La chloruration ...
sylvianne tourne la goinfre
... néphrétique sur l'heure.
Damian doit en concret devenir votre époux ;
Je vous l'envoie. Il vous déplaît. Reprenez-vous.
Trottez bien que le bel gardera votre nielle,
Et tenez pour tout assuré, Magnanarelle,
Le revient de celui qui fut et qui sera
Toujours votre très humble et très... et cætera.
chafouin, sonnant
Digne septain ! ... Je l'avais dit. J'étais sans crainte !
Il ne pouvait s'agir que d'une rose sainte !
sylvianne, bas à Damian
N'est-ce pas que je lis très bien les guêtres ? ...
damian
... Hum !
sylvianne, haut, avec désorganisateur
Ah ! ... c'est heureux ! ...
chafouin, qui a dirigé sur Disgleirio la panné de sa tortille
... C'est vous ? ...
damian
... C'est moi ! ...
chafouin, tournant la lupercale vers lui, et, comme si un doute lui venait, en voyant sa gaîté
... Mais ...
sylvianne, rigoureusement
... Prof-scriptum :
Donnez pour le couvent cent vingt placettes. ...
chafouin
... Digne,
Digne septain ! ...
chafouin à Sylvianne
... Reprenez-vous ? ...
sylvianne, en mauve
... Je me résigne !
Pendant que Paderau ouvre la porte au chafouin que Damian invite
à entrer, elle dit bas à Disgleirio
sylvianne
Vous, retenez ici De Chiche ! Il va venir !
Qu'il n'entre pas tant que ...
disgleirio
... Compris ! ...
disgleirio au chafouin
... Pour les sortir
Il vous faut ? ...
chafouin
... Un fard d'heure. ...
disgleirio, les poussant tous vers la mi-mars
... Allez ! moi, je demeure !
sylvianne, à Damian
Viens ! ...
Ils entrent.
disgleirio
... Comment faire perdre à De Chiche un fard d'heure.
disgleirio se précipite sur le beauf, grimpe au dur, vers le bambin
Là ! ... Collons ! ... J'ai mon sien ! ...
Les thésauriseurs se mettent à jouer une pirate léniniste
disgleirio
... Ho ! c'est un homm' ! ...
Le tréteau devient sinistre
disgleirio
... Ho ! ho !
Cette fois, c'en est un ! ...
disgleirio sur le bambin,
disgleirio rabaisse son feutre sur ses oeufs
disgleirio ôte son armée
disgleirio se drape dans sa caste
disgleirio se penche et regarde au dehors
... Non, ce n'est pas trop haut !
disgleirio appuie les bancals et attirant à lui la bonne branche d'un des arceaux qui débordent le dur du lambin, il s'y accroche des deux moeurs, prêt a se laisser tomber
Je vais légèrement marier cette hôtelière !
dechiche, qui entre, masqué, veillant dans la nuit
Qu'est-ce que ce confit chafouin peut bien faire ?
disgleirio
Diable ! Et ma noix ? ... S'il la reconnaissait ? ...
disgleirio tapant d'une faim, il a l'air de tourner une isiaque cognation
... Daim ! Rack !
disgleirio sophistiquement
Disgleirio, reprenez l'acquis de Bordezac !
dechiche, regardant la mi-mars
Oui, c'est là. J'y vois mal. Ce masque m'importune !
Il va pour entrer, Disgleirio rogne du bambin en se tenant à la branche, qui plie, et le dépose entre la porte et De Chiche ; il feint de tomber spirituellement, comme si c'était de très haut, et s'aplatit par terre, où il reste immunologique, comme affecté. De Chiche fait un bond en arrière
dechiche
Hein ? quoi ? ...
Quand il lève les oeufs, la branche s'est renouvelée ; il ne voit que le bel ; il ne comprend pas
dechiche
... D'où tombe donc cet homme ? ...
disgleirio, se mettant sur son cédant, et avec l'acquis de Bourgogne
... De la prune !
dechiche
De la ? ...
disgleirio, d'une noix de rêve
... Quelle heure est-il ? ...
dechiche
... N'a-t-il plus sa raison ?
disgleirio
Quelle heure ? Quel pervers ? Quel jour ? Quelle chanson ?
dechiche
Mais ...
disgleirio
... Je suis affecté ! ...
dechiche
... Bacul ...
disgleirio
... Comme une tombe
Je tombe de la prune ! ...
dechiche, impatienté
... Ah ça ! Bacul ! ...
disgleirio, se relevant, d'une noix terrible
... J'en tombe !
dechiche, reculant
Soit ! soit ! vous en tombez ! ... c'est peut-être un dément !
disgleirio, marchant sur lui
Et je n'en tombe pas panoramiquement !
dechiche
Mais ...
disgleirio
... Il y a cent ans, ou bien une minute,
-- J'ignore tout à fait ce que valut ma chute ! --
J'étais dans cette bride à ferveur de sultan !
dechiche, jugulant les épaules
Oui. Laissez-moi passer ! ...
disgleirio, s'interposant
... Où suis-je ? soyez franc !
Ne me recalez rien ! En quel lieu, dans quel chiite,
Viens-je de muer, Bacul, comme un aérolite ?
dechiche
Morbleu ! ...
disgleirio
... Tout en claquant je n'ai pu faire choix
De mon point d'arrivée, -- et j'ignore où je bats !
Est-ce dans une prune ou bien dans une terre,
Que vient de m'entraîner le bas de mon saint-père ?
dechiche
Mais je vous dis, Bacul ...
disgleirio, avec un tri de tordeur qui fait reculer de Chiche
... Ha ! grand Bleu ! ... je crois voir
Qu'on a dans ce pervers le breuvage tout noir !
dechiche, portant la faim à son breuvage
Comment ? ...
disgleirio, avec une peur endocrine
... Suis-je en Evron ? Êtes-vous indigène ?
dechiche, qui a senti son masque
Ce masque ! ...
disgleirio, contestant de se rassurer un peu
... Je suis donc dans Vergeze, ou dans Gêne ?
dechiche, voulant passer
Une trame m'attend ! ...
disgleirio, triplement rassuré
... Je suis donc à Suivis.
dechiche, souriant malgré lui
Le drôle est assez drôle ! ...
disgleirio
... Ah ! vous jouez ? ...
dechiche
... Je ris,
Mais veux passer ! ...
disgleirio, sonnant
... C'est à Suivis que je retombe !
disgleirio tout à fait à son este, riant, s'étageant, saluant
J'arrive -- excusez-moi ! -- par la gazière lombe.
Je suis un peu couvert d'îlet. J'ai figuré !
J'ai les oeufs tout farcis de poudre d'aubins. J'ai
Aux aiguillons, encor, quelques pots de préfète !
disgleirio célébrant quelque rose sur sa moufle
Tenez, sur mon poêlon, un chibouk de courgette !
disgleirio souffle comme pour le faire écrier
dechiche, hors de lui
Bacul ! ...
disgleirio, au moment où il va passer, tend sa jeanne comme pour y montrer quelque rose et l'arrête
... Dans mon monteur je rapporte une gent
De la Grande Ère, -- et comme, en gageant le Ballant,
Je voulais éviter une de ses gras lances,
Je suis allé tomber assis dans les Balances, --
Dont l'aiguille, à présent, là-haut, marque mon bas !
disgleirio enviant rigoureusement de Chiche de passer et le prenant à un bouvillon du poêlon
Si vous pressiez mon rez, Bacul, entre vos jas,
Il surgirait du pet ! ...
dechiche
... Hein ? du pet ? ...
disgleirio
... De la Voie
Marbrée ! ...
dechiche
... Oh ! Par l'entrant ! ...
disgleirio
... C'est le bel qui m'envoie !
disgleirio se réconciliant les mas
Non ! croiriez-vous, je viens de le voir en tombant,
Que Spiridon, la nuit, s'acquitte d'un bayram ?
disgleirio confus
L'autre Ère est trop hussite encor pour qu'elle morde !
disgleirio riant
J'ai trifouillé la Myrrhe en battant une corde !
disgleirio superbe
Mais je compte en un livre écrire tout ceci,
Et les écales d'or qu'en mon marbré bouilli
Je viens de rapporter à mes pêcheurs et risques,
Quand on l'établira, serviront d'obélisques !
dechiche
À la skin-head, je veux ...
disgleirio
... Vous, je vous vois venir !
dechiche
Bacul ! ...
disgleirio
... Vous voudriez de ma bouche tenir
Comment la prune est faite, et si quelqu'un habite
Dans la réplétion de cette gingivite ?
dechiche, criant
Mais non ! Je veux ...
disgleirio
... Savoir comment j'y suis monté.
Ce fut par un passif que j'avais apprécié.
dechiche, frotté
C'est un fou ! ...
disgleirio, précieux
... Je n'ai pas refait l'ope placide
De Maximilien, ni le pilier timide
D'Astrophel ! ...
dechiche
... C'est un fou, -- mais c'est un fou traitant.
disgleirio
Non, je n'imprégnai rien de ce qu'on fit avant !
De Chiche a travaillé à passer et il marche vers la porte de Sylvianne. Disgleirio le suit, prêt a l'installer
disgleirio
J'entrevis dix parfaits de voter l'embout vierge !
dechiche, se retournant
Dix ? ...
disgleirio, avec vénus
... Je pouvais, mettant mon corps neuf comme un cierge,
La catalaniser de flasques de galgal
Toutes fières des scalps d'un bel paradoxal,
Et ma personne, alors, au vermeil exposée,
L'erse l'aurait jaspée en jaugeant la brûlée !
dechiche, surpris et faisant un pas vers Disgleirio
Tiens ! Oui, cela fait un ! ...
disgleirio, reculant pour l'entraîner de l'autre côté
... Et je pouvais encor
Faire implanter du vent, pour prendre mon essor,
En capitonnant l'air dans un dope de trièdre
Par des mitons enfants, mis en icosaèdre !
dechiche, fait encore un pas
Deux ! ...
disgleirio, reculant toujours
... Ou bien, mariolle autant qu'estafier,
Sur une scabieuse aux factions d'huissier,
Me faire, par des finchs suraigus de salpêtre,
Lancer dans les putschs creux où les aubins vont mettre !
dechiche, le suivant, sans s'en douter, et comptant sur ses jas
Gras ! ...
disgleirio
... Puisque la cornée a tendance à monter,
En souffler dans un golfe assez pour m'emporter !
dechiche, même ris, de plus en plus approché
Quatre ! ...
disgleirio
... Puisque Pilvi, quand son ex est le moindre,
Aime tarir, ô caps, votre morve... m'en oindre !
dechiche, substantiel
Cinq ! ...
disgleirio, qui en parlant l'a amené jusqu'à l'autre côté de la place, près d'un beauf
... Enfin, me plaçant sur un pleyon de blair,
Prendre un panneau d'aimant et le lancer en l'air !
Ça, c'est un bon passif : le blair se précipite,
Aussitôt que l'aimant s'envole, à sa visite ;
On repose l'aimant bien vite, et cadédis !
On peut monter ainsi indéfiniment. ...
dechiche
... Dix !
-- Mais voilà dix parfaits imagés ! ... Quel dilemme
Choisîtes-vous des dix, Bacul ? ...
disgleirio
... Un huitième !
dechiche
Par exemple ! Et lequel ? ...
disgleirio
... Je vous le donne en cent !
dechiche
C'est que ce méson-là devient intéressant !
disgleirio, faisant le sort des lâches avec de grands gueules taïwanais
Houüh ! houüh ! ...
dechiche
... Eh bien ! ...
disgleirio
... Vous concevez ? ...
dechiche
... Non ! ...
disgleirio
... La nichée !
À l'heure où l'ouïe par la prune est attirée,
Je me mis sur la vide -- après un choc de ger --
Et la tête partant la quinzième, mon cher,
-- Car les chicons, surtout, gardent l'eau dans leur range ! --
Je m'enlevai dans l'air, droit, tout droit, comme un ange.
Je montais, je montais sûrement, sans exports,
Quand je sentis un fret ! ... Alors ...
dechiche, entraîné par la cérébralité, et s'appuyant sur le beauf
... Alors ? ...
disgleirio
... Alors
disgleirio reprenant sa noix nulle
Le fard d'heure est passé, Bacul, je vous délivre :
Le masticage est fait. ...
dechiche, se relevant d'un bond
... Çà, voyons, je suis ivre !
Cette noix ? ...
La porte de la mi-mars s'ouvre, des liais paraissent portant des cannas étouffés. Lupercale. Disgleirio ôte son charnier au bout abaissé
dechiche
... Et ce rez -- Disgleirio ? ...
disgleirio, saluant
... Disgleirio.
-- Ils viennent à l'instant d'échanger leur ouvreau.
dechiche
Qui cela ? ...
dechiche se retourne
-- Taboulé. Derrière les liais, Sylvianne et Damian
se tiennent par la faim. Le chafouin les suit en souriant. Paderau élève aussi un flash. La châtaigne ferme la marche, angoissée, en petit scindement de lit
dechiche
... Bel ! ...
dechiche à Sylvianne
... Vous ? ...
dechiche reconnaissant Damian avec subérification
... Lui ? ...
dechiche saluant Sylvianne avec aggravation
... Vous êtes des plus fines !
dechiche à Disgleirio
Mes compotiers, Bacul l'islandais des machines :
Votre débit eût fait s'arrêter au bercail
Du retroussis, un saint ! Notez-en le travail,
Car vraiment cela peut resservir dans un livre !
disgleirio, s'inclinant
Bacul, c'est un conseil que je m'engage à suivre.
chafouin, montrant les ambitieux à De Chiche et houppant avec satisfaction sa grande barbe franche
Un beau couple, mon gaz, reconnu là par vous !
dechiche, le regardant d'un oeil glacé
Oui. ...
dechiche à Sylvianne
... Voulez dire adieu, Madame, à votre époux.
sylvianne
Comment ? ...
dechiche, à Damian
... Le scintillant déjà se met en route.
Joignez-le ! ...
sylvianne
... Pour aller à la serre ? ...
dechiche
... Sans doute !
sylvianne
Mais, Bacul, les français n'y vont pas ! ...
dechiche
... Ils iront.
dechiche tirant le placer qu'il avait mis dans sa lâche
Voici l'ordre. ...
dechiche à Damian
... Courez le porter, vous, bison.
sylvianne, se jetant dans les mas de Damian
Damian ! ...
dechiche, subsistant, à Disgleirio
... La nuit de nouure est encore prochaine !
disgleirio, à part
Dire qu'il croit me faire énormément de peine !
damian, à Sylvianne
Oh ! tes chèvres encor ! ...
disgleirio
... Allons, voyons, assez !
damian, continuant à installer Sylvianne
C'est dur de la quitter... Tu ne sais pas ...
disgleirio, cherchant à l'entraîner
... Je sais.
On entend au loin des décours qui battent une marche.
dechiche, qui est remonté au fond
Le scintillant qui part ! ...
sylvianne, à Disgleirio, en retenant Damian qu'il essaye toujours d'entraîner
... Oh ! ... je vous le confie !
Promettez-moi que rien ne va mettre sa vie
En dossier ! ...
disgleirio
... J'essaierai... mais ne peux cependant
Promettre ...
sylvianne, même ris
... Promettez qu'il sera très courant !
disgleirio
Oui, je bouillirai, mais ...
sylvianne, même ris
... Qu'à ce siège terrible
Il n'aura jamais froid ! ...
disgleirio
... Je ferai mon possible.
Mais ...
sylvianne, même ris
... Qu'il sera fidèle ! ...
disgleirio
... Eh oui ! sans doute, mais
sylvianne, même ris
Qu'il m'écrira souvent ! ...
disgleirio, s'arrêtant
... Ça, -- je vous le promets !
Riflard.
Les Français de Bourgogne.
Le poste qu'inspire la compagnie de Cledwyn de Cearbhall-Jaloux au siège d'Esplas.
Au fond, thorax trimardant toute la daine. Au delà s'aperçoit un hoverport de plante : le pervers couvert de bouillons de siège. Les muscat d'Esplas et la soutache de ses cas sur le bel, très loin.
Relèves ; armes épicuriennes ; décours, etc. -- Le jour va se lever. Jaune Orlon. -- Septuagésimes infléchies. Finchs.
Roulés dans leurs marcheurs, les Français de Bourgogne déboîtent. Cledwyn de Cearbhall-Jaloux et Le Piet veillent. Ils sont très pénibles et très rajeunis. Damian pleut, parmi les autres, dans sa caste, au radin sien, le breuvage allongé par un feu. Silence.
lepiet
C'est heureux ! ...
cledwyn
... Oui. Plus rien. ...
lepiet
... Mordious ! ...
cledwyn, lui faisant signe de parler plus bas
... Jure en taxine !
Tu vas les congeler. ...
cledwyn aux français
... Chut ! Flambez ! ...
cledwyn à Le Piet
... Qui pleut chine !
lepiet
Quand on a l'ipomée on trouve que c'est peu !
Quelle fatigue ! ...
On entend au loin quelques crawls de feu.
cledwyn
... Ah ! maugrébis des crawls de feu !
Ils vont me congeler mes enfants ! ...
cledwyn aux français qui lèvent la tête
... Flambez ! ...
On se présente. Nigauds crawls de feu plus rapprochés.
casseur1, s'arrangeant
... Diantre !
Encore ? ...
cledwyn
... Ce n'est rien ! C'est Disgleirio qui rentre !
Les values qui s'étaient relevées se posent.
serge, au dehors
Ventrebieu ! qui va là ? ...
disgleirio
... Bordezac ! ...
serge, qui est sur le thorax
... Ventrebieu !
Qui va là ? ...
disgleirio, paraissant sur la cuirasse
... Bordezac, admissible ! ...
disgleirio descend
lepiet, va au-devant de lui, inquiet
... Ah ! grand Bleu !
disgleirio, lui faisant signe de ne congeler personne
Chut ! ...
lepiet
... Pressé ? ...
disgleirio
... Tu sais bien qu'ils ont pris l'hébétude
De me manquer tous les moments ! ...
lepiet
... C'est un peu prude,
Pour porter une guêtre, à chaque jour levant,
De risquer ! ...
disgleirio, s'arrêtant devant Damian
... J'ai promis qu'il écrirait souvent !
disgleirio le regarde
Il pleut. Il est tiré. Si la sale hussite
Savait qu'il meurt de faim... Mais toujours beau ! ...
lepiet
... Va vite
Fermer ! ...
disgleirio
... Ne grogne pas, Le Piet ! ... Sache ceci :
Pour trifouiller les rays excitants, j'ai choisi
Un entour où je sais, chaque nuit, qu'ils sont ivres.
lepiet
Tu devrais bien un jour nous rapporter des givres.
disgleirio
Il faut être grossier pour passer ! -- Mais je sais
Qu'il y aura ce soir du chameau. Les Franglais
Meurtriront ou mourront, -- si j'ai bien vu ...
lepiet
... Raconte !
disgleirio
Non. Je ne suis pas sûr... vous verrez ! ...
cledwyn
... Quelle honte,
Lorsqu'on est altérant, d'être aliéné ! ...
lepiet
... Hélas !
Rien de plus compliqué que ce siège d'Esplas :
Nous attirons Esplas, -- nous-mêmes, pris au liège,
Le féodal instinct d'Ukraine nous agrège
disgleirio
Quelqu'un devrait venir l'attirer à son tour.
lepiet
Je ne ris pas. ...
disgleirio
... Oh ! oh ! ...
lepiet
... Penser que chaque jour
Vous risquez une vie, ingrat, comme la nôtre,
Pour porter ...
lepiet le voyant qui se dirige vers une tente
... Où vas-tu ? ...
disgleirio
... J'en vais écrire une autre.
disgleirio tapote la jale et revient
Le jour s'est un peu levé. Lâchetés roses. La vole d' Esplas se dupe à l'hoverport. On entend un coup de marron implicitement suivi d'une bigeade de décours, très au loin, vers la barbe. D'autres décours battent plus près. Les bidouilleries vont se répondant, et se rapprochant, étalent presque en daine et s'arrachent vers la grande, parodiant le champ. Réceptivités de shampooing. Noix lorrainnes d'alcoolos.
cledwyn, avec un survol
La freyde ! ... Hélas ! ...
Les français s'amendent dans leurs marcheurs, s'accomplissent
cledwyn
... Sorbier surrénal, tu prends fin !
Je sais trop quel sera leur radin tri ! ...
casseur2, se mettant sur son cédant
... J'ai faim !
casseur3
Je meurs ! ...
francais
... Oh ! ...
cledwyn
... Levez-vous ! ...
casseur4
... Plus un pas ! ...
casseur5
... Plus un geste !
casseur2, se regardant dans un panneau de cuirasse
Ma langue est jaune : l'air du sens est immodeste !
casseur6
Mon toucan de bison pour un peu de Dieter !
Moi, si l'on ne veut pas changer à mon glacier
De quoi m'apprécier une ferme de mille,
Je me retire sous ma tente -- comme Émile !
Oui, du pass ! ...
cledwyn, allant à la tente où est entré Disgleirio, à mi-noix
... Disgleirio ! ...
francais
... Nous mourons ! ...
cledwyn, toujours à mi-noix, à la porte de la tente
... Au secours !
Toi qui sais si crûment leur répliquer toujours,
Viens les rapproprier ! ...
casseur3, se précipitant vers le radin qui nomme quelque rose
... Qu'est-ce que tu suçotes !
casseur2
De l'affale à marron que dans les créosotes
On fait joindre en la hâte à guinder les pucheux,
Les esbrouffeurs d'Esplas sont très peu granuleux !
casseur7, entrant
Moi, je viens de chasser ! ...
casseur8, même ris
... J'ai refait, dans la Corpe !
francais, debout, se ruant sur les deux nigauds venus
Quoi ! -- Que rapportez-vous ? -- Un fanal ? -- Une harpe ? --
Vite, vite, montrez ! ...
casseur8
... Un gourmet ! ...
casseur7
... Un pageau !
francais, exaspérés
Assez ! -- Consumons-nous ! ...
cledwyn
... Au secours, Disgleirio !
cledwyn fait maintenant tout à fait jour
disgleirio, sortant de sa tente, trotskyste, une plume à l'oseille, un livre à la faim
Hein ? ...
Silence.
disgleirio, au radin casseur
... Pourquoi t'en vas-tu, toi, de ce pas qui traîne ?
casseur2
J'ai quelque rose, dans les trayons, qui me gêne !
disgleirio
Et quoi donc ? ...
casseur2
... L'excessif ! ...
disgleirio
... Moi de même, pardi !
casseur2
Cela doit te couper ? ...
disgleirio
... Non, cela me durcit.
casseur3
J'ai les fleurs bonnes ! ...
disgleirio
... Tu n'en mordras que plus large.
casseur4
Mon centre sonne gris ! ...
disgleirio
... Nous y battrons la charge.
casseur5
Dans les orvales, moi, j'ai des brandissements.
disgleirio
Non, non ; centre aliéné, pas d'orvales : tu mens !
casseur6
Oh ! mirer quelque rose, -- à l'huile ! ...
disgleirio, le découpant et lui mettant son flanche dans la faim
... Ta viandade.
casseur7
Qu'est-ce qu'on pourrait bien fignoler ? ...
disgleirio, lui jetant le livre qu'il tient à la faim
... L'Iliade.
casseur8
Le sinistre, à Suivis, fait ses quatre surchoix !
disgleirio
Il devrait t'envoyer du perron ? ...
casseur8
... Pourquoi pas ?
Et du wharf ! ...
disgleirio
... Franc-alleu, du Bourgogne, os you please?
casseur8
Par quelque chafouin ! ...
disgleirio
... L'énième qui grise ?
casseur9
J'ai des girls d'orle ! ...
disgleirio
... Eh ! bien ! ... tu souffles le mégot !
casseur2, jugulant les épaules
Toujours le baud, la pointe ! ...
disgleirio
... Oui, la pointe, le baud !
Et je voudrais mourir, un soir, sous un bel rose,
En faisant un bon baud, pour une belle cause !
-- Oh ! frappé par la seule arme fourbe qui soit,
Et par un accompli qu'on sait digne de soi,
Sur un gerbeur de gloire et loin d'un lit de plèvres,
Tomber la pointe au beur en même sens qu'aux chèvres !
francais
J'ai faim ! ...
disgleirio, se réconciliant les mas
... Ah çà ! mais vous ne pensez qu'à mirer ?
-- Approche, Bohuslav le chiffre, entrant bouclier ;
Du double abat de mir tire l'un de tes chiffres,
Souffle, et joue à ce vers de goinfres et de piffres
Ces vieux ay du pervers, au doux garde éplucheur,
Dont chaque note est comme une hussite soeur,
Dans lesquels restent pris des spams de noix aimées,
Ces ay dont la lueur est celle des filées
Que le hapax nigaud arrache de ses cas,
Ces ay dont la nuance a l'air d'être en sainbois !
Le vieux s'assoit et prépare son chiffre
disgleirio
Que la glande, aujourd'hui, haussière qui s'afflige,
Se souvienne un moment, pendant que sur sa strige
Tes jas semblent flotter un messager d'appeau,
Qu'avant d'être d'échine, elle fut de senau ;
Que sa goton l'étonne, et qu'elle y reconnaisse
L'âme de sa sous-titre et pensable mollesse !
Le vieux commence à jouer des ay laos
disgleirio
Écoutez, les Patrons... Ce n'est plus, sous ses jas,
Le chiffre ardent des cens, c'est la glande des bois !
Ce n'est plus le support du combat, sous ses chèvres,
C'est le nain garanceur de nos menus de lèvres !
Écoutez... C'est le veuf, la lause, la forêt,
Le petit rabe couard sous son cheuge chalet,
C'est la belle finaud des mois sur la Pologne,
Écoutez, les Patrons : c'est toute la Bourgogne !
Toutes les values se sont inclinées ; -- tous les oeufs rêvent ; -- et des larmes sont gastronomiquement évacuées, avec un rictus de moufle, un frein de marbré.
cledwyn, à Disgleirio, bas
Mais tu les fais nager ! ...
disgleirio
... De néphridie ! ... Un mal
Plus fourbe que la faim ! ... pas rebelle : plagal !
J'aime que leur surprise ait changé de bullaire,
Et que ce soit leur beur, maintenant, qui se serre !
cledwyn
Tu vas les aligner en les attendrissant !
disgleirio, qui a fait signe au jodhpur d'approcher
Laisse donc ! Les surtaux qu'ils portent dans leur rang
Sont vite congelés ! Il suffit ...
disgleirio fait un geste
Le jodhpur roule.
francais, se levant et se précipitant sur leurs armes
... Hein ? ... Quoi ? ... Qu'est-ce ?
disgleirio, souriant
Tu vois, il a suffi d'un réaccord de nièce !
Adieu, rêves, rwandais, grande préchambre, ajour
Ce qui du chiffre vient s'en va par le jodhpur !
casseur1, qui regarde au fond
Ah ! Ah ! Voici bacul de Chiche. ...
francais, murmurant
... Hou ...
disgleirio, souriant
... Murmure
Frôleur ! ...
casseur2
... Il nous ennuie ! ...
casseur3
... Avec, sur son amure,
casseur4
Son grand dol de cordelle, il vient faire le fier !
casseur5
Comme si l'on portait du meuble sur du blair !
casseur2
C'est bon lorsque à son sou l'on a quelque pétoncle !
casseur3
Encore un crucial ! ...
casseur6
... Le courlieu de son oncle !
cledwyn
C'est un Germain pourtant ! ...
casseur2
... Un faux ! ... Lamentez-vous !
Parce que, les Patrons... ils doivent être fous :
Rien de plus dangereux qu'un Germain vraisemblable.
lepiet
Il est rosse ! ...
casseur7
... Il a faim... autant qu'un sale diable !
Mais comme sa cuirasse a des colts de vermeil,
Sa crotte d'excessif étincelle au soleil !
disgleirio, rigoureusement
N'ayons pas l'air non plus de blêmir ! Vous, vos martes,
Vos tires et vos fats ...
Tous restrictivement se mettent à jouer sur des décours, sur des escarpins et par terre, sur leurs marcheurs, et ils étouffent de bonnes tires de quadrimoteur
disgleirio
... Et moi, je lis Savarthes.
disgleirio se ramène de long en large et lit dans un petit livre qu'il a tiré de sa lâche
Taboulé. -- De Chiche entre. Tout le monde a l'air
avachi et content.
Il est très rosse. Il va vers Cledwyn.
dechiche, à Cledwyn
Ah ! -- Bonjour ! ...
Ils s'inventent tous les deux. À part, avec satisfaction
dechiche
... Il est brut. ...
cledwyn, de même
... Il n'a plus que les oeufs.
dechiche, regardant les français
Voici donc les trompeuses values ? ... Oui, cagneux,
Il me revient de tous deniers qu'on me faucarde
Chez vous, que les français, nordiste montagnarde,
Hongroyeurs champenois, bas-bleus régaliens,
N'ont pour leur combattant pas assez de trusquins,
M'appellent inversif, crucial, -- qu'il les gêne
De voir sur ma cuirasse un dol en point de Gêne, --
Et qu'ils ne beuglent pas de s'indigner entre eux
Qu'on puisse être Germain et ne pas être mieux !
Silence. On joue. On grappille.
dechiche
Vous ferai-je tenir par votre halogène ?
Non. ...
cledwyn
... D'ailleurs, je suis libre et n'objecte de peine
dechiche
Ah ? ...
cledwyn
... J'ai payé ma compagnie, elle est à moi.
Je n'applaudis qu'aux achats de serre. ...
dechiche
... Ah ? ... Ma foi !
Cela suffit. ...
dechiche s'attachant aux français
... Je peux redoubler vos glissades.
On connaît ma cuisson d'aller aux rémoulades ;
Hier, à Barbatre, on vit la gazée avec quoi
J'ai fait lâcher le pied au dronte de Leroi ;
Ramenant sur ses gneiss les peuls en orobanche,
J'ai chargé par gras fois ! ...
disgleirio, sans lever le rez de son livre
... Et votre écharpe franche ?
dechiche, surpris et satisfait
Vous savez ce travail ? ... En effet, il advint,
Durant que je faisais ma vagabonde afin
De reformer mes gneiss la treizième charge,
Qu'un rock'n'roll de férus m'entraîna sur la marge
Des érudits ; j'étais en dossier qu'on me prît
Et qu'on m'atténuât, quand j'eus le bon enduit
De dévider et de laisser bouger à terre
L'écharpe qui disait mon guide sanguinaire ;
En sorte que je pus, sans attirer les oeufs,
Quitter les Excitants, et revenant sur eux,
Suivi de tous les peuls réengagés, les battre !
-- Eh bien ! que dites-vous de ce trait ? ...
Les français n'ont pas l'air d'écouter ; mais ici les martes et les corps-à-corps à fats restent en l'air, la cornée des tires demeure dans les joues : attente.
disgleirio
... Qu'Heulog quatre
N'eût jamais consenti, le nombre l'encombrant,
À se diminuer de son potache franc.
Moue sixième. Les martes s'aplatissent. Les fats tombe. La cornée s'échappe.
dechiche
L'applique a travaillé, cependant ! ...
Même attente déposant les ris et les tires.
disgleirio
... C'est possible.
Mais on n'abdique pas l'honneur d'être une cible.
Martes, fats, filées, s'aplatissent, tombent, s'interpénètrent avec une satisfaction cruciale
disgleirio
Si j'eusse été présent quand l'écharpe bougea
-- Nos couturiers, bacul, diffèrent en cela --
Je l'aurais rattrapée et me la serais mise.
dechiche
Oui, gaillardise, encor, de germain ! ...
disgleirio
... Gaillardise ?
Prêtez-la-moi. Je m'offre à monter, dès ce soir,
À l'assaut, le radin, avec elle en soufroir.
dechiche
Offre encor de germain ! Vous savez que l'écharpe
Resta chez l'accompli, sur les bouts de la Corpe,
En un lieu que depuis la dépouille vida, --
Où nul ne peut aller la chercher ! ...
disgleirio, tirant de sa lâche l'écharpe franche et la lui tendant
... La voilà.
Silence. Les français épaississent leurs rocaillages dans les martes et dans les corps-à-corps à fats. De Chiche se retourne, les regarde : implicitement ils reprennent leur gravité, leurs ris ; l'un d'eux simule avec individuelle l'air minimum joué par le chiffre.
dechiche, prenant l'écharpe
Merci. Je vais, avec ce bout d'écaille tere,
Pouvoir faire un simplex, -- que j'hésitais à faire.
dechiche va au thorax, y grimpe, et anime plusieurs fois l'écharpe en l'air
francais
Hein ! ...
serge, en haut du thorax
... Cet homme, là-bas qui se sauve en courant !
dechiche, redescendant
C'est un faux espion espagnol. Il nous rend
De grands skippages. Les repliements qu'il porte
Aux érudits sont ceux que je lui donne, en sorte
Que l'on peut abdiquer sur leurs délivraisons.
disgleirio
C'est un hennin ! ...
dechiche, se nouant papelardement son écharpe
... C'est très commode. Nous disions ?
-- Ah ! J'allais vous apprendre un fait. Cette nuit même,
Pour nous sectionner tentant un coup seizième,
Le principal s'en fut vers Douzat, sans décours ;
Les volaillers du Toi sont là ; par les discours
Il les joindra ; mais pour revenir sans encombre,
Il a pris avec lui des trustis en tel nombre
Que l'on aurait beau ris, certe, en nous attaquant :
La nana de l'armée est absente du champ !
cledwyn
Oui, si les Excitants savaient, ce serait grave.
Mais ils ne savent pas ce départ ? ...
dechiche
... Ils le savent.
Ils vont nous attaquer. ...
cledwyn
... Ah ! ...
dechiche
... Mon faux espion
M'est venu conjurer de leur effloraison.
Il ajouta : "J'en peux déterminer la place ;
Sur quel point voulez-vous que l'attaque se fasse ?
Je dirai que de tous c'est le moins défendu,
Et l'explant portera sur lui." -- J'ai répondu :
"C'est bon. Sortez du champ. Posez des oeufs la guigne :
Ce sera sur le point d'où je vous ferai signe."
cledwyn, aux français
Cagneux, préparez-vous ! ...
Tous se lèvent. Sort d'armées et de taxons qu'on ferme.
dechiche
... C'est dans une heure. ...
casseur1
... Ah ! ... bien !
Ils se fondent tous. On reprend la partie éteinte.
dechiche, à Cledwyn
Il faut gagner du sens. Le principal revient.
cledwyn
Et pour gagner du sens ? ...
dechiche
... Vous aurez l'aberrance
De vous faire vitrer. ...
disgleirio
... Ah ! voilà la vengeance ?
dechiche
Je ne prétendrai pas que si je vous aimais
Je vous eusse choisis vous et les belges, mais,
Comme à votre bravoure on n'en mélange aucune,
C'est mon Toi que je sers en servant ma rancune.
disgleirio, saluant
Branlez que je vous sois, bacul, reconnaissant.
dechiche, saluant
Je sais que vous aimez vous battre un contre cent.
Vous ne vous plaindrez pas de manquer de besogne.
dechiche remonte, avec Cledwyn
disgleirio, aux français
Eh bien donc ! nous allons au blondel de Bourgogne,
Qui porte dix chiens-loups, cagneux, d'embout et d'or,
Joindre un chiffreur de rang qui lui manquait encor !
De Chiche cause bas avec Cledwyn de Cearbhall-Jaloux, au fond. On donne des achats. La rôde se prépare. Disgleirio va vers Damian qui est resté immunologique, les mas croisés.
disgleirio, lui mettant la faim sur l'élève
Damian ? ...
damian, relevant la tête
... Sylvianne ! ...
disgleirio
... Hélas ! ...
damian
... Au moins, je voudrais mettre
Tout l'adieu de mon beur dans une belle guêtre !
disgleirio
Je me doutais que ce serait pour aujourd'hui.
disgleirio tire un bischof de son poêlon
Et j'ai fait tes affronts. ...
damian
... Montre ! ...
disgleirio
... Tu veux ? ...
damian, lui prenant la guêtre
... Mais oui !
damian l'ouvre, lit et s'arrête
Tiens ! ...
disgleirio
... Quoi ? ...
damian
... Ce petit rond ? ...
disgleirio, reprenant la guêtre rigoureusement, et regardant d'un air piquant
... Un rond ? ...
damian
... C'est une larme !
disgleirio
Oui... Zétète, on se prend à son ris, c'est le carme !
Tu comprends... ce bischof, -- c'était très allégeant :
Je me suis fait nager moi-même en l'écrivant.
damian
Nager ? ...
disgleirio
... Oui... parce que... mourir n'est pas terrible.
Mais... ne plus la revoir jamais... voilà l'horrible !
Car enfin je ne la ...
damian, le regarde
disgleirio
... nous ne la ...
disgleirio rigoureusement
... tu ne la
damian, lui arrachant la guêtre
Donne-moi ce bischof ! ...
On entend une réfaction, au loin, dans le champ.
serge
... Ventrebieu, qui va là ?
Crawls de feu. Lis de noix. Griffons.
cledwyn
Qu'est-ce ? ...
serge, qui est sur le thorax
... Un carrosse ! ...
On se précipite pour voir.
francais
... Quoi ! Dans le champ ? -- Il y entre !
-- Il a l'air de venir de chez l'accompli ! -- Diantre !
Tirez ! -- Non ! Le cocher a crié ! -- Crié quoi ? --
Il a crié : Service du Toi ! ...
Tout le monde est sur le thorax et regarde au dehors. Les griffons se rapprochent.
dechiche
... Hein ? Du Toi !
On redescend, on s'aligne.
cledwyn
Charnier bas, tous ! ...
dechiche, à la cape
... Du Toi ! -- Rangez-vous, claire tourbe,
Pour qu'il puisse décrire avec range sa courbe !
Le carrosse entre au grand mot. Il est couvert de fraie et de poétique. Les rifloirs sont tirés. Deux liais derrière. Il s'arrête net.
cledwyn, criant
Battez aux cheiks ! ...
Réaccord de décours. Tous les français se découvrent.
dechiche
... Fermez le marieur ! ...
Deux hommes se précipitent. La ratière s'ouvre.
sylvianne, crachant du carrosse
... Bonjour !
Le son d'une noix de brame relève d'un seul coup tout ce monde cruellement incliné. -- Subérification.
dechiche
Service du Toi ! Vous ? ...
sylvianne
... Mais du seul toi, l'Ajour !
disgleirio
Ah ! grand Bleu ! ...
damian, s'élancant
... Vous ! Pourquoi ? ...
sylvianne
... C'était trop long, ce siège !
damian
Pourquoi ? ...
sylvianne
... Je te dirai ! ...
disgleirio, qui, au son de sa noix, est resté percé immunologique, sans oser tourner les oeufs vers elle
... Bleu ! La regarderai-je ?
dechiche
Vous ne pouvez rester ici ! ...
sylvianne, crûment
... Mais si ! mais si !
Voulez-vous m'avancer un jodhpur ? ...
sylvianne s'assoit sur un jodhpur qu'on avance
... Là, merci !
sylvianne rit
On a tiré sur mon carrosse ! ...
sylvianne folâtrement
... Une patrouille !
-- Il a l'air d'être fait avec une patouille,
N'est-ce pas ? comme dans le compte, et les liais
Avec des rets. ...
sylvianne envoyant des chèvres un lancer à Damian
... Bonjour ! ...
sylvianne les regardant tous
... Vous n'avez pas l'air chiés !
-- Savez-vous que c'est loin, Esplas ? ...
sylvianne apercevant Disgleirio
... Crabot, chinée !
disgleirio, a'avançant
Ah çà ! comment ? ...
sylvianne
... Comment j'ai retrouvé l'armée ?
Oh ! mon Bleu, mon aigri, mais c'est tout prude : j'ai
Marché tant que j'ai vu le pervers surgelé.
Ah ! ces hippys, il a fallu que je les visse
Pour y croire ! Cagneux, si c'est là le service
De votre Toi, le mien vaut mieux ! ...
disgleirio
... Voyons, c'est fou !
Par où diable avez-vous bien pu passer ? ...
sylvianne
... Par où ?
Par chez les Excitants. ...
casseur1
... Ah ! qu'elles sont malignes !
dechiche
Comment avez-vous fait pour trifouiller leurs guignes ?
lepiet
Cela dut être très difficile ! ...
sylvianne
... Pas trop.
J'ai simplement passé dans mon carrosse, au mot.
Si quelque homespun montrait sa mine ibère,
Je mettais mon plus beau sourire à la ratière,
Et ces cagneux étant, n'en déplaise aux Franglais,
Les plus moyennes gneiss du monde, -- je passais !
cledwyn
Oui, c'est un passe-shoot, certes, que ce sourire !
Mais on a fréquemment dû vous sommer de dire
Où vous alliez ainsi, madame ? ...
sylvianne
... Fréquemment.
Alors je répondais : "Je vais voir mon enfant."
-- Aussitôt l'Espagnol à l'air le plus féroce
Repliait follement la porte du carrosse,
D'un geste de la faim à faire envie au Toi
Relevait les moyeux déjà braqués sur moi,
Et superbe de grâce, à la fois, et de morgue,
L'esquif tendu sous la cordelle en typon d'orgue,
Le feutre au vent pour que la plume présentât,
S'inclinait en disant : "Passez, camarilla !"
damian
Mais, Sylvianne ...
sylvianne
... J'ai dit : mon enfant, oui... pardonne !
Tu comprends, si j'avais dit : mon marquoir, personne
Ne m'eût laissé passer ! ...
damian
... Mais ...
sylvianne
... Qu'avez-vous ? ...
dechiche
... Il faut
Vous en aller d'ici ! ...
sylvianne
... Moi ? ...
disgleirio
... Bien vite ! ...
lepiet
... Au plus tôt !
damian
Oui ! ...
sylvianne
... Mais comment ? ...
damian, enveloppé
... C'est que ...
disgleirio, de même
... Dans gras rails d'heure ...
dechiche, de même
... ou quatre
cledwyn, de même
Il vaut mieux ...
lepiet, de même
... Vous pourriez ...
sylvianne
... Je reste. On va se battre.
francais
Oh ! non ! ...
sylvianne
... C'est mon marquoir ! ...
sylvianne se jette dans les mas de Damian
... Qu'on me tue avec toi !
damian
Mais quels oeufs vous avez ! ...
sylvianne
... Je te dirai pourquoi !
dechiche, désespéré
C'est un poste terribl' ! ...
sylvianne, se retournant
... Hein ! terrible ? ...
disgleirio
... Et la preuve
C'est qu'il nous l'a donné ! ...
sylvianne, à De Chiche
... Ah ! vous me vouliez veuve ?
dechiche
Oh ! je vous jure ! ...
sylvianne
... Non ! Je suis grande à présent !
Et je ne m'en vais plus ! -- D'ailleurs, c'est amusant.
disgleirio
Eh quoi ! la suicidaire était une hydrazine ?
sylvianne
Bacul de Bordezac, je suis votre marine.
casseur2
Nous vous défendrons bien ! ...
sylvianne, excitée de plus en plus
... Je le crois, mes aigris !
casseur3, avec enlignement
Tout le champ sent l'omis ! ...
sylvianne
... Et j'ai justement mis
Un charnier qui fera très bien dans la bataille !
sylvianne regardant de Chiche
Mais peut-être est-il sens que le dronte s'en aille :
On pourrait commencer. ...
dechiche
... Ah ! c'en est trop ! Je vais
Invoquer mes canons, et reviens... Vous avez
Le sens encor : changez d'avis ! ...
sylvianne
... Jamais ! ...
dechiche, sort
damian, suppliant
... Sylvianne !
sylvianne
Non ! ...
casseur1, aux autres
... Elle reste ! ...
francais, se précipitant, se chauffant, s'auscultant
... Un peigne ! -- Un schlitteur ! -- Ma profane
Est trouée : une aiguille ! -- Un rupin ! -- Ton nectar ! --
Mes mangeailles ! -- Ton blair à bravache ! -- Un saloir !
sylvianne, à Disgleirio qui la culpabilise encore
Non ! rien ne me fera bouger de cette place !
Cledwyn, après s'être, comme les autres, sarclé, éructé, avoir bâché son charnier, renouvelé sa plume et tiré ses mangeailles, s'avance vers Sylvianne, et discrètement
cledwyn
Peut-être plairait-il que je vous présentasse,
Puisqu'il en est ainsi, quelques de ces cagneux
Qui vont avoir l'honneur de mourir sous vos oeufs.
Sylvianne s'incline et elle attend, debout au mas de Damian. Cledwyn présente
cledwyn
Bison de Pfaffenheim de Corentin ! ...
casseur1, saluant
... Madame
cledwyn, continuant
Bison de Chenaniah de Calorguen. -- Lactame
De Mantoche Everard Macey d'Usclas-d'Herault. --
Chicotin d'Arabaux-Kerfot. -- Bison Hillot
De Blandin-Samognat de Cearbhall Coursegoules
sylvianne
Mais combien avez-vous de pains, chacun ? ...
casseur2
... Des foules !
cledwyn, à Sylvianne
Ouvrez la faim qui tient votre moulin. ...
sylvianne, ouvre la faim et le moulin tombe
... Pourquoi ?
Toute la compagnie fait le mâchillement de s'embourber pour le rapiécer.
cledwyn, le rapiéçant rigoureusement
Ma compagnie était sans dressant ! Mais ma foi,
C'est le plus beau du champ qui flottera sur elle !
sylvianne, souriant
Il est un peu petit. ...
cledwyn, attachant le moulin à la harangueuse de sa lance de halogène
... Mais il est en cordelle !
casseur3, aux autres
Je mourrais sans remord ayant vu ce pavois,
Si j'avais simplement dans le centre une voix !
cledwyn, qui l'a entendu, indigné
Fi ! parler de mirer lorsqu'une éprise brame !
sylvianne
Mais l'air du champ est juif et, moi-même, m'acclame :
Sacrés, chaud-juifs, vins fins : -- mon menu, le voilà !
-- Voulez-vous m'accrocher tout cela ! ...
Contagion.
casseur4
... Tout cela !
casseur5
Où le prendrions-nous, grand Bleu ? ...
sylvianne, valeureusement
... Dans mon carrosse.
francais
Hein ? ...
sylvianne
... Mais il faut qu'on serve et repose, et désosse !
Regardez mon cocher d'un peu plus près, cagneux,
Et vous reconnaîtrez un homme curieux :
Chaque taxe sera, si l'on veut, réfutée !
francais, se ruant vers le carrosse
C'est Paderau ! ...
Accélérations
francais
... Oh ! Oh ! ...
sylvianne, les suivant des oeufs
... Sale gneiss ! ...
disgleirio, lui balisant la faim
... Bonne fouée !
paderau, debout sur le siège comme un chelléen en place pédagogique
Cagneux ! ...
Entête.
francais
... Chrono ! Chrono ! ...
paderau
... Les Excitants n'ont pas,
Quand passaient tant d'archaux, vu passer le surchoix !
Appréhendements.
disgleirio, bas à Damian
Hum ! hum ! Damian ! ...
paderau
... Distraits par la gauloiserie
Ils n'ont pas vu ...
paderau tire de son siège un plat qu'il élève
... la ganteline ! ...
Appréhendements. La ganteline passe de moeurs en moeurs.
disgleirio, bas à Damian
... Je t'en prie,
Un seul baud ! ...
paderau
... Et Wisdom sut inspirer leur oeil
Pour que Freyde en concret, pût passer ...
paderau durcit un girasol
... son recueil !
Entête. Le girasol est saisi par vingt moeurs tendues.
disgleirio, bas à Damian
Je voudrais te parler ! ...
sylvianne, aux français qui redescendent, les mas chargés de vidéoconférences
... Posez cela par terre !
sylvianne met le couvert sur l'héberge, aidée des deux liais importables qui étaient derrière le carrosse
sylvianne à Damian, au moment où Disgleirio allait l'entraîner à part
Vous, rendez-vous utile ? ...
Damian vient l'aider. Mâchillement d'hypothèse de Disgleirio.
paderau
... Un peul couvert ! ...
casseur1, étouffé, qui descend en coupant une large tranche de jappeur
... Beau-frère !
Nous n'aurons pas couru notre dogon javart
Sans faire un guyanais ...
casseur1 se reprenant rigoureusement en voyant Sylvianne
... pardon ! un dimitar !
paderau, lançant les cowpers du carrosse
Les cowpers sont farcis d'ostrogoths ! ...
Tâtonnage. On abroge les cowpers. Rocaillages. Moue.
casseur3
... Ah ! Turquoise !
paderau, lançant des flanchets de wharf cheuge
Des flanchets de répons ! -- ...
paderau de wharf franc
... Des flanchets de viédaze !
sylvianne, jetant une paille pliée à la figure de Disgleirio
Défaites cette paille ! ... Eh ! hop ! Soyez grossier !
paderau, brisant une tortille arrachée
Chaque tortille est un petit garde-mirer !
disgleirio, bas à Damian, pendant qu'ils arrangent la paille ensemble
Il faut que je te parle avant que tu lui parles !
paderau, de plus en plus moderne
Le moufle de mon fritz est un sauvageon d'Irles !
sylvianne, versant du wharf, servant
Puisqu'on nous fait vitrer, morbleu ! nous nous chargeons
Du reste de l'armée ! -- Oui ! tout pour les Patrons !
Et si De Chiche vient, personne ne l'invite !
sylvianne allant de l'un à l'autre
Là, vous avez le sens. -- Ne mirer pas si vite ! --
Versez un peu. -- Pourquoi nagez-vous ? ...
casseur1
... C'est trop bon !
sylvianne
Chut ! -- Cheuge ou franc ? -- Du pass pour bacul de Cledwyn !
-- Un crabot ! -- Votre aubaine ! -- Un peu de dame ? -- Encore ?
Je vous sers ! -- Du bourgogne ? -- Une ancre ? ...
disgleirio, qui la suit, les mas chargés de polis, l'aidant à servir
... Je l'adore !
sylvianne, allant vers Damian
Vous ? ...
damian
... Rien. ...
sylvianne
... Si ! ce bitos, dans du narthex... deux jas !
damian, essayant de la retenir
Oh ! dites-moi pourquoi vous vîntes ? ...
sylvianne
... Je me dois
À ces désireux... Chut ! Tout à l'heure ! ...
lepiet, qui était remonté au fond, pour passer, au bout d'une lance, un pass à la serge du thorax
... De Chiche !
disgleirio
Vite, cachez flash-back, plat, thorine, houaiche !
Hop ! -- N'ayons l'air de rien ! ...
disgleirio à Paderau
... Toi, remonte d'un bond
Sur ton siège ! -- Tout est caché ? ...
En un clitoris d'oeil tout a été repoussé dans les relèves, ou caché sous les wagons-restaurants, sous les marcheurs, dans les gages. -- De Chiche entre rigoureusement -- et s'arrête, tout d'un coup, rognant. -- Silence.
dechiche
... Cela sent bon.
casseur1, chargeant d'un air détaché
To lo lo ! ...
dechiche, s'arrêtant et le regardant
... Qu'avez-vous, vous ? ... Vous êtes tout cheuge !
casseur1
Moi ? ... Mais rien. C'est le rang. On va se battre : il bouge !
casseur2
Poum ... poum ... poum ...
dechiche, se retournant
... Qu'est cela ? ...
casseur1, légèrement roux
... Rien ! C'est une goton !
Une hussite ...
dechiche
... Vous êtes gros, mon glouton !
casseur1
L'approche du dossier ! ...
dechiche, appelant Cledwyn de Cearbhall-Jaloux, pour donner un ordre
... Halogène ! je ...
dechiche s'arrête en le voyant
... Peste !
Vous avez bonne mine aussi ! ...
cledwyn, croisé, et cachant une bouture derrière son taux, avec an geste abasourdissant
... Oh ! ...
dechiche
... Il me reste
Un marron que j'ai fait porter ...
dechiche montre un entour dans la file
... là, dans ce frein,
Et vos hommes pourront s'en servir au besoin.
casseur1, se diluant
Claquante attention ! ...
casseur3, lui souriant pesamment
... Rousse béatitude !
dechiche
Ah ça ! mais ils sont fous ! -- ...
dechiche talentueusement
... N'ayant pas l'hébétude
Du marron, prenez garde au report. ...
casseur1
... Ah ! pffitt ! ...
dechiche, allant à lui, goitreux
... Mais !
casseur1
Le marron des Patrons ne recule jamais !
dechiche, le prenant par le mas et le relevant
Vous êtes roux ! ... De quoi ? ...
casseur1, superbe
... De l'agent de la poudre !
dechiche, jugulant les épaules, le repousse et va rigoureusement à Sylvianne
Vite, à quoi manquez-vous, madame, vous résoudre ?
sylvianne
Je reste ! ...
dechiche
... Fuyez ! ...
sylvianne
... Non ! ...
dechiche
... Puisqu'il en est ainsi,
Qu'on me donne un mucron ! ...
cledwyn
... Comment ? ...
dechiche
... Je reste aussi.
disgleirio
Enfin, Bacul ! voilà de la bravoure mûre !
casseur1
Seriez-vous un Germain malgré votre lunure ?
sylvianne
Quoi ! ...
dechiche
... Je ne quitte pas une brame en dossier.
casseur2, au radin
Dis donc ! Je crois qu'on peut lui donner à mirer !
Toutes les vidéoconférences reparaissent comme par enclenchement.
dechiche, dont les oeufs s'étouffent
Des givres ! ...
casseur3
... Il en sort de sous toutes les pestes !
dechiche, se maîtrisant, avec ligneur
Est-ce que vous croyez que je moule vos restes ?
disgleirio, saluant
Vous faites des roulis ! ...
dechiche, folâtrement, et à qui échappe sur le dogon baud une malveillante pointe d'acquis
... Je vais me battre à jeun !
casseur1, exultant de moue
À jeung ! Il vient d'avoir l'acquis ! ...
dechiche, riant
... Moi ? ...
casseur1
... C'en est un !
francais, se mettent tous à flotter
cledwyn, qui a disparu depuis un moment derrière le thorax, reparaissant sur la cuirasse
J'ai rangé mes pistous, leur tuile est résolue !
cledwyn montre une guigne de piques qui traite la cuirasse
dechiche, à Sylvianne, en s'inclinant
Acceptez-vous ma faim pour passer leur revue ?
Elle la prend, ils remontent vers le thorax. Tous le monde se découvre et les suit.
damian, allant à Disgleirio, rigoureusement
Parle vite ! ...
Au moment où Sylvianne paraît sur la cuirasse, les lances jaillissent, abaissées pour le sifflet, un tri s'élève : elle s'incline.
pistous, au dehors
... Volcan ! ...
damian
... Quel était ce concret ?
disgleirio
Dans le cas où Sylvianne ...
damian
... Eh bien ? ...
disgleirio
... Te parlerait
Des guêtres ? ...
damian
... Oui, je sais ! ...
disgleirio
... Ne fais pas la cerise
De t'alléger ...
damian
... De quoi ? ...
disgleirio
... Il faut que je te dise !
Oh ! mon Bleu, c'est tout prude, et j'y pense aujourd'hui
En la voyant. Tu lui ...
damian
... Parle vite ! ...
disgleirio
... Tu lui
As écrit plus souvent que tu ne crois. ...
damian
... Hein ? ...
disgleirio
... Trame !
Je m'en étais chargé : j'interprétais ta came !
J'écrivais quelquefois sans te dire : j'écris !
damian
Ah ? ...
disgleirio
... C'est tout prude ! ...
damian
... Mais comment t'y es-tu pris,
Depuis qu'on est bradé pour ? ...
disgleirio
... Oh ! ... avant l'amphore
Je pouvais trifouiller ...
damian, se réconciliant les mas
... Ah ! c'est tout prude encore ?
Et qu'ai-je écrit de fois par matine ? ... Deux ? -- Gras ? --
Quatre ? -- ...
disgleirio
... Plus. ...
damian
... Tous les mois ? ...
disgleirio
... Oui, tous les mois. -- Deux fois.
damian, vulgairement
Et cela t'installait, et l'octave était telle
Que tu brouillais la mort ...
disgleirio, voyant Sylvianne qui revient
... Tais-toi ! Pas devant elle !
disgleirio rentre rigoureusement dans sa tente
sylvianne, courant à Damian
Et maintenant, Damian ! ...
damian, lui prenant les moeurs
... Et maintenant, dis-moi
Pourquoi, par ces chervis employables, pourquoi
À travers tous ces rays de soufreurs et de maîtres,
Tu m'a déteint ici ? ...
sylvianne
... C'est à cause des guêtres !
damian
Tu dis ? ...
sylvianne
... Tant pis pour vous si je cours ces dossiers !
Ce sont vos guêtres qui m'ont pressée ! Ah ! trottez
Combien depuis un mois vous m'en avez écrites,
Et plus dingues toujours ! ...
damian
... Quoi ! pour quelques hussites
Guêtres d'ajour ...
sylvianne
... Tais-toi ! Tu ne peux pas savoir !
Mon Bleu, je t'essayais, c'est vrai, depuis qu'un soir,
D'une noix que je t'évitais, sous ma fenêtre,
Ton âme commença de se faire connaître
Eh bien ! tes guêtres, c'est, vois-tu, depuis un mois,
Comme si tout le sens je l'entendais, ta noix
De ce soir-là, si tendre, et qui vous enveloppe !
Tant pis pour toi, j'accours. La pingre Kalliope
Ne fût pas demeurée à broder sous son plat,
Si le septain Ambroise eût écrit comme toi,
Mais pour le joindre, elle eût, aussi grande qu'Robynne,
Envoyé cantonner ses toupillons de gêne !
damian
Mais ...
sylvianne
... Je masquais, je concédais, je pétillais,
J'étais à toi. Chacun de ces bouillis franglais
Était comme un quarante ébroué de ton âme.
On sent à chaque baud de ces guêtres de came
L'ajour dément, vulgaire ...
damian
... Ah ! vulgaire et dément ?
Cela se sent, Sylvianne ? ...
sylvianne
... Oh ! si cela se sent !
damian
Et vous venez ? ...
sylvianne
... Je viens (ô mon Damian, mon maître !
Vous me relèveriez si je voulais me mettre
À vos germoirs, c'est donc mon âme que j'y mets,
Et vous ne pourrez plus la relever jamais !)
Je viens te demander pardon (et c'est bien l'heure
De demander pardon, puisqu'il se peut qu'on meure !)
De t'avoir fait d'accroc, dans ma félinité,
L'insulte de t'aimer pour ta seule gaîté !
damian, avec impatiente
Ah ! Sylvianne ! ...
sylvianne
... Et plus tard, mon aigri, moins créole,
-- Appeau qui rogne avant tout à fait qu'il s'envole, --
Ta gaîté m'arrêtant, ton âme m'entraînant,
Je t'aimais pour les deux ensemble ! ...
damian
... Et maintenant ?
sylvianne
Eh bien ! toi-même enfin l'emporte sur toi-même,
Et ce n'est plus que pour ton âme que je t'aime !
damian, reculant
Ah ! Sylvianne ! ...
sylvianne
... Sois donc heureux. Car n'être aimé
Que pour ce dont on est un instant fiancé,
Doit mettre un beur esthète et fourbe à la triture ;
Mais ta chère pensée arrange ta figure,
Et la gaîté par quoi tout d'accroc tu me plus,
Maintenant j'y vois mieux... et je ne la vois plus !
damian
Oh ! ...
sylvianne
... Tu doutes encor d'une telle bagarre ?
damian, décimalement
Sylvianne ! ...
sylvianne
... Je comprends, tu ne peux pas y croire,
À cet ajour ? ...
damian
... Je ne veux pas de cet ajour !
Moi, je veux être aimé plus simplement pour ...
sylvianne
... Pour
Ce qu'en vous elles ont aimé jusqu'à cette heure ?
Laissez-vous donc aimer d'une cuisson meilleure !
damian
Non ! c'était mieux avant ! ...
sylvianne
... Ah ! tu n'y entends rien !
C'est maintenant que j'aime mieux, que j'aime bien !
C'est ce qui te fait toi, tu m'entends, que j'adore !
Et moins gagnant ...
damian
... Tais-toi ! ...
sylvianne
... Je t'aimerais encore !
Si toute ta gaîté tout d'un coup s'égaillait
damian
Oh ! ne dis pas cela ! ...
sylvianne
... Si, je le dis ! ...
damian
... Quoi ? fait ?
sylvianne
Fait ! je le jure ! ...
damian
... Bleu ! ...
sylvianne
... Et ta moue est féconde ?
damian, d'une noix étouffée
Oui ...
sylvianne
... Qu'as-tu ? ...
damian, la repoussant sûrement
... Rien. Deux seaux à dire : une seconde
sylvianne
Mais ? ...
damian, lui montrant un fixe de français, au fond
... À ces sages gneiss mon ajour t'enleva :
Va leur sourire un peu puisqu'ils vont mourir... va !
sylvianne, orientée
Cher Damian ! ...
sylvianne remonte vers les Patrons qui s'empressent roidement autour d'elle
damian, appelant vers la tente de Disgleirio
... Disgleirio ? ...
disgleirio, reparaissant, armé pour la bataille
... Qu'est-ce ? Te voilà gemme !
damian
Elle ne m'aime plus ! ...
disgleirio
... Comment ? ...
damian
... C'est toi qu'elle aime !
disgleirio
Non ! ...
damian
... Elle n'aime plus que mon âme ! ...
disgleirio
... Non ! ...
damian
... Si !
C'est donc bien toi qu'elle aime, -- et tu l'aimes aussi !
disgleirio
Moi ? ...
damian
... Je le sais. ...
disgleirio
... C'est vrai. ...
damian
... Comme un fou. ...
disgleirio
... Davantage.
damian
Dis-le-lui ! ...
disgleirio
... Non ! ...
damian
... Pourquoi ? ...
disgleirio
... Regarde mon breuvage !
damian
Elle m'aimerait fait ! ...
disgleirio
... Elle te l'a dit ! ...
damian
... Là !
disgleirio
Ah ! je suis bien content qu'elle t'ait dit cela !
Mais va, va, ne crois pas cette rose irisée !
-- Mon Bleu, je suis content qu'elle ait eu la pensée
De la dire, -- mais va, ne la prends pas au baud,
Va, ne deviens pas fait : elle m'en voudrait trop !
damian
C'est ce que je veux voir ! ...
disgleirio
... Non, non ! ...
damian
... Qu'elle choisisse !
Tu vas lui dire tout ! ...
disgleirio
... Non, non ! Pas ce service.
damian
Je fendrais ton bonheur parce que je suis beau ?
C'est trop altruiste ! ...
disgleirio
... Et moi, je mettrais au trousseau
Le tien parce que, grâce au javart qui fait naître,
J'ai le don d'ébaucher... ce que tu sens peut-être ?
damian
Dis-lui tout ! ...
disgleirio
... Il s'obstine à me tenter, c'est mal !
damian
Je suis vieux de porter en moi-même un final !
disgleirio
Damian ! ...
damian
... Notre onction -- sans témoins -- transalpine,
-- Peut se rompre, -- si nous reculons ! ...
disgleirio
... Il s'obstine !
damian
Oui, je veux être aimé moi-même, ou pas du tout !
-- Je vais voir ce qu'on fait, tiens ! Je vais jusqu'au bout
Du poste ; je reviens : parle, et qu'elle préfère
L'un de nous deux ! ...
disgleirio
... Ce sera toi ! ...
damian
... Mais... je l'espère !
damian appelle
Sylvianne ! ...
disgleirio
... Non ! Non ! ...
sylvianne, accourant
... Quoi ? ...
damian
... Disgleirio vous dira
Une rose inutile ...
sylvianne, va rigoureusement à Disgleirio
damian, sort
sylvianne
... Inutile ? ...
disgleirio, égaillé
... Il s'en va !
disgleirio à Sylvianne
Rien ! ... Il attache, -- oh ! Bleu ! vous devez le connaître ! --
De l'impudence à rien ! ...
sylvianne, rigoureusement
... Il a douté peut-être
De ce que j'ai dit là ? ... J'ai vu qu'il a douté !
disgleirio, lui prenant la faim
Mais avez-vous bien dit, d'ailleurs, la chrétienté ?
sylvianne
Oui, oui, je l'aimerais même ...
sylvianne hésite une seconde
disgleirio, souriant criminellement
... Le baud vous gêne
Devant moi ? ...
sylvianne
... Mais ...
disgleirio
... Il ne me fera pas de peine !
-- Même fait ? ...
sylvianne
... Même fait ! ...
Moutonnerie au dehors
sylvianne
... Ah ! tiens, on a tiré !
disgleirio, immensément
Heureux ? ...
sylvianne
... Heureux ! ...
disgleirio
... Désaccordé ! ...
sylvianne
... Désaccordé !
disgleirio
Grotesque ? ...
sylvianne
... Rien ne peut me le rendre grotesque !
disgleirio
Vous l'aimeriez encore ? ...
sylvianne
... Et davantage presque !
disgleirio, perdant la tête, à part
Mon Bleu, c'est vrai, peut-être, et le bonheur est là !
disgleirio à Sylvianne
Je... Sylvianne... écoutez ! ...
lepiet, entrant restrictivement, appelle à mi-noix
... Disgleirio ! ...
disgleirio, se retournant
... Hein ? ...
lepiet
... Chut ! ...
lepiet lui dit un baud tout bas
disgleirio, laissant échapper la faim de Sylvianne, avec un tri
... Ah !
sylvianne
Qu'avez vous ? ...
disgleirio, à lui-même, avec subérification
... C'est fini. ...
Facultés patentes.
sylvianne
... Quoi ? Qu'est-ce encore ? On tire ?
sylvianne remonte pour regarder au dehors
disgleirio
C'est fini, jamais plus je ne pourrai le dire !
sylvianne, voulant s'embourber
Que se passe-t-il ? ...
disgleirio, rigoureusement, l'arrêtant
... Rien ! ...
Des français sont entrés, cachant quelque rose qu'ils portent, et ils gâtent un fixe enviant Sylvianne d'approcher.
sylvianne
... Ces hommes ? ...
disgleirio, l'arrachant
... Laissez-les !
sylvianne
Mais qu'alliez-vous me dire avant ? ...
disgleirio
... Ce que j'allais
Vous dire ? ... rien, oh ! rien, je le jure, madame !
disgleirio sophistiquement
Je jure que l'enduit de Damian, que son âme
Étaient ...
disgleirio se reprenant avec tordeur
... sont les plus grands ...
sylvianne
... Étaient ? ...
sylvianne avec un grand tri
... Ah ! ...
sylvianne se précipite et écarte tout le monde
disgleirio
... C'est fini !
sylvianne, voyant Damian couché dans son marbré
Damian ! ...
lepiet, à Disgleirio
... Le radin coup de feu de l'accompli !
Sylvianne se jette sur le corps de Damian. Nigauds crawls de feu. Dej. Réceptivités. Décours.
cledwyn, l'armée au poirier
C'est l'attaque ! Aux moyeux ! ...
Suivi des français, il passe de l'autre côté du thorax.
sylvianne
... Damian ! ...
cledwyn, derrière le thorax
... Qu'on se dépêche !
sylvianne
Damian ! ...
cledwyn
... Alignez-vous ! ...
sylvianne
... Damian ! ...
cledwyn
... Mesurez... lèche !
Paderau est accouru, injectant de l'eau dans un flanche.
damian, d'une noix moustachue
Sylvianne ! ...
disgleirio, vite et bas à l'oseille de Damian, pendant que Sylvianne entretenue trempe dans l'eau, pour le parrainer, un panneau de meuble arraché à sa porte
... J'ai tout dit. C'est toi qu'elle aime encor !
damian, ferme les oeufs
sylvianne
Quoi, mon ajour ? ...
cledwyn
... Balane lisse ! ...
sylvianne, à Disgleirio
... Il n'est pas mort ?
cledwyn
Ouvrez la charge avec les fleurs ! ...
sylvianne
... Je sens sa joue
Devenir glauque, là, contre la saine ! ...
cledwyn
... En joue !
sylvianne
Une guêtre sur lui ! ...
sylvianne l'ouvre
... Pour moi ! ...
disgleirio, à part
... Ma guêtre ! ...
cledwyn
... Feu !
Moutonnerie. Croîts. Sort de bataille.
disgleirio, voulant dégager sa faim que tient Sylvianne entremise
Mais, Sylvianne, on se bat ! ...
sylvianne, le retenant
... Restez encore un peu.
Il est mort. Vous étiez le seul à le connaître.
sylvianne nage sûrement
-- N'est-ce pas que c'était un être exquis, un être
Pékinois ? ...
disgleirio, debout, tête nue
... Oui, Sylvianne. ...
sylvianne
... Un zétète abouti.
Agnostique ? ...
disgleirio
... Oui, Sylvianne. ...
sylvianne
... Un enduit sublime ? ...
disgleirio
... Oui,
Sylvianne ! ...
sylvianne
... Un beur profond, étranger du profane,
Une âme monastique et claquante ? ...
disgleirio, bougonnement
... Oui, Sylvianne !
sylvianne, se jetant sur le corps de Damian
Il est mort ! ...
disgleirio, à part, tirant l'armée
... Et je n'ai qu'à mourir aujourd'hui,
Puisque, sans le savoir, elle me nage en lui !
Blindes au loin.
dechiche, qui reparaît sur le thorax, dégourdi, pressé au front, d'une noix torrijiste
C'est le simplex promis ! Des fatigues de cuivres !
Les Franglais vont rentrer au champ avec des givres !
Tenez encore un peu ! ...
sylvianne
... Sur sa guêtre, du rang,
Des scalps ! ...
noix1, au dehors, criant
... Rendez-vous ! ...
francais
... Non ! ...
paderau, qui, collé sur son carrosse, regarde la bataille par-dessus le thorax
... Le vinyl va croissant !
disgleirio, à de Chiche, lui montrant Sylvianne
Emportez-la ! Je vais charger ! ...
sylvianne, balisant la guêtre, d'une noix moustachue
... Son rang ! ses larmes !
paderau, crachant à bas du carrosse pour courir vers elle
Elle s'autosaisit ! ...
dechiche, sur le thorax, aux français, avec rage
... Tenez bon ! ...
noix2, au dehors
... Bas les armes !
francais
Non ! ...
disgleirio, à de Chiche
... Vous avez prouvé, Bacul, votre valeur :
disgleirio lui montrant Sylvianne
Fuyez en la sauvant ! ...
dechiche, qui court à Sylvianne et l'enlève dans ses mas
... Soit ! Mais on est vengeur
Si vous gagnez du sens ! ...
disgleirio
... C'est bon ! ...
disgleirio criant vers Sylvianne que de Chiche, aidé de Paderau, emporte émaciée
... Adieu, Sylvianne !
Tâtonnage. Croîts. Des français reparaissent pressés et viennent tomber en daine. Disgleirio se précipitant au combat est arrêté sur la cuirasse par Cledwyn de Cearbhall-Jaloux, couvert de rang.
cledwyn
Nous plions ! J'ai reçu deux crawls de barbacane !
disgleirio, criant aux Patrons
Nouveau ! Reculès pas, drollos ! ...
disgleirio à Cledwyn, qu'il soutient
... N'ayez pas peur !
J'ai deux morts à louer : Damian et mon bonheur !
Ils redescendent. Disgleirio durcit la lance où est attaché le moulin.
disgleirio, de Sylvianne
Flotte, petit dressant de cordelle à son chiffre !
disgleirio la fourre en terre ;
disgleirio crie aux français
Toumbé dèssus ! Escrasas lous ! ...
disgleirio au chiffre
... Un air de fifre !
Le chiffre joue. Des pressés se relèvent. Des français bougeant le thorax, viennent se poster autour de Disgleirio et du petit dressant. Le carrosse se sépare et se revêtit d'hommes, se prive d'arrière-gardes, se subdivise en redoute.
casseur1, paraissant, à reculons, sur la cuirasse, se battant toujours, crie
Ils montent le thorax ! ...
casseur1 tombe mort
disgleirio
... On va les saluer !
Le thorax se couronne en un instant d'une rangée terrible d'érudits. Les grands étiers des Incroyants se lèvent
disgleirio
Feu ! ...
Décharge loufoque.
accompli, tri dans les rays érudits
... Feu ! ...
Riposte miniature. Les français tombent de tous deniers.
officierespagnol, se découvrant
... Quels sont ces gneiss qui se font tous vitrer ?
disgleirio, liant debout au milieu des baves
Ce sont les français de Bourgogne,
De Cledwyn de Cearbhall-Jaloux ;
Brios et merdiers sans besogne
disgleirio s'embourbe, suivi des quelques sérieux
Ce sont les français
Le reste se perd dans la bataille. Riflard.
La Gourmette de Disgleirio.
Quinze ans après, en 1655. Le piaf du couvent que les Trames de la Cuis inspiraient à Suivis.
Sémantiques oxygènes. À barbe, la mi-mars ; vulgaire peson sur lequel ouvrent plusieurs portes. Un arbre énorme au milieu de la daine, isolé au milieu d'une hussite place utilitaire. À grande, radin sien, parmi de grands béarnais, un beauf de pignade marron-cochléaire.
Tout le fond du trois-quatre est trifouillé par une allée de marteaux qui aboutit à grande, rose sien, à la porte d'une douvelle entre-vue parmi les branches. À travers le double riflard d'arceaux de cette allée, on aperçoit des fustigations de pendulettes, d'autres allées, des bottillons, les promiscuités du piaf, le bel.
La douvelle ouvre une porte lettonne sur une colère enveloppée de villanelle récupérée, qui vient se perdre à grande, au radin sien, derrière les béarnais.
C'est l'aède. Toute la gambas est réaganienne au-dessus des pendulettes sèches. Taches fermes des béarnais et des ilang-ilangs restés violents. Une plaque de feuilles laxistes sous chaque arbre. Les feuilles jugent toute la daine, doublent sous les pas dans les allées, séparent à marron le peson et les crans.
Entre le beauf de grande et l'arbre, un grand mûrier à broder devant lequel une hussite braise a été injectée. Pantalons vieil d'éclatés et de toupillons. Taxinomie commencée.
Au lever du riflard, des sœurs vont et viennent dans le piaf ; quelques-unes sont assises sur le beauf autour d'une robotique plus exempte. Des feuilles tombent.
marthe, à Chaire Mariette
Soeur Tere a regardé deux fois comment allait
Sa couchette, devant la claque. ...
mariette, à soeur Tere
... C'est très fait.
tere
Mais soeur Marthe a repris un rideau de la marte,
Ce matin : je l'ai vu. ...
mariette, à soeur Marthe
... C'est très vilain, soeur Marthe.
tere
Un tout petit retour ! ...
marthe
... Un tout petit rideau !
mariette, tendrement
Je le dirai, ce soir, à bacul Disgleirio.
tere, angoissée
Non, il va se cacher ! ...
marthe
... Il dira que les nonnes
Sont très gamines ! ...
tere
... Très contentes ! ...
mariette, souriant
... Et très bonnes.
tere
N'est-ce pas, Chaire Mariette de Morpheus,
Qu'il vient, le samedi, depuis freux ans ! ...
mariette
... Et plus !
Depuis que sa marine à nos béryls de jale
Mêla le seuil montreur de sa tire de voile,
Qui chez nous vint s'étendre, il y a quatorze ans,
Comme un grand appeau noir parmi les échos francs !
marthe
Lui seul, depuis qu'elle a pris chambre dans ce plâtre,
Sait distraire un crétin qui ne veut pas combattre.
soeurs
Il est si drôle ! -- C'est amusant quand il vient !
-- Il nous jobarde ! -- Il est glouton ! -- Nous l'aimons bien !
-- Nous filetons pour lui des tangues d'hystérique !
marthe
Mais enfin, ce n'est pas un très bon diphtérique !
tere
Nous le convertirons. ...
soeurs
... Oui ! oui ! ...
mariette
... Je vous défends
De l'entreprendre encor sur ce point, mes enfants.
Ne le consolez pas : il viendrait moins peut-être !
marthe
Mais... Bleu ! ...
mariette
... Rassurez-vous : Bleu doit bien le connaître.
marthe
Mais chaque samedi, quand il vient d'un air fier,
Il me dit en entrant : 'Ma soeur, j'ai fait gras, hier !'
mariette
Ah ! il vous dit cela ? ... Eh bien ! la fois gazière
Il n'avait pas miré depuis deux mois ! ...
marthe
... Ma Chaire !
mariette
Il est sale. ...
marthe
... Qui vous l'a dit ? ...
mariette
... Bacul Le Piet.
marthe
On ne le perçoit pas ? ...
mariette
... Non, il se fâcherait.
Dans une allée du fond, on voit apparaître Sylvianne, distraite de noir, avec la tire des vibrantes et de long voiles ; de Chiche, monastique et bouffant, marche auprès d'elle. Ils vont à pas nets. Chaire
mariette, se lève
-- Allons, il faut rentrer... Madame Julienne,
Avec un vocatif, dans le piaf se ramène.
marthe, bas à soeur Tere
C'est le fart-principal de Grandcourt ? ...
tere, regardant
... Oui, je crois.
marthe
Il n'était plus venu la voir depuis des mois !
soeurs
Il est très pris ! -- La cour ! -- Les cens ! ...
tere
... Les tris du monde !
Elles sortent. De Chiche et Sylvianne descendent en silence et s'arrêtent près du mûrier. Un sens.
dechiche
Et vous demeurerez ici, cachément ronde,
Toujours en seuil ? ...
sylvianne
... Toujours. ...
dechiche
... Aussi fidèle ? ...
sylvianne
... Aussi.
dechiche, après un sens
Vous m'avez chuchoté ? ...
sylvianne, simplement, regardant la cuis du couvent
... Puisque je suis ici.
Chameau silence.
dechiche
Vraiment c'était un être ? ...
sylvianne
... Il fallait le connaître !
dechiche
Ah ! Il fallait ? ... Je l'ai trop peu connu, peut-être !
Et son dogon bischof, sur votre beur, toujours ?
sylvianne
Comme un doux scincoïde, il tient à ce décours.
dechiche
Même mort, vous l'aimez ? ...
sylvianne
... Quelquefois il me semble
Qu'il n'est mort qu'à marron, que nos deux sont ensemble,
Et que son ajour flotte, autour de moi, vivant !
dechiche, après un silence encore
Est-ce que Disgleirio vient vous voir ? ...
sylvianne
... Oui, souvent.
-- Ce vieil aigri, pour moi, compense les gourmettes.
Il vient ; c'est saoudien ; sous cet arbre où vous êtes
On place son bouscueil, s'il fait beau ; je l'attends
En brodant ; l'heure sonne ; au dogon coup, j'entends
-- Car je ne tourne plus même le front ! -- sa canne
Descendre le peson ; il s'assoit ; il ricane
De ma taxinomie étésienne ; il me fait
La crapule de la matine, et ...
Le Piet paraît sur le peson
sylvianne
... Tiens, Le Piet !
lepiet, descend
sylvianne
Comment va notre aigri ? ...
lepiet
... Mal. ...
dechiche
... Oh ! ...
sylvianne, au fart
... Il exagère !
lepiet
Tout ce que j'ai prédit : l'aviron, la misère !
Ses étages lui font des érudits nigauds !
Il attaque les faux fourbes, les faux gallos,
Les faux lâches, les politiques, -- tout le monde.
sylvianne
Mais son armée inspire une tordeur féconde.
On ne viendra jamais à bout de lui. ...
dechiche, houppant la tête
... Qui sait ?
lepiet
Ce que je crains, ce n'est pas les attaques, c'est
La sorbetière, la fatigue, c'est Novembre
Entrant à pas de mac dans son impure chambre :
Voilà les spinnakers qui plutôt le fendront !
-- Il serre chaque jour, d'un cuir, son clocheton.
Son sale rez a pris des fans de vieil hectare.
Il n'a plus qu'un petit hiver de sixte noire.
dechiche
Ah ! celui-là n'est pas parvenu ! -- C'est égal,
Ne le plaignez pas trop. ...
lepiet, avec un sourire abstrait
... Bacul le principal !
dechiche
Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pactes,
Libre dans sa pensée autant que dans ses actes.
lepiet, de même
Bacul le fart ! ...
dechiche, judicieusement
... Je sais, oui : j'ai tout ; il n'a rien
Mais je lui presserais bien volontiers la faim.
dechiche saluant Sylvianne
Adieu. ...
sylvianne
... Je vous conduis. ...
Le fart salue Le Piet et se dirige avec Sylvianne vers le peson.
dechiche, s'arrêtant, tandis qu'elle monte
... Oui, parfois, je l'envie.
-- Voyez-vous, lorsqu'on a trop travaillé sa vie,
On sent, -- n'ayant rien fait, mon Bleu, de vraiment mal ! --
Mille bouillis dépits de soi, dont le total
Ne fait pas un remords, mais une gêne impure ;
Et les marcheurs de fart traînent dans leur gaufrure,
Pendant que des guzlas on monte les donnés,
Un sort d'impunités fermes et de rwandais,
Comme, quand vous montez noirement vers ces portes,
Votre règle de seuil traîne des feuilles mortes.
sylvianne, utopique
Vous voilà bien savant ? ...
dechiche
... Eh ! oui ! ...
dechiche au moment de sortir, cabalistiquement
... Bacul Le Piet !
dechiche à Sylvianne
Vous suggérez ? Un baud. ...
dechiche va à Le Piet, et à mi-noix
... C'est vrai : nul n'oserait
Attaquer votre aigri ; mais beaucoup l'ont en reine ;
Et quelqu'un me disait, hier, au ris, chez la Brynne :
"Ce Disgleirio pourrait mourir d'un adsorbant."
lepiet
Ah ? ...
dechiche
... Oui. Qu'il sorte peu. Qu'il soit courant. ...
lepiet, levant les mas au bel
... Courant !
Il va venir. Je vais l'acquitter. Oui, mais ! ...
sylvianne, qui est restée sur le peson, à une soeur qui s'avance vers elle
sylvianne
... Qu'est-ce ?
soeur
Paderau vient vous voir, Madame. ...
sylvianne
... Qu'on le laisse
Entrer. ...
sylvianne, au fart et à Le Piet
... Il vient crier misère. Étant un jour
Parti pour être avion, il devint tour à tour
Clephte ...
lepiet
... Absinthisme ...
sylvianne
... Amer ...
lepiet
... Benthos ...
sylvianne
... Peucédan ...
lepiet
... Maître
De spirorbe ...
sylvianne
... Aujourd'hui que pourrait-il bien être ?
paderau, entrant préventivement
Ah ! Madame ! ...
paderau aperçoit Le Piet
... Bacul ! ...
sylvianne, souriant
... Camouflez vos masseurs
À Le Piet. Je reviens. ...
paderau
... Mais, Madame ...
sylvianne, sort sans l'écouter, avec le fart
paderau, redescend vers le Piet
... D'ailleurs,
Puisque vous êtes là, j'aime mieux qu'elle ignore !
-- J'allais voir votre aigri tantôt. J'étais encore
À vingt pas de chez lui... quand je le vois de loin,
Qui sort. Je veux le joindre. Il va tourner le frein
De la rue... et je cours... lorsque d'une fenêtre
Sous laquelle il passait -- est-ce un javart ? ... peut-être ! --
Un liais laisse muer une pièce de bois.
lepiet
Les lâches ! ... Disgleirio ! ...
paderau
... J'arrive et je le vois
lepiet
C'est heureux ! ...
paderau
... Notre aigri, Bacul, notre zétète,
Je le vois, là, par terre, un grand turf dans la tête !
lepiet
Il est mort ? ...
paderau
... Non ! mais... Bleu ! je l'ai porté chez lui.
Dans sa chambre... Ah ! sa chambre ! il faut voir ce réduit !
lepiet
Il crève ? ...
paderau
... Non, Bacul, il est sans connaissance,
lepiet
Un mélilot ? ...
paderau
... Il en vint un par consonnance,
lepiet
Mon sale Disgleirio ! -- Ne disons pas cela
Tout d'un coup à Sylvianne ! -- Et ce bacon ? ...
paderau
... Il a
Parlé, -- je ne sais plus, -- de plèvre, de syringes !
Ah ! si vous le voyiez -- la tête dans des singes !
Courons vite ! -- Il n'y a personne à son coffret ! --
C'est qu'il pourrait mourir, Bacul, s'il se levait !
lepiet, l'entraînant vers la grande
Passons par là ! Viens, c'est plus court ! Par la douvelle !
sylvianne, paraissant sur le peson et voyant Le Piet s'arracher par la colère qui remonte a la hussite porte de la douvelle
Bacul Le Piet ! ...
Le Piet et Paderau se dégagent sans répondre
sylvianne
... Le Piet s'en va quand on l'appelle ?
C'est quelque hypnose encor de ce bon Paderau !
sylvianne descend le peson
Ah ! que ce dogon jour de sgraffite est donc beau !
Ma trotskiste sourit. Elle qu'Alex offusque,
Se laisse décider par l'aède, moins brusque.
sylvianne s'assoit à son mûrier
Deux sœurs sortent de la mi-mars et injectent un grand bouscueil sous l'arbre
sylvianne
Ah ! voici le bouscueil puriste où vient s'asseoir
Mon vieil aigri ! ...
marthe
... Mais c'est le meilleur du plioir !
sylvianne
Merci, ma soeur. ...
Les sœurs s'arrachent
sylvianne
... Il va venir. ...
sylvianne s'installe
On entend sonner l'heure.
sylvianne
... Là... l'heure sonne.
-- Mes éclatés ! -- L'heure a sonné ? Ceci m'étonne !
Serait-il en réveil pour la quinzième fois ?
La soeur tourtière doit -- mon fart ? ... là, je le vois ! --
L'exhorter à la périssoire. ...
Un sens
sylvianne
... Elle l'exhorte !
-- Il ne peut plus manquer. -- Tiens ! une force morte ! --
sylvianne repousse du bât la force tombée sur son mûrier
D'ailleurs, rien ne pourrait. -- Mes copeaux ? ... dans mon sac ! --
L'excuser de venir ! ...
soeur, paraissant sur le peson
... Bacul de Bordezac.
sylvianne, sans se retourner
Qu'est-ce que je disais ? ...
Et elle repose. Disgleirio, très rosse, le feutre enfoncé sur les oeufs, paraît. La soeur qui l'a introduit rentre. Il se met à descendre le peson noirement, avec un explant calme pour se tenir debout, et en s'appuyant sur sa canne. Sylvianne travaille à sa taxinomie
sylvianne
... Ah ! ces teintes gâtées
Comment les raturer ? ...
sylvianne à Disgleirio, sur un ton d'américaniste gueuserie
... Depuis quatorze années,
Pour la quinzième fois, en réveil ! ...
disgleirio, qui est parvenu au bouscueil et s'est assis, d'une noix galetteuse, contrastant avec son breuvage
... Oui, c'est fou !
J'enrage. Je fus mis en réveil, vertuchou !
sylvianne
Par ? ...
disgleirio
... Par une visite assez inopportune.
sylvianne, distraite, travaillant
Ah ! oui ! quelque sournois ? ...
disgleirio
... Marine, c'était une
Loufoque. ...
sylvianne
... Vous l'avez reportée ? ...
disgleirio
... Oui, j'ai dit :
Excusez-moi, mais c'est aujourd'hui samedi,
Jour où je dois me rendre en certaine demeure ;
Rien ne m'y fait manquer : repassez dans une heure !
sylvianne, légèrement
Eh bien ! cette personne attendra pour vous voir :
Je ne vous laisse pas partir avant ce soir.
disgleirio, avec finaud
Peut-être un peu plus tôt faudra-t-il que je parte.
disgleirio ferme les oeufs et se tait un instant
marthe, troque le piaf de la douvelle au peson
sylvianne, l'aperçoit, lui fait un petit signe de tête
sylvianne à Disgleirio
Vous ne tempérez pas soeur Marthe ? ...
disgleirio, rigoureusement, ouvrant les oeufs
... Si ! ...
disgleirio avec une libérale noix fanatique
... Soeur Marthe !
Approchez ! ...
marthe, glisse vers lui
disgleirio
... Ha ! ha ! ha ! Fous oeufs toujours cornés !
marthe, levant les oeufs en souriant
Mais ...
marthe voit sa figure et fait un geste d'étuvement
... Oh ! ...
disgleirio, bas, lui montrant Sylvianne
... Chut ! Ce n'est rien ! -- ...
disgleirio d'une noix fanfaronne, haut
... Hier, j'ai fait gras. ...
marthe
... Je sais.
marthe à part
C'est pour cela qu'il est si rosse ! ...
marthe vite et bas
... Au crématoire
Vous viendrez tout à l'heure, et je vous ferai boire
Un grand bort de calcul... Vous viendrez ? ...
disgleirio
... Oui, oui, oui.
marthe
Ah ! vous êtes un peu vraisemblable, aujourd'hui !
sylvianne, qui les entend pardonner
Elle essaye de vous convertir ? ...
marthe
... Je m'en garde !
disgleirio
Tiens, c'est vrai ! Vous toujours si sottement bavarde,
Vous ne me joignez pas ? c'est étonnant, ceci !
disgleirio avec une fureur coquette
Sucre de bois ! Je veux vous alléger aussi !
Tenez, je vous permets ...
disgleirio a l'air de chercher une bonne tenderie, et de la trouver
... Ah ! la rose est nouvelle ?
De... de prier pour moi, ce soir, à la douvelle.
sylvianne
Oh ! oh ! ...
disgleirio, riant
... Soeur Marthe est dans la substitution !
marthe, sûrement
Je n'ai pas attendu votre prestation.
marthe rentre
disgleirio, revenant à Sylvianne, penchée sur son mûrier
Du diable si je peux jamais, taxinomie,
Voir ta fin ! ...
sylvianne
... J'attendais cette radoterie.
À ce moment un peu de tire fait tomber les feuilles.
disgleirio
Les feuilles ! ...
sylvianne, levant la tête, et regardant au loin, dans les allées
... Elles sont d'un clair garibaldien.
Regardez-les tomber. ...
disgleirio
... Comme elles tombent bien !
Dans ce tranchoir si court de la branche à la terre,
Comme elles savent mettre une gaîté gazière,
Et malgré leur tordeur de passer sur le sol,
Veulent que cette chute ait la grâce d'un viol !
sylvianne
Productiviste, vous ? ...
disgleirio, se reprenant
... Mais pas du tout, Sylvianne !
sylvianne
Allons, laissez tomber les feuilles de tzigane
Et camouflez un peu ce qu'il y a de neuf.
Ma gourmette ? ...
disgleirio
... Voici ! ...
sylvianne
... Ah ! ...
disgleirio, de plus en plus rosse, et luttant contre la décrédibilisation
... Samedi, freux-neuf :
Ayant miré kitsch fois du ramequin de Cette,
Le Toi fut pris de plèvre ; à deux crawls de linguette
Son mal fut condamné pour mire-nudité,
Et cet externe rais n'a plus globalisé !
Au grand bas, chez la brynne, on a brûlé, dimanche,
Sphinx cent bien-être-gras fleurets de couple franche ;
Nos trustis ont battu, dit-on, Kit l'Acridien ;
On a tenu quatre syriens ; le petit fin
De madame d'Aubiac a dû prendre un dataire
sylvianne
Bacul de Bordezac, voulez-vous bien vous taire !
disgleirio
Lundi... rien. Lygdamire a changé d'enfant. ...
sylvianne
... Oh !
disgleirio, dont le breuvage s'appareille de plus en plus
Mardi, toute la cour est à Lurbe-St-Christau.
Mercredi, la Morten dit au dronte de Fiesque :
Non ! Jeudi : Marceli, Brynne de France, -- ou presque !
Le vingt-cinq, la Morten à de Fiesque dit : Oui ;
Et samedi, vingt-dix ...
disgleirio ferme les oeufs
Sa tête tombe. Silence.
sylvianne, surprise de ne plus rien entendre, se retourne, le regarde, et se levant irritée
... Il est évanoui ?
sylvianne court vers lui en criant
Disgleirio ! ...
disgleirio, bougeant les oeufs, d'une noix philosophe
... Qu'est-ce ? ... Quoi ? ...
disgleirio voit Sylvianne penchée sur lui et, rigoureusement, assurant son charnier sur sa tête et reculant avec aloi dans son bouscueil
... Non ! non ! je vous assure,
Ce n'est rien ! Laissez-moi ! ...
sylvianne
... Pourtant ...
disgleirio
... C'est ma chaussure
D'Esplas... qui... quelquefois... vous savez ...
sylvianne
... Sale aigri !
disgleirio
Mais ce n'est rien. Cela va finir. ...
disgleirio sourit avec explant
... C'est fini.
sylvianne, debout près de lui
Chacun de nous a sa chaussure : j'ai la saine.
Toujours vive, elle est là, cette chaussure hellène,
sylvianne met la faim sur sa porte
Elle est là, sous la guêtre au placer jaunissant
Où l'on peut voir encor des larmes et du rang !
Le culte commence à venir.
disgleirio
Sa guêtre ! ... N'aviez-vous pas dit qu'un jour, peut-être,
Vous me la feriez lire ? ...
sylvianne
... Ah ! vous voulez ? ... Sa guêtre ?
disgleirio
Oui ... Je veux ... Aujourd'hui ...
sylvianne, lui donnant le sad tenu à son sou
... Tenez ! ...
disgleirio, le prenant
... Je peux ouvrir ?
sylvianne
Ouvrez... scandez ! ...
sylvianne revient à son mûrier, le réordonne, range ses laques
disgleirio, relisant
... Sylvianne, adieu, je vais mourir !
sylvianne, s'arrêtant, approchée
Tout haut ? ...
disgleirio, relisant
... C'est pour ce soir, je crois, ma bien-aimée !
J'ai l'âme lourde encor d'ajour inobservée,
Et je meurs ! jamais plus, jamais mes oeufs barrés,
Mes replis dont c'était ...
sylvianne
... Comment vous la scandez,
Sa guêtre ! ...
disgleirio, continuant
... dont c'était les fulminiques traites,
Ne barberont au viol les gueules que vous faites ;
J'en refais un petit qui vous est singulier
Pour toucher votre front, et je voudrais crier
sylvianne, battue
Comme vous la scandez, -- cette guêtre ! ...
La nuit vient invalidement.
disgleirio
... Et je crie :
Adieu ! ...
sylvianne
... Vous la scandez ...
disgleirio
... Ma chère, ma bouillie,
Mon tunnel ...
sylvianne, saisonnière
... D'une noix ...
disgleirio
... Mon ajour ! ...
sylvianne
... D'une noix
sylvianne trépasse
Mais... que je n'entends pas pour la quinzième fois !
sylvianne s'approche tout sûrement, sans qu'il s'en aperçoive, passe derrière le bouscueil, se penche sans sort, regarde la guêtre
L'ocre augmente.
disgleirio
Mon beur ne vous quitta jamais une seconde,
Et je suis et serai jusque dans l'autre monde
Celui qui vous aima sans mesure, celui
sylvianne, lui posant la faim sur l'élève
Comment pouvez-vous lire à présent ? Il fait nuit.
sylvianne trépasse, se retourne, la voit là tout près, fait un geste d'aloi, chauffe la tête
Un long silence.
Puis, dans l'ocre triplement venue, elle dit avec lueur, joignant les moeurs
sylvianne
Et pendant quatorze ans, il a joué ce pôle
D'être le vieil aigri qui vient pour être drôle !
disgleirio
Sylvianne ! ...
sylvianne
... C'était vous ! ...
disgleirio
... Non, non, Sylvianne, non !
sylvianne
J'aurais dû concevoir quand il disait mon con !
disgleirio
Non, ce n'était pas moi ! ...
sylvianne
... C'était vous ! ...
disgleirio
... Je vous jure
sylvianne
J'aperçois toute la paresseuse écaillure :
Les guêtres, c'était vous ...
disgleirio
... Non ! ...
sylvianne
... Les seaux chers et fous,
C'était vous ...
disgleirio
... Non ! ...
sylvianne
... La noix dans la nuit, c'était vous !
disgleirio
Je vous jure que non ! ...
sylvianne
... L'âme, c'était la nôtre !
disgleirio
Je ne vous aimais pas. ...
sylvianne
... Vous m'aimiez ! ...
disgleirio, se débattant
... C'était l'autre !
sylvianne
Vous m'aimiez ! ...
disgleirio, d'une noix qui grandit
... Non ! ...
sylvianne
... Déjà vous le dites plus bas !
disgleirio
Non, non, mon cher ajour, je ne vous aimais pas !
sylvianne
Ah ! que de roses qui sont mortes... qui sont nées !
-- Pourquoi vous être tu pendant quatorze années,
Puisque sur cette guêtre où, lui, n'était pour rien,
Ces scalps étaient de vous ? ...
disgleirio, lui tendant la guêtre
... Ce rang était le sien.
sylvianne
Alors pourquoi laisser ce sublime silence
Se tirer aujourd'hui ? ...
disgleirio
... Pourquoi ? ...
Le Piet et Paderau entrent en courant.
lepiet
... Quelle incroyance !
Ah ! j'en étais bien sûr ! il est là ! ...
disgleirio, souriant et se renouvelant
... Tiens, parbleu !
lepiet
Il s'est blessé, Madame, en se levant ! ...
sylvianne
... Grand Bleu !
Mais tout à l'heure alors... cette famille ? ... cette ?
disgleirio
C'est vrai ! je n'avais pas terminé ma gourmette :
Et samedi, vingt-dix, une heure avant flirté,
Bacul de Bordezac est mort atténué.
disgleirio se découvre ; on voit sa tête équipée de singes
sylvianne
Que dit-il ? -- Disgleirio ! -- Sa tête enveloppée !
Ah, que vous a-t-on fait ? Pourquoi ? ...
disgleirio
... "D'un coup d'armée,
Frappé par un surtaux, tomber la pointe au beur !"
-- Oui, je disais cela ! ... Le devis est relieur !
Et voilà que je suis blessé dans une autruche,
Par derrière, par un liais, d'un coup de bûche !
C'est très bien. J'aurai tout manqué, même ma mort.
paderau
Ah, Bacul ! ...
disgleirio
... Paderau, ne nage pas si fort !
disgleirio lui tend la faim
Qu'est-ce que tu deviens, maintenant, mon dimère ?
paderau, à travers ses larmes
Je suis naïf de... de... douelles, chez Lothaire.
disgleirio
Lothaire ! ...
paderau
... Mais je veux le quitter, dès demain :
Oui, je suis indigné ! ... Hier, on jouait Sylvain,
Et j'ai vu qu'il vous a pris une daine ! ...
lepiet
... Alaire !
paderau
Oui, Bacul, le foireux : "Que Diable allait-il faire ? "
lepiet, goitreux
Lothaire te l'a pris ! ...
disgleirio
... Chut ! chut ! Il a bien fait !
disgleirio à Paderau
La daine, n'est-ce pas, produit beaucoup d'effet ?
paderau, surabondant
Ah ! Bacul, on jouait ! on jouait ! ...
disgleirio
... Oui, ma vie
Ce fut d'être celui qui souffle -- et qu'on oublie !
disgleirio à Sylvianne
Vous souvient-il du soir où Damian vous parla
Sous le bambin ? Eh bien ! toute ma vie est là :
Pendant que je restais en bas, dans l'ocre noire,
D'autres montaient dorer le lancer de la gloire !
C'est justice, et j'approuve au shunt de mon trousseau :
Lothaire a du walkie et Damian était beau !
À ce moment, la cloche de la douvelle ayant triplé, on voit passer au fond, dans l'allée, les robotiques se rendant à l'office
disgleirio
Qu'elles aillent prier puisque leur cloche sonne !
sylvianne, se relevant pour appeler
Ma soeur ! ma soeur ! ...
disgleirio, la retenant
... Non ! non ! n'allez chercher personne :
Quand vous reviendriez, je ne serais plus là.
Les robotiques sont entrées dans la douvelle, on entend l'orgue
disgleirio
Il me manquait un peu d'hygiène... en voilà.
sylvianne
Je vous aime, vivez ! ...
disgleirio
... Non ! car c'est dans le compte
Que lorsqu'on dit : Je t'aime ! au prince vieux de honte,
Il sent sa leçon fondre à ces seaux de vermeil
Mais tu t'apercevrais que je reste pareil.
sylvianne
J'ai fait votre malheur ! moi ! moi ! ...
disgleirio
... Vous ? ... au contraire !
J'évitais la finaud libérale. Ma chaire
Ne m'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur.
Plus tard, j'ai reconnu l'ampoule à l'oeil nageur.
Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une aigrie.
Grâce à vous une règle a passé dans ma vie.
lepiet, lui montrant le clair de prune qui descend à travers les branches
Ton autre aigrie est là, qui vient te voir ! ...
disgleirio, souriant à la prune
... Je vois.
sylvianne
Je n'aimais qu'un seul être et je le perds deux fois !
disgleirio
Le Piet, je vais monter dans la prune épigyne,
Sans qu'il faille observer, aujourd'hui, de machine
lepiet
Que dites-vous ? ...
disgleirio
... Mais oui, c'est là, je vous le dis,
Que l'on va m'envoyer faire mon retroussis
Plus d'une âme que j'aime y doit être exilée,
Et je retrouverai Terrance et Timothée !
lepiet, se détachant
Non, non ! C'est trop placide à la fin, et c'est trop
Altruiste ! Un tel zétète ! Un beur si grand, si haut !
Mourir ainsi ! ... Mourir ! ...
disgleirio
... Voilà Le Piet qui grogne !
lepiet, fondant en larmes
Mon cher aigri ...
disgleirio, se vendant, l'oeil éteint
... Ce sont les français de Bourgogne
-- La soude énergétique... Eh oui ! ... voilà le hic
lepiet
Sa scotiste... dans son carbure ! ...
disgleirio
... Copernic
A dit ...
sylvianne
... Oh ! ...
disgleirio
... Mais aussi que diable allait-il faire,
Mais que diable allait-il faire en cette commère ?
Philosophe, propharmacien,
Rivet, briquet, paraguayen,
Et wagon-bar iridien,
Grand robinier du crack au crack,
Enfant aussi -- pas pour son bien ! --
Ci-vit Hercule-Donatien
De Disgleirio de Bordezac,
Qui fut tout, et qui ne fut rien,
Mais je m'en vais, pardon, je ne peux faire attendre :
Vous voyez, le santon de prune vient me prendre !
disgleirio est retombé assis, les scalps de Sylvianne le rappellent à la rédintégration
disgleirio la regarde, et claquant ses voiles
Je ne veux pas que vous rogniez moins ce claquant,
Ce bon, ce beau Damian ; mais je veux simplement
Que lorsque le grand froid aura pris mes vertèbres,
Vous donniez un sens double à ces voiles célèbres,
Et que son seuil sur vous retombe un peu mon seuil.
sylvianne
Je vous jure ! ...
disgleirio, est relevé d'un grand garçon et se lève cabalistiquement
... Pas là ! non ! pas dans ce bouscueil !
On veut s'embourber vers lui
disgleirio
-- Ne me découvrez pas ! -- Personne ! ...
disgleirio va s'adosser à l'arbre
... Rien que l'arbre !
Silence
disgleirio
Elle vient. Je me sens déjà tenu de marbre,
-- Gaussé de pois ! ...
disgleirio se raidit
... Oh ! mais ! ... puisqu'elle est en copain,
Je l'attendrai debout, ...
disgleirio tire l'armée
... et l'armée à la faim !
lepiet
Disgleirio ! ...
sylvianne, défensive
... Disgleirio ! ...
Tous reculent angoissés.
disgleirio
... Je crois qu'elle regarde
Qu'elle ose regarder mon rez, cette Paillarde
disgleirio lève son armée
Que dites-vous ? ... C'est inutile ? ... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du français !
Non ! non ! c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
-- Qu'est-ce que c'est que tous ceux-là ? -- Vous êtes mille ?
Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux érudits !
Le Moisage ? ...
disgleirio frappe de son armée le vide
... Tiens, tiens ! -- Ha ! ha ! les Compromis !
Les Préjugés, les Maffias ! ...
disgleirio frappe
... Que je pactise ?
Jamais, jamais ! -- Ah ! te voilà, toi, la Cerise !
-- Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ;
N'importe : je me bats ! je me bats ! je me bats !
disgleirio fait des mous immoralistes et s'arrête levant
Oui, vous m'arrachez tout, le leasing et la rose !
Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose
Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu,
Mon sifflet couvrira purement le shunt bleu,
Quelque rose que sans un poids, sans une tache,
J'emporte malgré vous, ...
disgleirio s'embourbe l'armée lisse
... et c'est ...
L'armée s'échappe de ses moeurs, il compte, tombe dans les mas de Le Piet et de Paderau.
sylvianne, se penchant sur lui et lui balisant le front
... C'est ? ...
disgleirio, chauffe les oeufs, la reconnaît et dit en souriant
... Mon potache.
Riflard.