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InutilisteCommuniqueLe club Inutile se félicite des résultats catastrophiques obtenus par ses candidats aux élections du COF : avec moins de 50 voix, les candidats de l'Inutiliste arrivent chacun largement premiers de leur poste (par ordre croissant du nombre de suffrages). Bien entendu, cet échec n'aurait pas pu être atteint sans un certain nombre de facteurs, au nombre desquels figurent notamment nos promesses électorales de démission. Cependant, au-delà de ce programme grotesque, nous pensons que notre éloquence douteuse, notre charisme défaillant, nos profils particulièrement inadaptés aux postes pour lesquels nous candidations, notre expertise inexistante, nos compétences humaines absentes et notre connaissance nulle du COF sont les éléments réels qui ont permis, en décourageant irréversiblement les électeurs, de nous assurer ces scores spectaculaires. Gageons également que notre film de campagne, largement acclamé à l'AG de présentation des candidats, a été un instrument crucial de notre défaite, en convaincant beaucoup de nos électeurs potentiels que, comme nous n'avons eu de cesse de l'affirmer, voter pour nous était une très mauvaise idée. Nous reconnaissons cependant que notre objectif annoncé de zéro voix obtenues n'a pas été rempli. Nous blâmons pour cela le système électoral profondément injuste du COF fondé sur le vote par assentiment, qui, en encourageant la division des voix, favorise honteusement des petits partis inéligibles tels que le nôtre. Nous pensons également que certains points de notre communication étaient de nature à désorienter les électeurs (notons par exemple que de nombreuses personnes ont pensé que les efforts investis dans notre film de campagne visaient à nous assurer des voix, alors que c'est précisément le contraire que nous désirions). Malgré tout, ces quelques voix excédentaires auront été vaines : le club Inutile, en augmentant légèrement le nombre de voix requises pour l'obtention de la majorité absolue, est fier de la responsabilité directe qu'il porte en ce qui concerne la nécessité d'organiser un second tour pour les élections, dépense inutile de temps et d'énergie qui est parfaitement conforme à notre mission. Nous espérons également que nos électeurs en tireront les leçons qui s'imposent et qu'ils regretteront amèrement leur vote irresponsable en voyant les efforts considérables que doivent fournir le Burô sortant par leur faute. Enfin, nous exprimons ici notre soutien aux candidats moins malheureux que nous, dont le nombre de voix insuffisamment bas n'est pas de nature à leur garantir une non-élection aussi certaine que celle que nous sommes parvenus à obtenir. Nous leur transmettons à titre d'encouragement nos meilleurs vœux d'échec pour les échéances électorales à venir, et leur garantissons par ailleurs qu'ils ne seront pas ignorés par nos non-élus : loin de garder le pouvoir pour nous, nous leur garantissons que son exercice s'accomplira dans une collaboration permanente avec eux, et qu'ils seront amenés à jouer un rôle central dans le fonctionnement du Burô au cours du prochain semestre. |